Une autre politique, citoyenne, sociale, solidaire et écologique pour l’Aveyron

lundi 25 novembre 2019.
 

Projet de texte :

- discuté ce samedi 21 février en Assemblée des 76 candidats aveyronnais présentés ou soutenus par l’Union pour une Majorité citoyenne (PG, PCF, EELV, Ensemble...)

- en cours d’amendement puis de validation (vote électronique) par les 250 signataires de l’appel pour une majorité citoyenne

En Aveyron comme ailleurs, les conditions et la qualité de vie d’une grande majorité se dégradent. Nous subissons les politiques d’austérité, la forte augmentation du chômage, la suppression ou la diminution des services publics.

Les pratiques de la 5ème République, qui concentrent les pouvoirs entre les mains de quelques élus, souvent éloignés de la réalité du quotidien de leurs électeurs, font le bonheur d’une minorité au détriment de l’intérêt du plus grand nombre.

La réforme territoriale en cours va aggraver cette situation en concentrant les pouvoirs au niveau des métropoles et des régions, éloignant chacun d’entre nous des lieux de décision.

Aujourd’hui, il y a urgence et des solutions existent.

C’est pourquoi, citoyennes et citoyens de l’Aveyron, membres ou non d’associations, de collectifs d’habitant-e-s, de syndicats ou de mouvements et partis politiques, engagé-e-s dans la vie de notre département, avons choisi de nous rassembler pour proposer une véritable alternative citoyenne, sociale et écologique départementale, indépendante des partis membres du gouvernement lors des élections des 22 et 29 mars 2015. Ensemble, nous nous engageons à construire une nouvelle dynamique concrètement ancrée à gauche et dans l’écologie pour rompre avec l’austérité.

Notre département doit agir pour plus de justice, de solidarité, d’écologie et de démocratie, défendre les services publics, relocaliser les productions, soutenir les initiatives créatives au plan associatif, social et culturel.

Nos élu-e-s rendront compte de leurs actions, s’appuieront sur des Assemblées citoyennes et organiseront des consultations populaires autant que nécessaire ; ils/elles ne cumuleront pas les mandats. Nos élu-e-s reviendront régulièrement pour rendre compte et associer les citoyennes et les citoyens à leurs actions.

Nous pensons qu’une nécessaire reprise en main par les citoyen-ne-s des affaires qui les concernent est devenue incontournable. Nous sommes capables de réaffirmer la souveraineté populaire. Nous sommes capables d’agir ensemble pour réaffirmer qu’en démocratie c’est le citoyen qui doit décider.

Le département de l’Aveyron dispose des atouts pour à la fois répondre aux besoins vitaux, aux exigences de dignité des personnes et engager la transition écologique indispensable. L’action du conseil départemental peut être réorientée pour permettre à tou-te-s, une vie meilleure.

Nous voulons agir pour ne plus subir !

Ainsi, notre projet départemental a été rédigé de jour en jour dans des forums et des assemblées citoyen-ne-s durant lesquels chacun a pu s’exprimer sans crainte d’être raillé-e ou moqué-e, et librement.

Nous appelons à ce que ces forums et ces assemblées citoyen-ne-s ouvert-e-s se poursuivent et se développent avec une orientation écologique et solidaire.

La réforme territoriale semble, à cette étape, maintenir le département de l’Aveyron. Les compétences du conseil départemental resteront encore larges : action sociale, transports, éducation, culture, économie, agriculture, habitat, secours-incendie…

Notre projet propose à partir des moyens d’action du Conseil départemental de nouvelles réponses sociales et solidaires, économiques, écologiques et démocratiques.

I - Des solutions sociales et solidaires

Les inégalités provoquent des situations de détresse sociale inacceptables dans un pays riche comme la France. En l’absence de réponse publique à la hauteur, se développent des réactions de repli sur soi, de communautarisme, de désignation de boucs émissaires, l’opposition entre actifs menacés et précaires. Par ailleurs, nos territoires ruraux sont obligés de se battre sans cesse pour le maintien de leurs services et sont confrontés aux baisses des dotations de l’état.

Si la chute de la démographie de l’Aveyron est enrayée, c’est au bénéfice principal du Grand Rodez. Le reste du département se désertifie.

Notre société s’est construite sur la solidarité. Cela reste une force pour notre avenir.

Or, le département de l’Aveyron se contente d’appliquer ce que lui ordonne la loi (APA, RSA, handicap…) mais ne mène aucune politique locale volontariste qui permette vraiment de lutter contre la précarité. D’ailleurs, le Conseil général de l’Aveyron consacre 16% de moins à l’action sociale que les autres départements de Midi-Pyrénées.

