Après les élections municipales, le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes a abordé la question de la Métro à partir d’une double volonté
• Rester fidèle à notre démarche grenobloise, c’est à dire refuser la logique des places au profit d’un accord politique sur le programme.
• Être dans la majorité politique susceptible de se dégager pour avoir les moyens de mettre en œuvre notre programme à Grenoble.
Groupe politique le plus important, nous nous sommes employés à convaincre les uns et les autres de la justesse de nos propositions pour les habitants de la Métro.
Ainsi, nous avons rencontré l’ensemble des partenaires avec lesquels nous pouvions construire une nouvelle majorité :
• le groupe Communiste,
• le groupe dit "des petites communes"
• le groupe du Parti Socialiste.
Après des jours de négociations, nous avons trouvé un accord programmatique accepté par les quatre composantes ( Petites communes, PS et nous). Nous avons trouvé un équilibre, accepté par tous, en termes de responsabilités attribuées à chacune des composantes.
Malheureusement, il n’a pas été possible de s’entendre sur le nom du candidat à la présidence de la Métro. Deux candidats étaient en lice :
• Jacques NIVON représentant le groupe des petites communes,
• Christophe FERRARI représentant le groupe PS.
De leur côté les communistes ont soutenu la candidature de Jacques NIVON (Maire de la commune de Champ-sur-Drac) présentée au nom des petites communes et dont tout le monde sait qu’il s’agit d’un regroupement ayant pour seul dénominateur commun le fait d’être "petites communes". Pour le dire autrement et plus brutalement il y a dans ce groupe des gens de gauche et même FDG et des gens … de droite.
Un tel attelage hétéroclite n’était pas envisageable pour nous. Et à partir du moment où nous avions un accord programmatique, nous avons refusé l’aventure et proposé une primaire interne à nos quatre groupes pour éviter que ce ne soient les conseillers communautaires de droite qui désignent le président de l’agglomération de gauche que nous souhaitions.
Trois groupes étaient d’accord pour cette primaire interne mais Jacques NIVON et le groupe des petites communes l’ont refusée. Dès lors tout s’est joué en séance du Conseil communautaire.
Lors du 1er tour C. FERRARI est arrivé en tête. Ainsi, Jacques NIVON, battu, (son score indiquant qu’en effet des éléments de son groupe n’ont pas voté pour lui !) a accepté de retirer sa candidature et de voter pour C. FERRARI…
De notre point de vue, le contenu de la plateforme commune était primordial et nous avons préservé l’essentiel d’un vrai projet citoyen, de gauche et écologique.
Pour ceux qui n’auraient pas le courage de lire les 6 pages de programme rédigées dans un style peu combatif, en voici l’essentiel :
• Réaffirmation de l’importance de l’échelon communal.
• Service Public de l’eau (avec régie, tarification sociale et premiers m3 gratuits).
• Service Public local de l’énergie englobant la Compagnie de chauffage et GEG.
• Outil public de construction de logements pour la maîtrise des prix.
• Emploi et économie : conditionalité des subventions, soutien à l’ESS, économie circulaire et lutte contre les paradis fiscaux.
• Déplacements : interconnexion des réseaux (tram-train, cable, …), tarification allant jusqu’à la gratuité.
Il reste maintenant aux élu-e-s à se mettre au travail au service des habitants de la Métro.
Le Parti de Gauche y contribuera.
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