"Coordination des collectifs unitaires antilibéraux" le 17 février

lundi 12 février 2007.
 

SAMEDI 17 FEVRIER 2007 de 9h30 à 18h00 en banlieue parisienne (lieu exact à confirmer)

Du 3 au 17 février

Le secrétariat désigné le 3 février s’est réuni le mardi 6, comme prévu Il a repris divers points de discussion de la réunion du 03 et précisé l’ordre du jour de la réunion de la coordination du 17.

Sa composition : France Coumian, Pierre Cours-Salies, Claude Debons, Delphine Dellalée, Monique Dental, Bernard Guibert, Pierre Laporte, Claude Leguerranic, Franck Mérat, Henri Mermé, Christian Picquet

Convocation et ordre du jour pour le 17 / 02

1- Validation de la composition de la coordination

2- Législatives

3- Meetings et animation de la campagne

4- Points divers (dont une proposition de méthode pour poursuivre le travail sur les 125 propositions, avec à l’horizon les Assises de l’automne)

RAPPEL :

Les frais de voyages sont pris en charge par les collectifs locaux, départementaux et les coordinations régionales.

On peut demander à la coordination parisienne et à celles des autres départements d’Ile de France de prévoir une participation aux frais.

LIEU :

En banlieue parisienne (lieu exact à confirmer)

Horaires : de 9h30 à 18h

Nous prévoyons un arrêt avec un buffet sur place entre 12h30 et 14h.

-  Eléments de débats issus du 3 février.

1- Composition de la coordination

Organisations, courants, sensibilités, réseaux

- Alternatifs : Henri Mermé + une autre personne

- Alterékolos : Francine Bavay et Bernard Guibert

- Convergence citoyenne (CCAG) : Marylène Cahouet et Pierre Cours-Salies

- Communistes unitaires : Isabelle Lorand + une autre personne

- LCR unitaires : Christian Picquet et Léonce Aguirre

- Objecteurs de croissance : Claude Leguerranic et un autre

- Mars : Eric Coquerel + une autre personne

- Gauche Républicaine : Pierre Carassus + une autre personne.

Deux réseaux ont proposé de s’y ajouter :

-  Collectif banlieue et immigration avec Bové
-  Collectif des indépendants électrons libres (CIEL)

Le secrétariat leur demande de s’exprimer avec des textes ad hoc. Si possible dans un délai permettant qu’ils soient diffusés avant le 17

Personnalités

Plusieurs membres de l’ex-CIUN ont demandé à faire partie de la Coordination.

Ils sont invités à faire savoir au secrétariat leurs intentions et, en ce cas, à être présents.

Coordinations de régions

Plusieurs plaintes ont été exprimées au sujet du nombre de membres de la coordination.

Le secrétariat propose d’augmenter d’une personne la représentation des régions suivantes :

Auvergne,

Basse-Normandie,

Bourgogne,

Bretagne,

Ile de France

Languedoc

Midi-Pyrénées

Rhône-Alpes

Cette proposition revient à corriger sans changer l’équilibre demandé dans la composition.

* voir le texte du 21 janvier à Montreuil (ci-joint)

Ont aussi été notés deux nécessités :

- 1) La nécessaire définition des coordinations et des mandats des déléguéEs, en lien avec une structuration provisoire,

- 2)La nécessité d’un travail exhaustif sur la situation exacte des collectifs, avec si possible une possibilité simplifiée de mettre en lien les collectifs locaux entre eux pour aboutir à des coordinations efficaces

2- Rapports entre campagne et coordination

A partir de la discussion du 3 février, la synthèse faite lors du secrétariat a fait apparaître un large accord. Qui ne fait que reprendre et préciser le texte adopté à Montreuil le 21 janvier.

Nous voulons que les collectifs décidés à poursuivre ... assurent la continuité du projet pendant et après la campagne présidentielle, c’est-à-dire la continuité d’un effort politique pour constituer une gauche unitaire alternative.

Durant la période de la présidentielle, l’existence de la candidature de Marie-George Buffet, au nom de son Parti, comme celle d’Olivier Besancenot, qui ne s’est jamais réclamé de la même démarche unitaire que nous, créent une situation où les risques de division, réels, doivent être limités afin de laisser possible notre volonté politique unitaire pour la suite.

Même si la majorité des collectifs et des militants se réclame de la candidature de José Bové, nous recommandons à tous d’accepter que les uns comme les autres fassent la campagne de leur choix. De très nombreux collectifs locaux ont d’ores et déjà trouvé des solutions qui leur permettent d’avoir des activités communes : débats, ^réparation des législatives. Des collectifs de campagne avec José Bové se sont ainsi constitués, pour cette activité, sans l’imposer aux autres membres des collectifs. Nous encourageons les militants apparus grâce à la candidature de José Bové à adhérer à notre démarche de construction à plus long terme : nous faisons connaître le texte Ambition et stratégie (actualisé par la déclaration adoptée à Montreuil) ainsi que le texte des 125 propositions en indiquant que cela forme un socle pour construire dans la durée.

Parallèlement à cette campagne pour la présidentielle, la mise sur les rails de la campagne pour les législatives doit permettre de consolider la perspective de construction politique à long terme, jusqu’aux autres échéances (municipales, cantonales, européennes suivantes qui seront de toute évidence un des enjeux de la présidentielle), avec la tenue des Assises de l’automne.

3- Sur les législatives

Nous constatons que cette question a été trop peu discutée à Montreuil les 20 et 21 ; nous jugeons donc tout à fait indispensable de reprendre, ci-dessous, le tex sur les législatives tel qu’il a été présenté à Montreuil. Nous le faisons suivre de quelques précisions apparues au cours du débat du 3 février et de la discussion du secrétariat.

