L’empire Mulliez et les suppressions d’emploi chez Pimkie

jeudi 18 janvier 2018.
 

4) Pimkie : Macron libère les énergies (15 janvier 2018 Adrien Quatennens, Ugo Bernalicis)

Le groupe Pimkie a annoncé la suppression de 208 emplois en France. La direction souhaite fermer 37 magasins en trois ans, soit plus de 10% du nombre total en France.

Les résultats des magasins Pimkie affichent un résultat d’exploitation de plus de 18 millions d’euros (pour la dernière année connue qui est 2016). Ce qui peut nous laisser douter des motifs économiques avancés.

Les employeurs se sont engouffrés dans la faille offerte par la réforme du code du travail Macron avec la rupture conventionnelle collective, abandonnée depuis suite au refus de la CGT, de FO et de la CFDT. Ces ravages, nous les avons pointés lors des débats et mobilisations contre les ordonnances.

C’est pour cela que nous étions aux côtés des salariés de Pimkie mobilisés ce samedi à Lille afin de signer la pétition de soutien. Nous rencontrerons prochainement les représentants des salariés avec lesquels nous sommes déjà en contact. Avec ses ordonnances, Macron poursuit les basses œuvres de ses prédécesseurs en facilitant les licenciements.

Adrien Quatennens, Ugo Bernalicis

3) « La Face cachée de l’empire Mulliez » (extraits)

Gérard Mulliez et sa famille, 4e fortune de France : 30 Milliards € en 2017 - 26 Milliards en 2016 +15.38%

50 géants de la distribution, tel est l’empire Mulliez grâce à un mécano juridico-financier, Auchan, Leroy Merlin, Decathlon…

10% ! L’ensemble capterait jusqu’à 10% des sommes que nous dépensons dans les centres commerciaux.

600 000 personnes sont salariées dans les entreprises du clan Mulliez

90 milliards, tel est le chiffre d’affaires annuel de l’empire.

135 euros d’impôt sur un revenu d’1 milliard, grâce à des exils fiscaux à Néchin, en Belgique, Patrick Mulliez.

La nation Mulliez est ultra catholique et ne connaît pas la crise.

En 2016, la police judiciaire de Lille a investi plusieurs propriétés de la famille dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de fraude fiscale. La procédure est toujours en cours...

« La Face cachée de l’empire Mulliez », par Bertrand Gobin, éditions La Borne Seize, 296 p., 22 euros.

2) Pimkie : Des salariés lancent une pétition pour dénoncer le plan de départs volontaires

SOCIAL Quelques dizaines de salariés et représentants syndicaux FO, CGT et CFDT de Pimkie ont fait signer une pétition de soutien ce samedi matin, dans le centre-ville commerçant de Lille…

Ce samedi matin, Valérie Pringuez, secrétaire CGT du comité d’entreprise de Pimkie et des dizaines de salariés du groupe arborant des T-shirts blancs « Pimkie, salarié soldé », ont investi le centre-ville de Lille. Objectif : faire signer une pétition pour contester le plan de départs volontaires annoncé par la direction.

« Nous voulons des propositions décentes »

La direction et deux syndicats de la marque de prêt-à-porter, FO et la CFE-CGC, ont signé mercredi un accord de méthode en vue de négocier un plan de départs volontaires, au lendemain de l’échec des pourparlers sur un projet de ruptures conventionnelles collectives.

« Nous voulons des propositions décentes pour que les salariés puissent vivre après avoir perdu leur emploi, à savoir un cabinet de reclassement, le maintien de la mutuelle, des formations et des indemnités correctes », a détaillé Valérie Abraham, déléguée syndicale CFDT, employée au siège international de Villeneuve d’Ascq (Nord).

« Montrer à la direction que la population est derrière nous »

« Je suis en colère. Les 208 suppressions sont là. On veut montrer à la direction que la population est derrière nous et que l’on est regardé de près », a déclaré Séverine Salperwyck, déléguée syndicale FO, tout en interpellant les passants au carrefour de deux rues fréquentées pour recueillir leur signature.

