Roger Clément (PCF) : Le frémissement et l’étincelle

dimanche 31 juillet 2016.
 

Nous formulons ici quelques commentaires concernant la contribution de Roger Clément au congrès d’Aubervilliers du PCF

C’est en lisant le texte de Mascarell que je découvre l’existence de Roger Clément membre du PCF. (article en cliquant ici)

En consultant Internet, je constate que cet homme a été élu communiste au conseil général de Seine-Saint-Denis pendant trois législatures (18 ans). Le texte de Mascarell indique qu’il a suivi tous les stages de formation internes au PCF à l’époque où ce parti accordait une très grande importance à la formation de ses militants et de ses cadres, ce qui est tout à son honneur. C’est la "Belle Époque" où l’on pouvait trouver dans les écoles de section le traité de philosophie de Georges Politzer sur le matérialisme dialectique.

C’était aussi l’époque où 40 librairies étaient rattachées au PCF. Tout cela est totalement impensable aux jours d’aujourd’hui et c’est fort dommage. (À ce propos, je viens de retrouver dans mes archives un livre édité aux éditions sociales en 1971 de Guy Biolat intitulé "Marxisme et environnement" que j’ai oublié de mentionner dans ma Chronique marxienne 4 sur Marx et l’écologie.)

Bref, sans connotation péjorative, on retrouve ici le profil type de l’apparatchik.(il est regrettable que le sens de ce mot ait été pollué par son utilisation appliquée à la nomenklatura soviétique).

Je remarque par ailleurs que cet élu, aux élections cantonales de 2011 a eu une attitude tout à fait positive en défendant l’unité de toutes les forces à gauche du PS NPA. Voir article ici.

C’est donc sans a priori négatif qu’il m’a semblé intéressant de reproduire ici sa contribution au dernier congrès du PCF.

Je formule ensuite un certain nombre de commentaires concernant ce texte.

2017 : le vrai défi de Robert Clément - 93

Source : contribution de Roger Clément au congrès d’Aubervilliers du PCF http://congres.pcf.fr/83242

"Nous vivons un moment politique d’une extrême gravité. HOLLANDE/VALLS/ MACRON et consorts sortent la grosse artillerie. Après la déchéance de nationalité, la prolongation de l’état d’urgence, les coupes sombres dans les dépenses sociales, les cadeaux colossaux attribués au patronat, voici venue l’effarante offensive contre le code du travail. Du jamais vu depuis la libération. Le Medef et la droite applaudissent des deux mains. Ce dont rêvait SARKOZY, HOLLANDE l’a fait !   Dans les semaines qui viennent, osons espérer un sursaut de notre peuple pour dire, non cette fois çà suffit. Que les organisations syndicales, tout ce que compte notre pays de forces progressistes se lèvent pour arrêter ce libéralisme forcené. C’est l’urgence !   En même temps nous voyons les grands médias nous mijoter un plat indigeste pour l’échéance de 2017. JUPPÉ est lancé sur orbite, Marine Le Pen a annoncé la couleur et François HOLLANDE s’y prépare. À moins qu’il ne soit contraint de laisser la place à l’un de ceux qui l’ont accompagné dans le dynamitage des conquêtes sociales qui ont marqué l’histoire du mouvement ouvrier dans notre pays.   Dans cette situation, nous sommes nombreux à manifester notre inquiétude, notre mécontentement parfois, sinon notre désarroi à la vue de la dispersion, de l’éclatement des forces de transformation sociale et écologique.

Pourtant, j’en ai la conviction, il suffirait d’une étincelle, pour que des millions de Françaises et de Français attachés aux valeurs d’une gauche courageuse qui ne baisse pas pavillon devant le capital se remobilisent.

Certes, la fenêtre est étroite, les obstacles ne manquent pas, mais nous devons tout faire pour sortir du piège qui nous est tendu. Se retrouver dans un tripartisme, qui verrait au second tour la droite et le Front national se disputer l’Élysée. Nous ne pouvons rester dans une indifférence coupable devant un tel scénario !   Alors, cette étincelle, cet espoir, cette dynamique comment les rendre incontournables ? La crise politique est telle que ce n’est pas un concours « des meilleurs personnages » qui le permettra. Nos concitoyens depuis plus d’un quart de siècle, à chaque élection présidentielle ont voté pour le « moins pire », pour « s’opposer » mais non par adhésion à un projet mobilisateur, précis, convaincant.

