Ecopla, les machines doivent rester ici !

vendredi 23 décembre 2016.
 

Mardi 20 décembre, c’est donc à quatre jours des fêtes de Noël que le repreneur italien Cuki a décidé de commencer l’inventaire de l’usine pour le départ des machines. Plus d’une centaine de personnes ont répondu à l’alerte et sont venus soutenir les salariés d’Ecopla à Saint-Vincent de Mercuze dans l’Isere afin que les machines ne partent pas de l’autre côté des Alpes. Une veille citoyenne a été mis en place jour et nuit devant l’usine.

Contrairement a ses obligations légales, le repreneur italien n’a même pas prévenu le liquidateur judiciaire – qui est techniquement le propriétaire des lieux – de la venue de ses camions et de sa volonté de commencer le processus. L’huissier n’était pas présent. Après le patron voyou qui a dilapidé l’entreprise et est parti avec la caisse, le repreneur italien se comporte de même.

Dans toute cette histoire, nous marchons sur la tête. Les salariés ont un projet de SCOP qui est viable. Les anciens clients les suivent, le carnet de commandes est plein pour Ecopla Scop. L’entreprise est la seule fabricante de barquette aluminium alimentaire. Il y a donc bien un intérêt général à ce que ce savoir-faire industriel reste français et que l’on cesse le déménagement permanent des produits. Le droit de préemption des salariés doit être inscrit dans la loi, c’est exactement ce que propose notre candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon.

Le Parti de Gauche est toujours aux côtés des salariés, notamment par la présence de son élue régionale Emilie Marche, il participe activement au système de surveillance devant l’usine. Il exige aussi que le gouvernement français agisse enfin concrètement et sincèrement dans ce dossier. Pendant deux ans l’ancien ministre de l’économie Emmanuel Macron n’a rien fait et a laissé le désastre s’installer. Michel Sapin, l’actuel ministre de l’économie ne fait guère mieux pour le moment, il ne propose rien. Cela suffit !


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