Nous proposons donc de maintenir et développer les solidarités, particulièrement pour les populations les plus précaires, de réduire les inégalités entre les populations et entre les territoires.

Nous proposons que tout projet départemental conduise à plus d’égalité et de solidarité entre citoye-nne-s, mais aussi entre les villes, les territoires plus ruraux.

D’autre part, les financements des biens et services publics indispensables à la qualité de notre vie individuelle et collective (éducation, santé, action sociale, culture, etc.) doivent garantir un égal accès de tous à des services de qualité aussi bien dans les villes qu’en en milieu très rural.

Nous renforcerons la politique sociale du département par une gestion humaniste et solidaire en l’axant sur la satisfaction des droits fondamentaux dans tous les domaines (logement, hébergement, petite enfance, vieillesse, handicap, perte d’autonomie, santé…) notamment en revalorisant l’Allocation Personnalisée d’Autonomie et en renforçant les aides en vue du maintien des personnes âgées à domicile.

Défendons nos services publics

La réduction des postes et heures d’enseignement, le service public postal aveyronnais qui perd son centre de tri, les lignes SNCF menacées, le train de nuit pour Paris en sursis, les hôpitaux qui sombrent sous des logiques comptables…

Résistons aux politiques d’austérité qui font de notre département un territoire en voie de désertification. Pour cela, mobilisons et impliquons les populations car les élus sont souvent démunis pour sauver les écoles, bureaux de postes, trains et gares, hôpitaux de proximité…

Contribuons au refus de la privatisation des barrages hydroélectriques

Réhabilitons aussi la notion de Service public au Conseil Général, qui pâtit du plan de suppression de 122 postes imposé par M. Luche et sa volonté de privatiser une grande partie de la politique de l’enfance.

Développons les services publics de proximité en particulier dans les zones rurales et les quartiers ou secteurs urbains que l’État et les institutions publiques ont déserté depuis des années. Ouvrons des centres de santé pratiquant le tiers payant pour assurer l’accès à la santé pour tous.

Luttons contre la précarité

Nous travaillerons à une unification et une simplification des dispositifs dans la perspective de créer un véritable bouclier social, comme rempart à la pauvreté.

Nous établirons en priorité un véritable Plan Départemental d’Insertion, laissé pour l’instant à quelques réflexions générales (« favoriser le droit commun ») et à des logiques de contrôle.

Le logement est une préoccupation majeure de la population. Nous agirons pour améliorer l’accès et la réhabilitation des logements.

Accompagnons les familles pour plus d’égalité

Renforcer le budget dévolu à la solidarité, notamment en faveur des personnes âgées, de l’enfance et des familles en difficulté.

La première priorité, c’est de permettre aux personnes âgées de vivre dignement, entourées et soignées chez elles ou en maison de retraite.

Il faut créer des emplois publics pour développer les services nécessaires (portage des repas, aides ménagères, aides-soignantes, auxiliaires de vie sociale).

Le prix du maintien à domicile et d’hébergement en maisons de retraites sera diminué. L’aide du Conseil général à la construction de maisons de retraites sera rétablie pour diminuer le coût pour les résidents.

Le département doit devenir un acteur majeur d’un grand service public de service à la personne.

Nous engagerons un rééquilibrage du dispositif d’hébergement des personnes âgées vers le public et l’associatif agréé à l’aide sociale.

Pour la petite enfance, nous favoriserons l’accès à un mode de garde adapté à chaque famille.

Le département développera une politique en direction de la jeunesse pour lui permettre de conquérir son autonomie dans tous les domaines de la vie. Nous renforcerons les moyens de la Mission locale pour l’accompagnement des jeunes dans leur projet de formation et d’emploi. Nous lutterons contre le décrochage scolaire avec l’inspection académique et les acteurs associatifs.

Collèges

Les collèges doivent rester de la responsabilité des départements. La proximité dans le domaine éducatif assure le lien et la cohésion sociale, encore plus nécessaire dans une période de crise où l’éducation doit redevenir une priorité.

La gratuité du transport scolaire a été supprimée par M. Luche en 2013, elle sera rétablie.

Une nouvelle politique de tarification des cantines sera pratiquée pour plus d’égalité et assurer à chaque collégien au moins un repas équilibré par jour.

Le principe de laïcité deviendra la règle, conformément à la loi. Le financement des collèges privés deviendra transparent et se limitera aux obligations légales.