Nous avons connu un frémissement en 2012 avec le candidat du Front de gauche et « l’Humain d’abord ». C’est d’abord ce projet qui a permis de créer la dynamique, parce qu’il proposait une rupture avec les politiques au seul service de la finance.   Nous ne sommes plus en 2012. La crise économique, sociale, politique, démocratique s’est aggravée. Des millions d’électrices et d’électeurs qui ont cru au changement en votant contre SARKOZY, sont déçus, restent sur le bord de la route et s’abstiennent. Soyons lucides, malgré les efforts déployés par le Front de gauche, et particulièrement les communistes, elles, ils sont restés chez eux. Pire certains d’entre eux ont voté pour le FN.   Nous devons en tirer tous les enseignements, à 15 mois de l’échéance de 2017. Certainement pas pour organiser des combats de personnes, mais pour nous tourner vers toutes ces forces disponibles pour débattre, échanger, construire un projet qui donne envie de se battre et qui, le moment venu, sera celui de la candidate, du candidat, la, le mieux à même de le porter.

Le pire serait de vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Alors un projet, un candidat de témoignage, assuré d’être emporté par le vote utile ! Non, un projet et un candidat, avec l’ambition de représenter toutes les forces de transformation sociale et écologique AU SECOND TOUR DE LA PRÉSIDENTIELLE ! Tel est à mon sens l’enjeu et le défi qu’il nous faudrait relever. Utopie, rêve insensé penseront certains. Possible, mais un peuple uni sur des objectifs qui tournent le dos à ces deux quinquennats mortifères, ce peuple peut renverser des montagnes. Je ne sais pas si nous y parviendrons. Mais dans tous les cas c’est à mon sens l’ambition qui devrait être celle des communistes dans les prochaines semaines et les prochains mois. L’heure est trop grave pour ne pas y jeter toutes nos forces. Cet appel s’adresse au front de gauche, aux écologistes, aux socialistes, aux syndicalistes, aux associatifs, à toutes celles et tous ceux qui résistent, qui croient en une refondation d’une gauche digne de ce nom.

Jean-Luc Mélenchon a annoncé sa candidature. Il devrait reprendre sa place dans ce débat collectif et contribuer avec d’autres à la construction d’un projet commun.   Quelles que soient les difficultés et les obstacles les communistes ont toujours répondu présents dans les grands moments de l’histoire de notre pays. Nous vivons l’un de ces moments. Plus que jamais, ils se doivent de faire renaître l’espoir. Deux écueils doivent à mon sens être évités. Celui qui consisterait à ne pas rompre avec les politiques actuelles et ceux qui en sont les maîtres d’œuvre et l’autre, qui écarterait de ce rassemblement des socialistes qui ont décidé de rompre avec la politique gouvernementale. Ce repli sectaire, aurait pour conséquence d’écarter ces millions d’électrices et d’électeurs qui ont cru que le « changement, c’était maintenant ». Je n’ignore en rien les doutes et les incertitudes, qui sont aussi les miennes. Mais « les seuls combats que l’on perd sont ceux que l’on ne mène pas ».

Fin de la contribution.

Mes commentaires. Je cite quelques extraits pour en faire la critique..

1) "Dans cette situation, nous sommes nombreux à manifester notre inquiétude, notre mécontentement parfois, sinon notre désarroi à la vue de la dispersion, de l’éclatement des forces de transformation sociale et écologique.… Des millions d’électrices et d’électeurs qui ont cru au changement en votant contre SARKOZY, sont déçus, restent sur le bord de la route et s’abstiennent. Soyons lucides, malgré les efforts déployés par le Front de gauche, et particulièrement les communistes, elles, ils sont restés chez eux. Pire certains d’entre eux ont voté pour le FN."

