Face aux attaques, les insoumis·es répliquent sur le terrain #EnMaiJeVote

mercredi 24 octobre 2018.
 

Malgré l’acharnement médiatique et les affabulations en tout genre sur l’avenir du mouvement, la vérité du terrain a rendu un tout autre verdict ce weekend. Ce sont 172 points d’inscriptions sur les listes électorales qui étaient organisés dans tout le pays !

Pour ce faire, des centaines d’insoumises et d’insoumis se sont mobilisé·e·s dans le cadre de cette initiative nationale : « #EnMaiJeVote ». Des points fixes et des porte-à-porte, un peu partout, pour inciter les gens à reprendre leur voix politique et citoyenne, mais aussi pour échanger et débattre, comme c’est toujours le cas avec les insoumis·es. Tout comme sur internet, où une vague de soutien impressionnante déferle depuis quelques jours, les retours positifs de ce weekend et les encouragements sur le terrain ont permis de sentir derrière le mouvement un véritable appui des militant·e·s, plus mobilisé·e·s que jamais, mais aussi de nombreux citoyen·ne·s dont le ras-le-bol vis-à-vis de la macronie n’a fait que se renforcer.

Apporter une réponse à ce ras-le-bol faisait justement partie des objectifs du weekend avec comme leitmotiv : « Macron n’entend pas votre colère, il entendra votre vote ». Des grandes villes aux plus petits villages, sur une large partie du territoire, les insoumis·es avaient donc installé leur table, leur matériel militant habituel, mais aussi, de façon moins commune, quelques formulaires administratifs CERFA. L’objectif de cette initiative : aider les citoyen·ne·s à s’inscrire sur les listes électorales pour leur permettre de retrouver leur souveraineté. Comment ? En s’exprimant lors des prochaines élections.

Une démarche qui vient s’inscrire, bien sûr, dans le cadre des élections européennes, mais qui se poursuit également tout au long de l’année dans les quartiers lors des caravanes des droits. Comme lors de chaque initiative, l’implication des insoumis·es a permis de faire de ces actions de belles réussites. Parfois en présence d’un·e député·e, élu·e local·e ou candidat·e pour les prochaines élections comme en Gironde avec Loïc Prud’homme mais aussi Marie Duret-Pujol, candidate pour les européennes (voir ci-dessus). De même dans le Nord avec Julien Poix ou à Dole avec Anne-Sophie Pelletier.

Un peu partout, des gens ont pu s’inscrire sur les listes électorales pour pouvoir dire stop à Macron en mai prochain. Car ces élections seront bien un référendum contre la politique anti pauvres et au service des plus riches du gouvernement et du président. Nous pouvons lui dire stop dans les urnes !

C’est pourquoi ces points d’inscriptions se poursuivront durant les prochains mois : 33 événements du même genre sont déjà annoncés sur la plateforme.Tout comme vont continuer les caravanes d’accès aux droits, à la santé ou bien les caravanes rurales, les réunions publiques, sans oublier le lancement des comités d’appui pour la campagne des européennes. Autant de signes que le mouvement est bien vivace et enraciné dans chacune des luttes à venir.


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