Hollande Merkel, symboles d’une collusion

jeudi 15 mai 2014.
 

Le PS et la droite gouvernent ensemble l’Europe. Ils gouvernent 16 pays sur 28, dont l’Allemagne. Et quoi qu’en dise le pétaradant Manuel Valls a la télévision, ça ne change absolument rien de voter Schultz ou Junker, social-démocrate ou conservateur. Rien ! C’est la même chose et c’est eux qui le disent eux-mêmes, ce qu’aucun assistant de Manuel Valls n’a dû relever. De même, le vote à ce sujet n’a aucune valeur particulière

. En effet, de toute façon, le parti dont Jean Christophe Cambadélis est le vice-président, le PSE, a décidé de rencontrer le parti de Junker et celui des libéraux sitôt l’élection achevée pour proposer un candidat en commun à la tête de la Commission. A supposer que les socialistes français n’en soit pas d’accord, cela n’a non plus aucune importance. La dernière fois ils avaient déjà fait le sketch « voter PS contre Barroso ». Résultat ? Seuls les socialistes français votèrent contre lui et tous les autres socialistes de toute l’Europe votèrent pour lui. Le parti de Hollande étant la risée du continent, on ne voit pas que son influence lui permette de faire mieux que de se ridiculiser une nouvelle fois. Et après tout cela en toute hypothèse tout ce petit monde a déjà un programme commun en Europe : GMT (Tafta) et austérité.

Si Hollande avait voulu profiter de la séance de canotage il aurait pu s’intéresser publiquement au Grand Marché Transatlantique. Sujet dont il n’a dit mot ni miette que ce soit. Sauf dans des journaux comme « Le Monde », dans une tribune signée avec le président des Etats-Unis. Telle est la nouvelle démocratie. L’entre-soi se parle à lui-même dans son journal. Le peuple ? Du terreau de populisme. Sans entrer sur le fond, juste se souvenant qu’il préside la deuxième population et économie du continent, il aurait dit un mot. Juste un mot sur la méthode. On se réveille François ! Pendant que madame Merkel te fait admirer les remous, les mauvais coups continuent : la Commission, par les intrigues du commissaire chargé du dossier, veut empêcher que le GMT soit soumis à la ratification de chaque parlement national. Alors ? Il en pense quoi le président de la République française ? Sans doute rien. Ou, comme il l’a dit, qu’« aller vite n’est pas un problème, c’est la solution ! » Sinon, dit-il, les gens vont avoir des peurs, et ainsi de suite. Pour Hollande, ce qui fait souci, c’est que les gens se fassent des peurs.


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