Le gendre du roi Juan Carlos premier, et bof du nouveau, Felipe 6, dormira en Prison...
... s’il ne prend pas le large avant !
L’infante Cristina de Bourbon ne dormira pas, elle, en prison. En dictature ou en « démocratie », les Bourbons s’en sortent toujours bien. Ouf ! Absolument ABSOUTE ! Moins de frais d’hiver. Une infante, sœur du roi, cela dort dans des draps de soi -payés par autrui- et odorants. Les « cárceles » (prisons) ne peuvent se les payer. Lorsqu’elles ont réglé le chauffage, la tambouille, il ne reste que les lèvres pour baver. Une monarchie doit tenir son rang. La prison, c’est un peu certes comme des « restaurants de l’âme », mais les cellules individuelles y sont rares. Imagine-t-on Doña Cristina partageant sa nouvelle demeure avec une pasionaria, militante républicaine andalouse des « sans terre » ? A se crêper les poils des dessous de bras. L’immaculée sainte Cristina croupissant dans une cellule trois étoiles ? Inconcevable. Il en faudrait au minimum cinq. Qu’ils tapissent et assainissent d’abord pour que cela ne sente plus la pisse. Et puis, les places sont chères et la liste d’attente longue. Priorité aux prioritaires, aux sans toit , aux SDF, la monarchie a du coeur. Les derniers y seront les premiers. Charité oblige. D’abord les « sudacas » (latinos), les migrants, les « chorizos » (petits délinquants), les militants victimes de la « loi bâillon », des syndicalistes, notre camarade Andrés Bodalo, un leader du SAT (Syndicat des travailleurs andalous), quelques Basques... La prison, c’est pour les gens biens, les gens de peu, les nécessiteux. Ils méritent des résidences aux petits oignons comme tout un chacun. De plus, les prisons aujourd’hui sont silencieuses ; on n’y entend plus crier comme jadis.
Au terme de huit mois d’un procès injuste, à charge, médiatisé par les « rouges », la belle fille de Juan Carlos premier a été innocentée dans « l’affaire de l’Institut NÓOS » par le Tribunal de las Palmas. Il y a eu comme un os. Son mari IÑAKI URDANGARRIN détournait depuis 11 ans des millions d’argent public , mais elle n’était au courant de rien. Pauvrine ! L’argent tombait du ciel. Ou des heures sup... Elle vient d’être innocentée par le Tribunal de Las Palmas. Une infante jugée par un palmipède. ABSOUTE avec bagages. On va même dit-on lui rembourser 400.000 euros déposés en caution. C’est quand même la première fois qu’un membre de la famille royale pose ses fesses comme n’importe quel justiciable sur les bancs peu confortables d’un tribunal. Et çà, c’est plutôt « cojonudo » (couillu) et encourageant.
Le mari de sainte Cristina, une célébrité sportive, mais ROTURIER, a écopé de six ans et trois mois de tôle, pas ondulée du tout, pour avoir, à travers son Institut bidon Nóos, pompé à Las Palmas, Valence Madrid, 6,2 millions d’euros de commissions, surfacturations, fausses factures... Son associé Diego Torres a écopé de 8 ans et six mois. Il y a roturier et roturier.
La famille royale a cherché pour le gendre ripoux une « prison tranquille ». Elle l’a trouvée à Badajoz (où les franquistes massacrèrent des centaines de républicains dans les arènes), près de la frontière portugaise, pour que son altesse peu sereine puisse s’installer, y tisser, comme Pénélope, en attendant le retour du roturier. Dans l’adversité, la monarchie abandonne les réflexes de classe et sait se montrer « classe ».
L’ancien roi éléphantophobe, contraint d’abdiquer il y a deux ans et demi, pour corruption rappelons-le, a tenté de se rendre utile aux plus pauvres. L’avocat de l’associé d’Iñaki, Diego Torres, maître Manuel Gonzalez Peeters, a déclaré que « rien ne se faisait sans l’autorisation et la bénédiction de la Maison Royale ». Alors ? Béni soit le roi. Il aurait même offert deux millions d’euros à Virgilia Lopez Negrete, avocate d’un groupuscule facho, « Mains propres », pour qu’elle retire la plainte déposée par ces nostalgiques du franquisme. Le nouveau roi Felipe 6, clean, moderne, avenant, flanqué de la fort svelte reine Leticia Ortiz, a paraît-il entrepris de ravaler la façade, de nettoyer les écuries royales. Vaste programme. Lui il sent bon, il est vertueux...
On s’en tape le coquillard. Il est grand temps que cette monarchie illégitime, parasite, dégage !! Place à un processus constituant, à une République sociale, fédérale, plurinationale, participative...
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