Non à la parade d’extrême-droite ce samedi 29 septembre à Paris

mardi 2 octobre 2012.
 

2) La manifestation des Jeunesses nationalistes a été interdite, les présents interpellés

Une semaine après les tentatives de rassemblement d’islamistes, cinquante-sept personnes ont été interpellées, ce samedi 29 septembre, après avoir tenté de se rassembler à Paris, en ignorant l’interdiction d’une manifestation d’un mouvement d’extrême droite, et quatre personnes ont été placées en garde à vue, a-t-on appris de source policière.

"Il y a eu une tentative de rassemblement sur le parvis de Notre-Dame et les personnes ont été immédiatement interpellées", a-t-on expliqué à la préfecture de police de Paris (PP). La préfecture de police avait décidé vendredi d’interdire la manifestation du mouvement des "Jeunesses Nationalistes" prévue samedi à 14 heures à Paris qui souhaitait protester contre les "zones de non-droit" et le "racisme anti-blanc". A 14 heures sur cette place, un important dispositif de sécurité, composé d’une quarantaine de fourgons de la gendarmerie et des CRS, avait été tout de installé.

Quatre militants en garde à vue

Toutes les personnes qui ont tenté de se rassembler sur le parvis ont été interpellées, selon la préfecture de police.

Le leader de ce mouvement, le conseiller régional de Rhône-Alpes Alexandre Gabriac a été placé en garde à vue "pour avoir appelé à participer à une manifestation interdite", a précisé cette source. Deux autres personnes ont également été placées en garde à vue pour "port d’arme prohibé" et une autre pour "outrage et rébellion", selon cette source.

Le mouvement des "Jeunesses Nationalistes" a été lancé en octobre 2011 par Alexandre Gabriac, exclu du FN en avril 2011 après la diffusion d’une photo le montrant en train de faire le salut nazi.

Ce groupuscule a dénoncé dans un communiqué une "répression" qui "montre non pas la force mais la faiblesse d’un régime aux abois" alors que les manifestants souhaitaient "exprimer leur révolte la plus légitime face au racisme anti-blancs".

A Lyon, une manifestation de ce mouvement prévue le 23 juin avait également été interdite, mais 200 militants s’étaient rendus sur le lieu de rassemblement et 58 personnes avaient été interpellées.

Rassembler les "décus" du FN

Peu après la décision de la préfecture de police de Paris d’interdire la manifestation de samedi, Alexandre Gabriac avait expliqué qu’il n’avait dorénavant "pas beaucoup d’autre alternative que d’entrer dans l’illégalité".

Interrogé sur sa présence à Paris samedi malgré l’arrêté d’interdiction, Alexandre Gabriac avait dit qu’il ne s’interdirait pas de faire ce qu’il croyait "bon pour mon mouvement et pour ma liberté d’expression".

Le mouvement "Jeunesses Nationalistes" souhaite rassembler des militants "déçus" ou "purgés" par le FN, qui ne se reconnaissent plus dans le Front national en raison notamment de la stratégie de "dédiabolisation" de sa présidente Marine Le Pen, avait expliqué M. Gabriac le jour du lancement de ce mouvement.

Source :

http://tempsreel.nouvelobs.com/soci...

1) Non à la parade d’extrême-droite ce samedi 29 septembre 2012 à Paris

Le MRAP demande l’interdiction de la manifestation d’extrême-droite prévue à Paris samedi prochain 29 septembre 2012, place de la République.

Ce rassemblement est appelé par une formation dont le leader, Alexandre Gabriac, conseiller Régional de la région Rhône-Alpes, s’est déjà illustré par des saluts nazis.

Alexandre Gabriac : Le mâle salut nazi du candidat FN

Il vient de comparaître le 10 septembre 2012 devant le tribunal de Lyon pour menaces de mort. Le procureur a requis 2 mois de prison ferme à son encontre.

Cette mouvance - dont le racisme anti-immigrés, anti-musulmans, et anti-juifs n’a rien a envier à celui des mouvements grec néo-nazi « Aube dorée » ou du Jobbik en Hongrie - ne saurait parader dans les rues de Paris.

Le MRAP s’étonne que la décision d’interdiction n’ait pas déjà été prise alors qu’Alexandre Gabriac a annoncé dans la presse (streetpress) qu’il ciblera particulièrement l’islam et appellera à traverser « des quartiers symboliques pour réaffirmer qu’on est maîtres chez nous », faisant ainsi planer une menace évidente pour l’ordre public.

Le MRAP demande avec force que la Préfecture de Police annonce sans délais l’interdiction de cette démonstration de haine.


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