Une nouvelle politique de transports

Portons une nouvelle politique des transports départementaux permettant à tou-te-s de se déplacer selon ses besoins en améliorant l’offre sur tout le territoire et en proposant la gratuité ou un prix modique au nom du droit à la mobilité et pour diminuer les nuisances et le coût environnemental.

Assurons le droit à l’émancipation pour tous

Nous soutiendrons les initiatives associatives et socioculturelles qui sont mises à mal par les politiques d’austérité. Les associations, culturelles, sportives et d’éducation populaire, sont en danger.

Actuellement, le Conseil général a une approche rétrograde de ces sujets, voulant par exemple supprimer toutes les aides à la culture.

Nos candidats proposent de conforter la place des associations, de sécuriser leur financement, de soutenir l’emploi associatif et le bénévolat.

Nous renforcerons les moyens pour l’émancipation de chacun-e par le développement des politiques associatives, culturelles, sportives et éducatives, en particulier en milieu rural.

Les tarifs de l’école de musique départementale n’empêcheront pas d’en assurer l’accès à toutes les familles.

Nous mettrons en place une carte familiale qui permette d’accéder aux activités sportives, culturelles selon les moyens de chacun.

II - Des solutions économiques

Notre département est plus touché que les autres par l’augmentation du chômage. Nos jeunes partent, espérant assurer leur avenir. Des entreprises pourtant rentables ferment (Espalux, ITA…). Le pouvoir politique s’est peu à peu dessaisi de ses moyens qui assuraient le maintien et la reprise des activités économiques. Les politiques d’austérité créent plus de chômage, de précarité, de concurrence entre les territoires et finalement de désertification. Nos candidats s’opposent à la baisse de la commande publique qui réduit les carnets de commande des entreprises

Des alternatives existent. Il s’agira d’organiser et soutenir la croissance de l’activité dans les secteurs créateurs d’emplois et contribuant à la transition écologique.

La priorité sera donnée au maintien des emplois et à la relocalisation de l’économie au plus proche des territoires pour créer des emplois et réduire la dette écologique provoquée par les temps de transport. Les circuits courts (rapprocher les producteurs des consommateurs) permettront en effet de limiter au maximum les flux de marchandises et réduire ainsi le coût écologique de l’activité humaine ; c’est favoriser le lien de confiance entre le producteur et le consommateur et ainsi bénéficier économiquement au territoire où l’on vit.

Ce modèle économique reposant sur des logiques de filières locales est devenu impératif pour l’économie de nos territoires. La seule notion de « compétitivité » économique ne peut en effet que reléguer les territoires ruraux à des zones de second rang. Nous avons des atouts à exploiter : notre agriculture et la filière bois notamment.

Soutenons l’emploi et les entreprises menacées de fermeture, en aidant à leur reprise par les salarié-e-s ou en favorisant leur reconversion. La priorité sera donnée au rachat par les salariés en cas de cession d’entreprise.

Favorisons les aides aux productions locales génératrices d’emplois non délocalisables dans l’artisanat, l’Économie Sociale et Solidaire, l’industrie, les services et l’agriculture.

Nous soutiendrons le développement de l’économie sociale et solidaire (pour laquelle l’utilité sociale est l’objectif premier et le bénéfice le moyen de développer le projet collectif) dont la gouvernance démocratique assure la primauté des coopérateurs sur les intérêts financiers.

Les outils d’accompagnement des entreprises seront orientés vers les PME (Petites et Moyennes entreprises) et les TPE (Très Petites Entreprises) qui constituent le principal maillage économique de nos territoires.

Des règles sociales et écologiques seront définies pour les aides publiques et les marchés publics. Nous favoriserons l’installation d’artisans, de petits commerçants, d’entreprises de services sur les communes rurales. Toutes les aides attribuées aux entreprises feront l’objet d’un contrôle par une commission réunissant les syndicats et des élus départementaux.

Nous soutiendrons le développement des circuits courts entre producteurs et consommateurs.

Nous favoriserons le développement de l’économie circulaire où les déchets des uns sont les ressources des autres, où le schéma n’est plus : extraire (des ressources) – produire – consommer – jeter, mais : réutiliser (des déchets) – transformer – consommer – recycler.

L’agriculture paysanne et biologique sera privilégiée car c’est elle qui crée des emplois et non l’agriculture productiviste.

La qualité des produits sera recherchée en s’opposant aux projets agricoles intensifs (porcheries, veaux en batterie…).

L’approvisionnement alimentaire local sera organisé pour les restaurants collectifs existants (écoles, hôpitaux, administrations…) avec des cahiers des charges incluant : qualité des produits et terroirs (AOC, AB, signes de qualité régionaux), le bilan carbone, la transparence du prix payé aux producteurs.