C’est devenu une habitude pour un certain nombre de responsables du PCF d’adopter la posture d’un observateur auréolé d’une innocence angélique, en en état de déploration, de désolation. Or les faits montrent depuis les élections législatives de 2012, les élections municipales, les territoriales et régionales que le PCF n’a pas joué le jeu de l’unité du Front de Gauche fondé sur le programme "L’humain d’abord" en respectant une charte éthique concernant l’utilisation du logo FG, de non-cumul des mandats mais a pratiqué des alliances totalement opportunistes avec le PS dès le premiers tour en foulant aux pieds le drapeau du Front de gauche qui a perdu toute signification politique spécifique. Devenu incompréhensible pour de nombreux électeurs de gauche, ces alliances à géométrie variable, a provoqué, sauf exceptions, un reflux électoral. Mais attention, ce n’est pas la seule raison et on ne peut pas faire porter toute la responsabilité au PCF car les médias locaux et nationaux ont tout fait pour rendre invisible les candidats du FG. D’autre part, la faiblesse de l’organisation du PG n’a pas forcément permis l’élaboration de projet locaux suffisamment concrets et mobilisateurs.

Comme par hasard, aucun bilan précis n’a été réalisé de ces alliances et de ces résultats électoraux. J’ai d’ailleurs rédigé un article concernant cette nécessité. (Voir annexe). Qu’importe la lisibilité et la cohérence nationale et locale pour les électeurs ! La seule chose qui comptait, c’était la conservation des sièges des élus et les intérêts financiers de l’appareil PCF. C’était conserver des sièges même si le compromis se transforme en compromission voire même trahison dans certains cas, Évidemment, les médias se gardent bien de rappeler ces faits car ils ont participé à cette confusion et sont aussi responsables de l’affaiblissement du FG par leur politique de marginalisation. Remarquons que l’action négative des médias n’est jamais mentionnée , y compris chez un Roger Martelli (pour qui par ailleurs j’ai beaucoup de considération).

2) "Nous devons en tirer tous les enseignements, à 15 mois de l’échéance de 2017"

On attend toujours un bilan objectif.Il faut plutôt se référer au articles de l’historien PCF Roger Martelli dans la revue Regards pour avoir accès à une analyse sérieuse des résultats. Mais malgré tout, son travail, tout à fait louable, reste incomplet.

Il est bien évident que si le PCF avait respecté la cohérence politique proposée par le PG (qui ne signifiait pas d’ailleurs sectarisme car Mélenchon n’a jamais exclu la possibilité d’élargirle Front de gauche à des écologistes et des socialistes authentiquement opposés à la politique d’austérité du gouvernement), Mélenchon aurait pu accepter une primaire à gauche du PS.

Mais de toute façon, Pierre-Laurent, sans même attendre un vote de la base du PCF, s’était prononcé pour une primaire à l’ensemble de toute la gauche alors que le PS a cessé d’être un parti de gauche.sinon dans la nomenclature administrative. Une telle stratégie politique pose de graves questions en raison des positions ultra réactionnaire du gouvernement et de la majorité du PS ces deux dernières années. On est plus à l’époque de la gauche plurielle.

Ceci étant dit, il ne faut pas non plus généraliser et créer des problèmes où il n’en existe pas. De nombreux militants et élus communistes locaux ont parfaitement bien joué la carte de l’unité des forces politiques de transformation sociale. (Notamment pendant les élections départementales) C’est la raison pour laquelle il ne faut pas stigmatiser de manière globale le PCF. Un nombre non négligeable d’élus et de militants sont en désaccord avec cette attitude opportuniste d’alliance à tout prix avec un parti qui est devenu réactionnaire.

3) "Certes, la fenêtre est étroite, les obstacles ne manquent pas,"

Aucun obstacle provenant du PCF, bien sûr : le clan et son chef ne se trompent jamais ! Peut-être Est-ce ici l’effet "apparatchik" qui enferme les gens d’appareil dans les murs de leurs certitudes et les déconnectent des réalités sociales.

4)"…ce n’est pas un concours « des meilleurs personnages » qui le permettra.…"

On retrouve la thématique relayée par les médias : Mélenchon seul et sans programme… N’insistons pas sur ce fantasme manipulateur.

5) "Nous avons connu un frémissement en 2012 avec le candidat du Front de gauche et « l’Humain d’abord »."

Frémissement en 2012 ? Diantre ! Il semble que l’auteur ait quelques problèmes de mémoire : Marie George Buffet a obtenu obtient 1,93 % des suffrages (707 327 voix), en 7e position30, le pire score de l’histoire du PCF, aux élections présidentielles de 2007. À ces élections, Olivier Besancenot pour la LCR obtenait 4,08 % des suffrages exprimés soit un nombre de voix plus de deux fois supérieur à celui du PCF. Mais peut-être s’agit-il d’une l’erreur de date ! En 2007 on pouvait parler d’un un frémissement d’effroi !. Mélenchon a multiplié le score du PCF par 5,75. Il y a évidemment là une volonté de minimiser le rôle positif de Mélenchon : c’est mesquin. C’est pas honnête.