Extrait du texte de la Déclaration du 21 janvier

Législatives

Pour les législatives, il faut nous en saisir, immédiatement, avec une grande énergie. Notre discussion au sujet de la présidentielle ne nous a pas permis de prendre suffisamment conscience, collectivement, des enjeux, des difficultés et des activités qu’elles représentent.

Tous les collectifs doivent donc en discuter, participer rapidement à leur prise en charge.

La campagne pour les législatives est de fait aujourd’hui en partie autonome des choix différents fait ou qui seront faits à la présidentielle.

Enjeux

À la charnière entre élections nationales et élections locales (qui suivront l’année prochaine) : municipales et cantonales.

Avec ou sans lien étroit à une campagne présidentielle, des candidatures aux législatives, nombreuses et fédérées, sont décisives pour construire la perspective de l’unité de toutes les forces antilibérales.

Une présence significative aux législatives créé les conditions d’une continuité de notre construction politique et de son effet dans le champ politique. Test pour une implantation de nos propositions, autour de militant-e-s choisi-e-s par les collectifs locaux.

Nécessité du rapport de force

Nous allons, dans la plupart des départements, proposer notre démarche alors que le PCF aura déjà choisi ses candidats. Cela ne doit pas nous arrêter.

Nous proposons de chercher à avoir le maximum de candidats que nous puissions présenter ou soutenir dans le cadre de notre démarche de rassemblement unitaire antilibéral et porteur de ce label.

Nous voulons que, dans la majorité des cas, cela soit des candidats choisis par les collectifs. Dans d’autres cas, il pourra s’agir de candidats déjà désignés par leurs organisations.

Pour cela, nous proposons que les collectifs s’engagent dès maintenant au niveau local dans des discussions avec les sections de la LCR, du PCF et avec les groupes de militants antilibéraux existants sur leurs territoires.

Dans le même temps, nous proposons que les coordinations départementales opèrent la même démarche pour s’assurer du respect de la diversité politique des candidats, de la parité et de la diversité des origines.

Soit un accord est possible et les candidats seront labellisés. Soit un accord est impossible et cela fera partie de la discussion d’un accord de répartition au niveau national avec la LCR et le PCF

Au niveau national, nous proposons de prendre contact immédiatement avec les directions de ces organisations pour leur proposer cette démarche.

En tout état de cause, nous estimons que la présence d’un maximum de candidats issus des collectifs est indispensable.

Dès ce week-end, un travail de commission doit permettre de faire un premier recensement des possibilités de présentation dans les départements.

Nous devons avoir un label commun, du matériel adapté, à partir des 125 propositions. Un travail de préparation spécifique sera donc à assurer, tant nationalement que régionalement.

Nous devons viser à une organisation de cette campagne législatives la plus présente possible nationalement et nous devrions, par exemple discuter de la possibilité d’aider par une conduite coordonnée de nombreuses tâches (publications, communiqués de presse, initiatives coordonnées...).

Voilà les éléments de construction d’un rapport de force pour les législatives que nous proposons au débat.

Notre discussion en secrétariat, le mardi 6 au soir, amène à souligner :

Le besoin d’effectuer un premier état des lieux des situations locales par le biais du questionnaire en annexe de ce texte

-  Une labellisation nécessaire, qui suppose une discussion : elle servira pour les candidat-e-s choisi-e-s par des collectifs et accepté-e-s par les autres ; ou pour des candidat-e-s proposées par d’autres organisations et jugé-e-s acceptables par les collectifs. Beaucoup de sortant-e-s sont dans ce cas. Pour que cette labellisation soit efficace il faut qu’elle soit discutée très tôt et dans un cadre départemental.

-  Nous voulons éviter, autant qu’il est possible, de mettre en concurrence plusieurs candidats antilibéraux dans la même circonscription. Cela suppose autant de fermeté que de souci de construction. Fermeté car nous ne pouvons pas nous laisser imposer des candidats de la division parce qu’ils répètent des formules proches des nôtres. Volonté unitaire afin de rechercher toutes les possibilités de rassemblement.

-  Soyons vigilants à permettre de prendre en compte divers cas locaux, mais aussi des situations de concurrence sans lesquelles notre courant pour une alternative unitaire à l’avenir ne saurait exister. Il faut donc suivre la démarche décrite dans le texte de Montreuil, ne prendre aucun engagement définitif sans une discussion au niveau départemental. Et préparer un fait simple : dans une grande partie des cas, une discussion nationale sera nécessaire afin de faciliter, dans la mesure du possible, une répartition des circonscriptions, avec la LCR et le PCF.

-  Nous écrivons tout de suite à la LCR et au PCF pour leur demander une rencontre à cette fin. La réunion du 17 permettra de fixer les mandats et la composition des délégations qui iront rencontrer ces deux organisations.

-  Nous centralisons l’ensemble des informations concernant les législatives. Tout élément utile pour un rapport est envoyé au plus tôt ; de même il faut veiller à ce que tous les collectifs répondent au questionnaire ci-joint, envoyé par ailleurs à tous les collectifs.

Des documents pratiques (cartes, sources administratives, conseils ...) seront envoyés aux collectifs dans les jours qui viennent.

Points divers :

Une discussion précise que le CIUN n’existe plus.

Une discussion précisera quels contacts unitaires réguliers et pratiques doivent être définis pour lier l’ensemble des composantes antilibérales.

Des informations sont données sur la possibilité de rencontres et de discussions avec l’association Pour la République Sociale (PRS).

En règle générale, le secrétariat se réunira le mardi soir ; pour des raisons particulières, exceptionnellement, il aura lieu lundi 12 au soir.


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