L’heure approche J’ai choisi Ségolène Royal (site Laurent Fabius)

mardi 3 avril 2007.
 

Il approche, le temps du vote. Moins de trois semaines maintenant. L’heure pour chacun de s’interroger sur le sens que nous comptons donner au 22 avril.

Qui est digne de cette charge, de cette fonction présidentielle si lourde ? Epouser son temps tout en, constamment, oeuvrant pour maintenir une liaison avec l’histoire.

Se garder des écueils mortels que sont le cynisme, le moralisme prédicant, l’indifférence, l’incompétence ou la tentation d’omniscience, tout en conciliant, impérativement la pratique politique et l’éthique.

La France, plus encore que l’ensemble du monde occidental et industriel, reste plongée, quels que soient les chiffres trafiqués et torturés, dans une grave crise économique. Avec l’émergence d’un monde multipolaire dont ni notre pays, ni l’Europe n’ont la certitude de constituer des acteurs majeurs.

Dans ces conditions, il sera très difficile de conduire la politique que l’on voudrait conduire. Il faudra tenir compte des éléments objectifs qui s’imposent à nous, sur l’emploi et le chômage par exemple. Mais il ne faut pas cesser d’avoir de l’ambition. Jamais.

Nous avons des convictions, et nous attendons des candidates et des candidats qu’ils en aient aussi, qu’ils les affichent, qu’ils se portent en eux et les incarnes.

Oui, il y a une nouvelle phase de l’expérience socialiste à tenter. Elle l’a d’ailleurs été, avec Français Mitterrand, puis avec Lionel Jospin sur beaucoup de plans. Il est impératif de continuer.

Mais en même temps, dans un monde ouvert et multipolaire, aux prises avec les ravages, partout, du libéralisme économique (au détriment des hommes et des femmes), aux frontières bien mieux ouvertes aux marchandises, aux richesses, et aux dictateurs qu’aux migants pauvres un monde dans lequel la décision politiques est soumise aux décisions prises par les grands possédants et que ceux-ci cherchent à quitter le pays avec leur argent dès lors qu’il y a la moindre menace sur leurs intérêts, le pouvoir économique devient très difficile a gérer pour le pouvoir politique.

Alors il nous faudra nous rassembler, nous, hommes et femmes de convictions, nous, républicains amoureux de notre pays et des valeurs qui l’ont fondé. Nous rassembler autour d’une personnalité, de gauche cela va de soit, puisque qui mieux que la gauche incarne ces valeurs et ces attentes ?

Je suis contre toute utilisation de l’arme de destruction massive qu’est censé représenter l’argument du "vote utile". A nous de faire partager nos convictions, de faire partager nos valeurs et celles portées par nos candidats. Nul besoin de faire la roue devant les électeurs : ils sont assez grands et indépendants pour se décider.

Cependant, pour ma part, et en conscience, si j’ai choisi Ségolène Royal, un peu contre elle-même, c’est pour porter des valeurs d’humanisme, de pragmatisme aussi, des valeurs de rénovation des moeurs politiques, et pour lutter contre ce qui se présente en face et qui constitue, il est difficile de ne pas le voir, un danger mortel pour les valeurs en quoi nous croyons.

Si j’ai choisi d’adhérer au pacte présidentiel que nous propose Ségolène Royal, c’est parce que je suis intimement convaincu qu’il peu apporter, aux citoyennes et aux citoyens de notre pays, beaucoup de réponses positives aux difficultés qui s’opposent à leur marche vers leur réussite, leur bonheur.

Parce que je pense, aussi, que c’est la candidate qui répondra le mieux, avec une Assemblée Nationale et un gouvernement résoluments de gauche, aux défis des cinq prochaines années.

A l’heure de vous décider, avez-vous fait votre choix ? Quelles sont vos attentes ? Pouvez-vous nous les expliquer ?


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