On remarque l’absence du nom du candidat Malenchon, pardon Mélenchon : sa prononciation pourrait en effet provoquer une grave hémorragie linguale. Soyons sérieux : certes, le programme est primordial et les idées transformatrice qu’il contient doive passer en premier plan mais il ne faut pas non plus être irréaliste et être hors-sol. Dans le contexte de la Ve République, nous y sommes encore, et de la personnalisation médiatique, le profil du candidat n’est pas sans importance pour les électeurs Un petit détail oublié : si l’on se réfère au petit livre imprimé de "L’humain d’abord "de 2012 distribué à de nombreux citoyens, il était indiqué : "programme du Front de gauche et de son candidat commun Jean-Luc Mélenchon". Téléchargezicile document. Oh ! L’infâme personnalisation !

Si Mélenchon a pu obtenir 11,1 % des suffrages exprimés en 2012, c’est aussi grâce à ses qualités reconnue d’orateur (même par ses adversaires politiques) et à ses nombreux meetings. Remarquons tout de même qu’avant chacun d’entre eux, Mélenchon demande à son auditoire de ne pas clamer son nom ou prénom mais préfère le mot "résistance". Mélenchon est parfaitement conscient des dérives du culte de la personnalité et probablement encore plus que qu’un certain nombre d’apparatchiks du PCF.

6) "il suffirait d’une étincelle, pour que des millions de Françaises et de Français attachés aux valeurs d’une gauche courageuse qui ne baisse pas pavillon devant le capital se remobilisent"

Une étincelle ? La divine étincelle de Saint Augustin ? On ne convainc pas les gens du jour au lendemain. Les convaincre nécessite un long travail de construction, de présence médiatique et de terrain. C’est la raison pour laquelle Mélenchon s’appuie sur ce qui a déjà été construit avec "L’humain d’abord.". Il ne part pas de rien et respecte son électorat de 2012 qu’il n’a pas oublié.

Mais comme la situation économique et politique a effectivement évolué depuis 2012 sur un certain nombre de points et que les analyses sur des points même inchangés évoluent aussi, il invite des milliers de contributeurs à améliorer ce programme sur sa plate-forme. JlML2017.fr. Il continue à mettre sur pied des groupes d’appuis. (Voir ici) Il n’y a pas ici de fermeture : tout citoyen peut contribuer et évidemment, en particulier, tout électeur socialiste.

Ce n’est certainement pas en six ou sept mois par la magie de quelque étincelle créatrice "d’un espace politique" et des ralliements de dernière minute concoctés entre appareils, comme le croit la direction du PCF que le score de 2012 pourra être amélioré. Le temps joue contre le candidat de transformation sociale. Là encore, la direction du PCF est hors-sol.

7) "…construire un projet qui donne envie de se battre et qui, le moment venu, sera celui de la candidate, du candidat, la, le mieux à même de le porter. Le pire serait de vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Alors un projet, un candidat de témoignage, assuré d’être emporté par le vote utile ! Non,"

Si l’on comprend bien ces affirmations, on fait table rase du passé : "L’humain d’abord" n’existe plus ce qui ne semble pas inquiéter ici notre locuteur. Mais au fait, ce programme a-t-il vraiment existé autrement que comme slogan, dans la tête d’un certain nombre de responsables communistes ? Une analyse fine du texte du 36e congrès du PCF (l’avant-dernier) par l’absence de référence à son contenu peut le faire penser. Non, la manipulation est un peu grosse : on voudrait nous présenter l’image infantile suivante : Mélenchon tambourinant de son poing sa poitrine : votez d’abord pour moi ! Je suis le meilleur ! Votre candidat naturel ! Le programme, c’est secondaire, ça vient après ! Je le répète, c’est oublier que Mélenchon part d’abord de "l’humain d’abord" ! et que Mélenchon n’est pas seul. Évidemment aucun responsable politique du PCF n’a probablement lu "L’autre société" de Jacques Généreux !

