La banque a en effet elle-même annoncé le redressement fiscal dont elle fait l’objet au titre des 2,2 milliards d’euros qu’elle a perçu en 2009 et 2010. Elle tire ainsi les conséquences du jugement rendu en 2016 par la cour d’appel de Versailles, qui a établi sa responsabilité pour les pertes qu’elle imputait au seul Jerôme Kerviel.

La bataille engagée dès 2013 était donc juste. La pétition que j’avais alors lancée pour le remboursement de ces sommes et qui avait rassemblé plus de 250 000 signataires est sur le point d’atteindre son objectif.

La version de la Société générale, qui prétendait n’être qu’une innocente victime dans cette affaire est démentie.

Communiqué du 8 février 2018