Les jeunes seront aidés à l’installation et la reprise d’exploitations facilitée. Le département mettra en œuvre des politiques adaptées en direction du foncier (préemption auprès de la SAFER, fermes relais…). Développons le tourisme en particulier le tourisme populaire en aidant les projets de centres de vacances, gîtes et chambres d’hôtes

III - Des solutions écologiques

Nous sommes menacés par la crise écologique. Le changement climatique a déjà commencé et il est urgent d’agir. Notre planète est à bout de souffle. L’eau devient un bien rare et fragile, la biodiversité décline, l’air et les sols deviennent de plus en plus pollués. L’Aveyron n’est bien sûr pas épargné. Préserver l’environnement, lutter contre les pollutions et favoriser la biodiversité sont essentiels pour que demain nous ne vivions pas dans un monde complètement dégradé.

L’action du Département est moyenâgeuse. Nos déchets sont par exemple envoyés dans le Tarn à Graulhet, ce qui génère une gabegie financière de 3 millions d’euros et un coût écologique important. Pourtant, l’écologie est aussi un facteur de développement économique, notamment dans le secteur des logements, neuf et anciens. Les emplois à créer dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie, la rénovation de l’habitat, les transports et la mobilité, la protection de l’environnement… sont des emplois non délocalisables et d’avenir.

En Aveyron, les dépenses énergétiques consacrées aux déplacements représentent une dépense double que le reste dans le reste de la France. Il est donc nécessaire d’aménager les territoires, de créer des emplois au plus proche des lieux d’habitation, de développer les transports collectifs, le co-voiturage et les modes doux de déplacement.

Nous mènerons des politiques publiques volontaristes, pour la gestion publique de l’eau et des déchets, recycleries, pour développer les énergies renouvelables et la production locale d’énergie, les transports publics sur tout le territoire, pour réintroduire l’agriculture dans l’espace urbain et soutenir une agriculture paysanne de proximité, pour favoriser les circuits courts et pour accompagner les communes vers une gestion des espaces verts sans pesticides.

Nous proposons de diminuer notre consommation énergétique grâce à des travaux d’économie d’énergie et de lancer un grand plan de rénovation de l’habitat pour lutter contre la précarité énergétique. Des foyers à énergies positives seront développés.

Encourageons l’exemplarité environnementale et aidons à la préservation de la biodiversité. Soutenons et amplifions la transition énergétique notamment dans le cadre de la rénovation des collèges (haut niveau performance énergétique et mise en accessibilité handicap).

Créons un office foncier départemental, pour pouvoir agir en faveur de la biodiversité, du logement écologique, d’un artisanat et d’une agriculture paysanne et biologique.

Favorisons la réutilisation des matériaux de construction notamment de la pierre

Nous soutiendrons les filières s’orientant vers la transition écologique (bois, jouets, agro-alimentaire…)

Donnons la priorité à la gestion publique de l’eau, de l’assainissement et à la préservation des ressources naturelles en eau dans l’Aveyron Stoppons l’utilisation des sols par l’urbanisation afin de développer une agriculture bio ou paysanne, créatrices d’emplois et respectueuse de l’environnement.

Développons les transports collectifs et les déplacements doux.

Rompons avec le productivisme agricole en passant d’une orientation tournée vers l’exportation, aux circuits courts (soutien aux AMAP, magasins de producteurs, commandes publiques pour ces réseaux-là…)

Le scandale que l’Aveyron exporte ses résidus non-recyclables doit cesser.

Nous mettrons en place un plan climat départemental ainsi qu’un plan de prévention des déchets.

IV - Des solutions démocratiques

Nous nous opposons à la réforme territoriale qui éloigne encore davantage les citoyens et les citoyennes des lieux de décision.

La succession des affaires et le clientélisme ont creusé un véritable fossé entre les politiques et les citoyen-nes. En Aveyron, alors que les budgets du département étaient sacrifiés pendant des années, 3 millions d’euros ont été octroyés à certains projets communaux, à la veille des élections sénatoriales.

3 millions d’euros sont également aspirés par la gestion de l’aéroport de Rodez, pour permettre au Conseil Général d’être le seul décideur, le tout pour des prix exorbitants et des vols défaillants.

Il est temps que nous, citoyennes et citoyens, reprenions la main car la politique ne doit pas être l’affaire de quelques-uns. Les citoyen-nes doivent être acteurs et décideurs des choix qui impactent leur vie. C’est à nous les citoyen-nes, de construire la société nous voulons vivre : une société plus juste, plus éthique, plus équilibrée, plus conviviale.

