Sous le soleil, la Fête de l’Humanité a fait mieux que le plein

samedi 20 septembre 2014.
 

Dès le vendredi, on devinait que ce serait un moment très fort. Car d’habitude, ce jour-là, le soir, à l’heure de l’inauguration des stands, les allées sont très faiblement remplies jusqu’à l’heure du concert. Ce vendredi pourtant, il y avait foule déjà.

Le samedi et le dimanche, ce fut un pullulement d’une densité incroyable. Le soleil n’explique pas tout. Et j’en suis le premier surpris.

Après l’année désastreuse que nous avons vécue entre les municipales et les élections européennes, sous les coups de l’ultra droitier gouvernement Valls, je m’attendais à une ambiance morose.

Ma surprise a été de voir que tel n’était pas le cas. Je suis passé dans assez de stands et j’ai bavardé avec assez d’équipes militantes pour m’être rendu compte qu’un autre état d’esprit régnait. D’abord, il n’y avait aucune acrimonie entre militants. Ni contre moi. J’aurais compris qu’il y en ait partout où les camarades n’ont pas fait le même choix d’autonomie que nous à propos de municipales. J’ai eu le sentiment que ce moment est déjà dépassé. J’en suis réconforté. J’invite tous nos camarades à faire de même. Il faut impérativement passer à la suite. Et pour cela, il faut une fois de plus se regrouper.

J’ai senti une grande attention, beaucoup de gravité. Et surtout une soif de comprendre extraordinaire. Au stand du PG, les livres de nos collections de formation partaient comme des petits pains. Mon discours expliquant le mot d’ordre de sixième République a été suivi sous un soleil de plomb dehors et une chaleur étouffante dedans sans un départ en cours de route. Ce sont de tous petits signes mais de très bons signaux.

On ne mène jamais un combat gagnant avec des vaincus d’avance. Ce n’est pas cela que je vois dans nos rangs.


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