Cette procédure manque, selon nous, de fondement légal et constitue une atteinte à la légitimité démocratique de Mme Rousseff, re-élue à la présidence du Brésil en octobre 2014.

Nous soutenons Mme Dilma Rousseff dans sa dénonciation de "l’inconsistance et l’inadmissibilité” des raisons qui fondent cette demande de destitution, nous demeurons convaincus de son engagement pour le respect de la démocratie brésilienne et rappelons que le peuple brésilien a accordé sa confiance à Dilma Rousseff il y a un peu plus d’un an.

Confiants dans le travail de la Justice dans la poursuite des acteurs politiques impliqués dans des affaires de corruption, nous rappelons que des accusations de corruption pèsent contre Eduardo Cunha lui-même. La mise en place d’une procédure punitive aussi lourde qu’une destitution ne peut en aucun cas être le fruit d’un marchandage antidémocratique pour protéger les intérêts politiques de M. Cunha.

Dans ces conditions, et face à l’inconsistance des accusations, nous souhaitons affirmer de manière claire notre soutien à Madame Dilma Rousseff, et dénoncer les tentatives de déstabilisation à son encontre.

Djordje Kuzmanovic, Secrétaire national du Parti de Gauche en charge des relations internationales