Pour la défense et la refondation des services publics (campagne socialiste pour les législatives)

vendredi 1er juin 2007.
 

Les services publics plébiscités mais menacés

Les Français ont toujours témoigné leur attachement aux services publics, qu’il s’agisse d’EDF et GDF au moment de la tempête de 1999, ou de La Poste en milieu rural, comme dans les quartiers, pour ne citer que deux exemples.

La logique financière ne doit pas l’emporter sur celle du service public. La Poste, EDF et Gaz de France, la SNCF doivent offrir un service public de qualité, également accessible à tous les citoyens, quels que soient leur lieu de résidence et leur niveau de ressources.

Or, partout dans le monde, la libéralisation du secteur énergétique est un échec, et la privatisation des opérateurs se traduit par une hausse générale des prix, un sous-investissement chronique, des capacités de production insuffisantes, une recherche mise à mal et de multiples coupures parfois des faillites. La libéralisation de La Poste ou des chemins de fer n’est pas plus concluante.

La question des services publics ne peut pas être déconnectée de la dimension européenne ; il est indispensable d’oeuvrer au niveau européen, au développement de services publics de qualité.

À droite, un État moins fort, une France plus injuste

Pour la droite, la vision du service public se limite à la réduction de l’intervention de l’Etat et à la rupture avec notre modèle économique et social dont les services publics sont l’un des piliers fondamentaux. La droite affiche son attachement aux services publics en zones rurales ou périurbaines, et s’engage à ne procéder à aucune fermeture « sans garantir un service de qualité supérieure », alors qu’elle a fait tout le contraire depuis cinq ans. UMP et UDF ont organisé depuis 2002 la déréglementation et les privatisations :

• dans les télécommunications (privatisation totale de FranceTélécom, inégalités territoriales dans l’accès au haut débit, opacité des tarifs des opérateurs, disparition du 12 au profit d’un maquis incompréhensible d’opérateurs privés 118...) ;

• dans les territoires (fermetures de 4000 bureaux de poste, suppression des tournées dans les zones rurales et les quartiers défavorisés et dégradation de la qualité du service) ;

• dans l’énergie (libéralisation accrue et privatisation rampante des opérateurs historiques EDF et gaz de France) ;

• dans les transports (SNCF à l’abandon et sociétés d’autoroutes bradées au privé) ;

• dans la santé avec la fermeture de nombreux hôpitaux et maternités de proximité.

Les propositions des socialistes

Les socialistes s’opposent à la libéralisation totale du marché postal comme du marché de l’énergie en Europe. Ils défendent au contraire une régulation publique forte et des services publics de qualité présents sur tout le territoire et accessibles. Le pôle public de l’énergie EDF/GDF pourrait permettre de conserver la maîtrise des évolutions tarifaires, de diversifier les énergies et de garantir les investissements indispensables pour préparer l’avenir.


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