La direction souhaite fermer 37 magasins en trois ans, sur 321 en France, et la suppression à court terme de 83 emplois en magasins, 41 en logistique, 53 au siège international et 31 au siège pour la France, à Neuville-en-Ferrain (Nord).

Elle met en avant des résultats déficitaires depuis 2015 et un chiffre d’affaires 2017 en baisse de 10 % par rapport à l’année précédente". Plusieurs syndicats contestent cette analyse.

« On soutient qu’il n’y a pas de motif économique à la suppression des emplois en France », a insisté Valérie Pringuez. « Les résultats qui sont négatifs sont surtout en Allemagne, en Espagne, en Italie. Pimkie France va bien ».

Martine Aubry, maire socialiste de Lille, et les députés France insoumise du Nord Ugo Bernalicis et Adrien Quatennens étaient présents.

1) Les Mulliez, une famille en or

Si vous passez chez Auchan, glinc dans leur tirelire ! Pareil si vous faites vos courses chez Leroy Merlin, Kiabi, Norauto, Flunch, Pizza Pai, Boulanger, Décathlon, bref dans une quarantaine d’autres enseignes commerciales. La famille Mulliez s’occupe de tout pour votre bonheur, surtout de ses intérêts : 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France et 90 milliards dans le monde. Ben oui, dans le capitalisme libre et non faussée, on a plusieurs fers au feu : Auchan groupe n°1 en Ukraine, Auchan groupe n°2 en Russie. Merde et on croyait qu’on était en guerre contre le pays de Vladimir Poutine.

Combien de fois ai-je eu à juger Auchan en tant que conseiller prud’homme de Mantes-la-Jolie pour infractions au Code du travail ? Bon, je sais, je suis ringard, Conseil de prud’hommes et Code du travail, ça freine la libre entreprise, c’est pour cela qu’il faut les faire disparaitre, disent le patronat et le palais de l’Elysée.

Bon, L’Association familiale Mulliez est une "organisation qui œuvre pour les intérêts économiques de la famille Mulliez", indique Wikipédia. Un montage unique au monde de 600 actionnaires et patrons, tous de la famille Mulliez. Wikipédia précise au cas où on aurait pu comprendre que le patronat était philanthrope : "il ne s’agit pas d’une association à but non lucratif loi de 1901".

A la télé, dans le documentaire de Spécial investigation passé bien tard, Gonzaque Mulliez, patron de Saint-Maclou (glinc dans la tirelire), avoue qu’il n’a jamais rempli de déclaration d’impôt de sa vie. Il loge à Néchin, pas en sous-location mais dans une propriété bien à lui. Néchin, c’est une ville belge, dans le paradis fiscal qu’est le royaume de Belgique. Avec 1,1 million d’euros de revenu, 135 euros d’impôts dit le documentaire. Ils sont 18 de la famille Mulliez à Néchin, on comprend pourquoi, dans un état fondateur du Marché commun et donc de l’UE.

Qui c’est qui parlait d’humaniser l’UE et d’y faire du social ? Ah les cons ! En tout cas, ce n’est pas Jean-Claude Juncker, ex-premier ministre du Luxembourg et désormais président de la Commission européenne : le Luxembourg, autre paradis fical et état fondateur du Marché commun et de l’UE. Y-a-t-il des Mulliez dans ce grand-duché ? Il le faudrait vu que c’est la crise et qu’il faut se serrer la ceinture.

Bon, on poursuit la politique droitière, a dit Manuel à Valls, ce dimanche à 20h02. Allez, vous reprendrez bien un bol d’austérité ? C’est pour le bien des entreprises françaises.

Comment le groupe Pimkie a versé en 2015 à la famille Mulliez 645 millions d’euros de dividendes

Auchan L’honneur de la caissière et le déshonneur des Mulliez

Dia, Auchan, Cora, Leclerc, Carrefour, Super U... Grande distribution de licenciements injustes

Les caisses sont vides, il n’y a plus d’argent … mais ils fraudent des milliards !

Savez-vous planter des sous ? Qui émigre fiscalement en Belgique ?

Exilés fiscaux : liste d’enfoirés


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message