Communiqué du Mouvement de Solidarité avec la République bolivarienne du Venezuela

samedi 22 juillet 2017.
 

La République Bolivarienne du Venezuela affronte aujourd’hui une nouvelle stratégie d’agression de l’impérialisme qui a utilisé les forces les plus extrêmes et réactionnaires de la droite vénézuélienne pour porter atteinte à nouveau aux institutions du pays.

Depuis la mort du Commandant Hugo Chávez et après le triomphe électoral du Président Nicolas Maduro en avril 2013, l’opposition vénézuélienne a provoqué la violence et et entrepris résolument des actions pour déstabiliser le pays et affecter l’économie. Face à cette situation, le Président Maduro a souvent réaffirmé sa disposition au dialogue entre tous les acteurs politiques et sociaux vénézuéliens, un dialogue qui a même été accompagné par l’UNASUR, par les ex-présidents Leonel Fernández (République Dominicaine), Martín Torrijos (Panamá) et José Luís Rodriguez Zapatero (Espagne) et par le Pape François lui-même et le Vatican. Les appels au dialogue respectueux de la part du Président Maduro ont été nombreux.

L’opposition vénézuélienne a refusé tout appel ou a soumis sa participation à des conditions en utilisant des arguments fallacieux, anticonstitutionnels et antidémocratiques. Depuis le mois d’avril de cette année, la droite vénézuélienne a appris une nouvelle stratégie de déstabilisation, avec encore plus de violence et d’indubitables caractéristiques terroristes qui a déjà fait des dizaines de morts, des centaines de blessés et d’innombrables dégâts matériels et économiques. Pendant 100 jours, le monde a vu une violence programmée de plus en plus insupportable au point d’être condamnée par plus de 90% de la population vénézuélienne.

Face à cette situation, le Président Maduro, en faisant usage de ses compétences légitimes, a convoqué une Assemblée Nationale Constituante (ANC), l’endroit de la plus haute expression politique pour le dialogue national, pour le débat politique et pour que le peuple vénézuélien résolve ses différends et trouvent des solutions aux problèmes qu’il affronte aujourd’hui. L’ANC est une mesure légale et légitime, basée sur la Constitution vénézuélienne, pour que les parties trouvent les formules nécessaires pour garantir la paix.

La droite vénézuélienne, soutenue par l’étranger, a non seulement refusé ce nouvel appel au dialogue mais a redoublé ses attaques contre le peuple vénézuélien et les institutions démocratiques. Pour aujourd’hui, elle a convoqué un « plébiscite », une figure qui n’existe pas dans l’ordre juridique vénézuélien, pour monter un show médiatique international qui lui permette de s’oxygéner. La Constitution vénézuélienne a 4 mécanismes de referendum pour la participation populaire : le referendum consultatif, le referendum d’approbation, le referendum révocatoire et le referendum d’abrogation. A ces mécanismes de participation s’ajoutent les élections régulières. Tout cela met en évidence la vigueur de la démocratie vénézuélienne qui a montré au monde de nombreux exemples de démocratie participative et active.

Cependant, la droite vénézuélienne a « organisé » un plébiscite, une soi-disant « consultation du peuple » sans la direction du Conseil National Electoral (CNE), un organisme chargé par la Constitution de tous les processus électoraux au Venezuela, même des élections à l’Assemblée Nationale de décembre 2015 au cours desquelles l’opposition vénézuélienne a eu la majorité parlementaire. Par cette action qui ne peut pas être qualifiée que de déstabilisation, la droite vénézuélienne attaque à nouveau l’Etat de Droit et s’aventure dans une soi-disant « consultation du peuple » clairement illégale, fallacieuse, antidémocratique qui n’offre aucune garantie de crédibilité ni de transparence, dont on ne connaît pas la méthode d’utilisation, que personne ne peut contrôler et dont les résultats ne sont pas contraignants et peuvent parfaitement être manipulés. C’est par ce nouveau show que la droite cherche à « montrer » au monde sa vision déformée du pays.

Le peuple vénézuélien a manifesté sa sérénité, sa conscience et son courage face à cette stratégie de sabotage et de guerre non conventionnelle qu’il vit. C’est pourquoi nous, les Mouvements et les Organisations Sociales, les Partis Politiques Progressistes qui reconnaissons les institutions de la République Bolivarienne du Venezuela et qui saluons les avancées de la Révolution Bolivarienne, lançons un appel à la communauté internationale concernant cette nouvelle agression du Venezuela, de son peuple et de son Gouvernement légitime.

Nous qualifions de dangereux le fait qu’on prétende reconnaître cette sorte d’action qui peuvent instaurer un précédent honteux et nous condamnons le fait que de l’étranger, en particulier à partir des médias, on cherche à porter atteinte à la souveraineté du Venezuela. Beaucoup d’entre nous viennent de pays qui ont eu des trajectoires obscures de violations des droits d l’homme par des Gouvernements d’extrême-droite. Ce sont les mêmes Gouvernements et les mêmes secteurs qui encouragent aujourd’hui la violence dans la Patrie de Bolívar et de Chávez.

Nous sommes convaincus que seule la paix est la voie d’un développement juste, social et soutenable dans le monde. Le Venezuela a donné l’exemple, c’est pourquoi aujourd’hui, il est attaqué. Le Venezuela n’est pas seul ! Non à la guerre contre les peuples du monde ! Oui au dialogue constructif et à la paix !

Paris, 16 juillet 2017 Traduction Françoise Lopez, Présidente de Solidarité Bolivarienne

Signé par :

Cercle Bolivarienne de Paris Collectif Alba-France Françoise Lopez, Présidente de Solidarité Bolivarienne


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