Nous mettrons fin au clientélisme très présent dans les aides accordées par le Conseil Départemental aux collectivités locales (la moitié des conseillers généraux sont des Maires).

Nous appliquerons le non-cumul des mandats. Le non cumul des mandats est essentiel à la participation des citoyen-nes dans la vie de la cité.

La signature de la charte Anticor par les candidat-es les engagera à respecter scrupuleusement plusieurs règles éthiques.

Nous rétablirons un lien démocratique entre les élu-es et les citoyen-nes qui seront tenus informés de l’activité du Conseil Départemental en toute transparence.

Des assemblées citoyennes régulières permettront les débats et l’association des habitant-es et des organisations de la société civile aux décisions des élu-es.

Des référendums locaux seront organisés sur les sujets importants, en particulier ceux qui impactent l’environnement.

Des fonctionnements plus démocratiques seront développés à tous les niveaux notamment à travers la transparence et le contrôle par les citoyen-nes dans l’attribution des aides, subventions, logements HLM, etc.

Favorisons la co-gestion des projets et des services publics départementaux avec les usagers, consommateurs, syndicats et associations

Renforçons le dialogue social au sein de la collectivité départementale et élaborons des projets de service public en confiance avec les agents territoriaux.

Nous refuserons la privatisation des services publics départementaux au travers de délégations de service public.

Pour protéger notre territoire, notre démocratie locale et nos normes sociales, environnementales et sanitaires, nous déclarerons le département de l’Aveyron « Hors Grand marché transatlantique ». En effet, si le traité de libre échange des marchandises et des services entre l’Union européenne et les Etats-Unis était signé, cela mettrait en danger l’ensemble de nos services publics, de la commune à l’Etat, en passant par notre département.

Annexe : Charte des candidat-e-s « Aveyron Majorité Citoyenne »

Les élections départementales sont l’occasion d’expérimenter de nouvelles pratiques politiques pour remettre le citoyen au cœur des décisions qui les concernent. « Aveyron Majorité Citoyenne » construit une relation entre les citoyens et les élus qui vise à réaffirmer la souveraineté des citoyens sur les affaires publiques.

La démarche des assemblées citoyennes a pour but de développer une culture du débat et de l’écoute, de renforcer le pouvoir d’agir des citoyens.

Ces élections sont l’occasion pour les candidat-e-s de faire preuve d’exemplarité et d’éthique aussi bien avant l’élection que pendant l’exercice de leur mandat.

C’est pourquoi les candidat-e-s qui porteront cette démarche s’engagent sur les principes suivants :

- respecter les orientations de l’appel pour une majorité citoyenne en Aveyron publié le 7 janvier 2015 sur le site www.majorite-citoyenne-12.fr

- le programme porté dans le canton doit être compatible avec le texte « Une autre politique citoyenne, écologique et sociale en Aveyron »

- le candidat s’engage à respecter la méthode reposant sur l’implication citoyenne et la co-élaboration en faisant de l’Assemblée citoyenne de canton le lieu de construction collective et de décision de la campagne

- signer et respecter la charte ANTICOR Départementales 2015, contre la corruption et pour l’éthique en politique notamment : sur le non-cumul des mandats ; sur la transparence et la lutte contre les conflits d’intérêt

Les candidats, s’ils/elles sont élu-e-s, s’engagent à :

– Participer aux assemblées citoyennes sur le canton

- Informer l’Assemblée citoyenne de l’ordre du jour et des projets du Conseil départemental

– Exercer le rôle de lien entre les assemblées citoyennes et le conseil départemental en rendant compte régulièrement de son action

- L’Assemblée citoyenne pourra faire des propositions, elle aura un rôle de contrôle et d’évaluation

- L’élu rendra compte de son action à chaque Assemblée citoyenne

- L’Assemblée citoyenne s’engagera aux côtés de l’élu pour porter les projets portés dans la campagne électorale, par exemple pour déclarer le département « Hors Tafta »

– Organiser des consultations populaires chaque fois que nécessaire, pour réaffirmer par la pratique, le principe de la souveraineté populaire

- Associer les habitants et s’appuyer sur leur mobilisation quand c’est nécessaire

- Soutenir les initiatives de solidarités sociales, de respect de l’environnement et de développement durable

- S’appuyer sur la richesse du tissu associatif et de l’engagement citoyen pour mettre en œuvre le mieux vivre au quotidien

- Rendre publique leur présence dans les différentes instances de représentation ainsi que leurs indemnités liées à leur fonction dans divers organismes (SEM, syndicats mixtes, associations, parcs et PNR…)


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