N’oublions pas non plus, que notre "personnage" présenté parfois comme " providentiel" propose de convoquer une assemblée constituante pour une sixième république, de mettre fin au cumul des mandats (dans l’espace et dans le temps) et de faire "disparaître" du même coup les apparatchiks et petits roitelets républicains. C’est évidemment une mesure qui ne plaît pas à une bonne partie du petit monde des élus de tous bords. C’est un aspect qui est ici rarement abordé par les médias. Mélenchon ne propose pas seulement de partager les richesses (et là il se heurte aux intérêts de la grande bourgeoisie) mais aussi de partager la politique (et là il se heurte aux intérêts de trajectoires personnelles des professionnels de la politique). Ce peut être une des raisons des difficultés à obtenir les 500 signatures de son parrainage. 8) "Mélenchon a annoncé sa candidature. Il devrait reprendre sa place dans ce débat collectif et contribuer avec d’autres à la construction d’un projet commun.…"

On apprécie ici la main généreusement tendue vers le chevalier au panache blanc. (Pierre Laurent a commis ici une erreur de couleur : Bélenchon a un panache rouge). Mais malheureusement, on ne construit pas un projet économique, politique, social et culturel pour transformer et gérer une société aussi complexe que la nôtre en six mois et seulement à l’intérieur d’appareils politiques, qui plus est, sont toujours plus rongés par des intérêts "alimentaires" et identitaires (du moins, selon la perception d’un nombre croissant de citoyens). Il faut surtout faire contribuer les citoyens comme le fait Jean-Luc Mélenchon avec sa plate-forme et ses appuis locaux.

9) ",… qui écarterait de ce rassemblement des socialistes qui ont décidé de rompre avec la politique gouvernementale. Ce repli sectaire, aurait pour conséquence d’écarter ces millions d’électrices et d’électeurs qui ont cru que le « changement, c’était maintenant »."

Avec un socialiste comme Montebourg par exemple ? (cette hypothèse a été envisagée par Pierre Laurent lors d’une émission sur LCP), avec des socialistes qui avaient voté le budget du gouvernement ? Avec des socialistes qui n’ont pas voté la motion de censure ? Peut-on considérer comme sectaires des militants qui posent ces questions ? Évidemment non ! Il s’agit tout simplement ici d’honnêteté politique et de respect des électeurs.

Rappelons tout de même que l’orientation social-démocrate du PCF initiée par Robert Hue a conduit le PCF au bord du gouffre. Pierre-Laurent va-t-il continuer sur la même trajectoire ? Marie George buffet a su tirer les conclusions de ses échecs : ce n’est pas seulement une marque de courage mais surtout une preuve de son intelligence.

Annexe :

Lien Debonrivage :

Front de gauche : pour un bilan causal de ses divisions avant d’envisager quelconque reconstruction ou dépassement. http://www.gauchemip.org/spip.php?a...

Deux articles du magazine Fakir :

1) Medef et PS, 30 ans d’amour http://fakirpresse.info/medef-et-ps...

2) Qu’a voté votre député ? Même source. Vous pouvez télécharger, département par département les votes de votre député socialiste ou écologiste concernant les principales lois du gouvernement Hollande. Un document extrêmement gênant pour les politicards qui entretiennent la confusion et le flou. Cliquez ici pour avoir accès à ce travail très utile.

Quelques articles de Roger Martelli dans le magazine Regards.fr

1) Effondrement communiste en Seine-Saint-Denis. Voir article bilan de Roger Martelli

http://www.regards.fr/web/article/p...

2) Plus généralement, le recul important du PCF aux élections municipales de 2014

http://www.regards.fr/politique/pcf... sachez

3)Élections régionales 2015

"La gauche est à son niveau le plus bas depuis que les élus régionaux sont issus du suffrage universel. Elle a perdu un peu plus la moitié des sièges acquis en 2010. Ce recul est plus sensible pour le Front de gauche, qui perd les deux tiers de ses sièges, et pour les Verts qui en perdent les trois quarts"

http://www.regards.fr/qui-veut-la-p...

http://www.regards.fr/qui-veut-la-p...

3) Élections départementales . Résultat FG http://www.regards.fr/web/article/d...

4) Élections européennes 2014

http://www.regards.fr/web/article/e...

Hervé Debonrivage


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message