Celui-ci ordonne notamment la fin des subventions aux produits de base (les « caisses de compensation »), la libéralisation des secteurs bancaires et de l’énergie, et une baisse de l’impôt sur les sociétés.

Il s’agit des mêmes réformes libérales qui ont conduit partout où elles ont été menées à une explosion de la misère et des inégalités, sans pour autant rétablir l’équilibre budgétaire qu’elles prétendaient viser. Ce programme ne peut aboutir qu’à une explosion de la dette et à une plus grande dépendance de la Tunisie vis-à-vis de ses créanciers.

Les vautours de l’UE et du FMI espèrent profiter de la fragilité politique de la Tunisie pour imposer leurs projets austéritaires. Mais le peuple tunisien ne se laissera pas faire ! La résistance s’organise, dans la rue et dans les usines. Et pour contrer la pensée unique des médias oligarchiques proclamant qu’il n’y a pas d’alternative, nos camarades du Front Populaire ont proposé un budget alternatif applicable dès maintenant.

Le Front Populaire propose notamment de suspendre pendant 3 ans le paiement de la dette, le temps d’effectuer un audit de celle-ci. Il prévoit également de taxer les bénéfices des entreprises pétrolières, et d’employer les marges ainsi dégagées à la création de 60.000 emplois dans des projets à visée écologique et sociale (raffineries, unités de recyclages,…).

Un tel projet, qui garantit à la fois l’intérêt général et l’indépendance nationale, pourrait attirer l’adhésion massive du peuple tunisien, et plus largement inspirer les peuples de toute la région victimes de l’austérité imposée par les vautours de l’UE et du FMI. Plus que jamais, le combat des tunisiens est notre combat !

Commission Maghreb-Machrek du Parti de Gauche