Bien que nous éprouvions beaucoup de sympathie pour tous ceux qui font la promotion de l’antilibéralisme puisque c’est la cause que nous portons depuis le NON au Traité Constitutionnel Européen, nous nous refusons à cautionner l’usurpation d’identité de la part du Parti Communiste du « bassin » et de son candidat aux prochaines législatives.

En effet, dans des articles de presse successifs , il est écrit, dans Centre- Presse en date du 25 04 par exemple, que « le collectif de rassemblement antilibéral de la circonscription de Villefranche- de- Rouergue a désigné son candidat ..., Denis Gruszka... ». Or, nous ne connaissons pas M. Gruszka ni sa suppléante, nous ne les avons jamais vus à nos réunions locales, pourtant fréquentes, ni même aux rencontres successives que nous avons eues ( 3 à Montbazens) avec des membres du « collectif antilibéral du « bassin » ( Firmi ) qui n’ont pas accepté de présenter aux législatives une candidature unitaire, indépendante du Parti Communiste.

Cet échec d’un front antilibéral montre bien que le PC continue dans sa logique d’ appareil -dans le prolongement de la campagne des présidentielles- qu’il cherche à déguiser sous une façade de pluralisme et de rassemblement qui ne correspond pas à la réalité. Nous déplorons ces pratiques qui affaiblissent la crédibilité et la force de notre engagement, pourtant largement commun. Pour notre part, nous avons décidé de ne pas présenter de candidat de la « gauche alternative » afin de ne pas ajouter à la division et parce que nous refusons la confiscation du débat démocratique par des partis politiques qui pensent avant tout à assurer leur financement et leur survie. Cela ne nous empêchera pas de porter nos revendications et notre projet, beaucoup plus complet et novateur que le résistance, certes nécessaire, à laquelle appellent M. Gruszka et Mme Llados.