L’Egypte complète sa révolution et fait échouer le projet du "grand Moyen-Orient"

samedi 24 août 2013.
 

Les événements qui se déroulent depuis le 30 juin ont révélé la véritable position des Frères musulmans et des partis de l’Islam politique qui appartiennent à la contre-révolution et au plan américain de morcellement de la région qui a déjà divisé le Soudan et qui a démoli l’Irak, qui déchire la Syrie, la Libye et le Liban. Ce plan s’appuie sur l’Islam politique afin de poursuivre les politiques qui visent à maintenir le peuple égyptien dans la pauvreté et la dépendance ; à verser le sang du peuple égyptien et des peuples arabes pour réaliser ce projet, diviser la région, attiser les luttes confessionnelles dans le but d’assurer son hégémonie et de démanteler les Etats de la région.

La vigilance de la Révolution égyptienne et de ses forces vives ont coupé la route devant ce projet barbu visant à instaurer la dépendance du pays ; elles ont transformé la situation en une lutte pour le renforcement de l’indépendance nationale, en lançant un appel au peuple pour rejeter l’aide américaine et refuser la dépendance à l’égard de la politique des Etats-Unis et de l’Europe ; pour réclamer l’arrêt des manœuvres militaires communes avec l’armée américaine ; pour réclamer le rétablissement de la souveraineté nationale sur le Sinaï et l’arrêt du projet d’installation des éléments d’Al Qaida dans le Sinaï, projet initié par les Frères musulmans dans le cadre du redessinement d’une nouvelle carte de la région.

Face aux pressions internationales, la politique égyptienne doit être fondée sur les intérêts de l’Egypte parce que les interventions de l’Amérique et de l’occident n’ont pas pour but de résoudre la crise mais ont pour but de l’approfondir. Ceci en introduisant le modèle syrien ou libyen ou irakien en Egypte et en créant une situation de double pouvoir, de poursuite d’une guerre interne d’attrition et en internationalisant la crise.

C’est pourquoi l’ancienne diplomatie adoptée par la présidence et le gouvernement et qui consiste en visites des émissaires internationaux ne peut plus fonctionner. La révolution du 25 janvier devait avoir pour conséquence la construction d’un nouveau réseau de relations internationales, la sortie de l’étau de l’hégémonie et de la dépendance et la construction de vraies alliances avec les alliés de la Révolution égyptienne : Etats, partis, mouvements altermondialistes.

L’Etat a pour devoir d’agir en tant qu’exécutant de la volonté populaire, en mettant un terme au terrorisme et en rétablissant la sécurité ; en veillant à ce que les forces de l’ordre s’en tiennent aux règles de conduite applicables à la protection des manifestants pacifiques ; et en adoptant les mesures les plus sévères à l’égard des groupes armés et des tentatives visant à répandre les troubles en attaquant les institutions de l’Etat et en s’en prenant aux citoyens non armés.

Le Parti de l’Alliance populaire socialiste condamne les attaques répétées contre les lieux de culte chrétiens, les maisons et les boutiques des citoyens chrétiens et considère que leur protection fait partie intégrante des tâches de l’armée et de la police qui ont été détournées par les batailles de dislocation des sit-in sur les places de leur devoir de protéger les bâtiments publics et les lieux de culte.

Les manifestations armées qui ont lieu aujourd’hui au Caire et dans un certain nombre des villes égyptiennes sous la direction des représentants des partis de l’Islam politique" et qui sont soutenues par les éléments des organisations djihadistes armés démontrent qu’ils font partie du plan impérialiste visant à démolir et dépecer la région ; nous sommes désignés pour être le théâtre de ces opérations qui visent à réaliser ce plan.

Face à cette crise, le Parti de l’Alliance populaire socialiste agit en vue de :

1- dissoudre l’Association des Frères musulmans, saisir ses biens et la considérer comme une association terroriste interdite.

2- refuser la formation des partis sur une base religieuse.

3- élaborer une constitution démocratique qui préserve les valeurs de la citoyenneté et qui affermit les devises de liberté et de justice sociale de la Révolution.

4- promulguer rapidement les lois de la sécurité sociale, du salaire minimum et maximum, des droits politiques, des libertés syndicales, des associations d’action civile, et la loi unifiée des sociétés coopératives.

5- publier au plus tôt un programme économique et social élaboré par le gouvernement qui définit les étapes de mise en œuvre de la justice sociale.

Nous allons œuvrer pour faire échouer le plan américano-sioniste

Nous allons agir pour la construction de l’Etat où règnent la liberté, la démocratie et la justice sociale

Parti de l’Alliance populaire socialiste

16/08/2013


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