Le Nouvel Obs s’en prend maintenant à la co-présidente du PG

lundi 16 avril 2012.
 

A la recherche d’angles d’attaque contre Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche, le Nouvel Observateur dans son édition en ligne s’en prend à Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche, et en arrive carrément à se réfugier derrière "Le Conseiller, spécialiste-en-communication-qui-tient-à-garder-l’anonymat" pour tenir des propos ignobles à son encontre.

Quel courage, quelle déontologie que d’utiliser l’anonymat pour supposer une position que j’aurais pu prendre sans m’avoir jamais interrogée et alors que je n’ai jamais prononcé les mots en question, et se permettre une telle insinuation : "Il en aurait été de même si Martine Billard, co-présidente du Parti de gauche, avait été interrogée à la place d’Eva Joly sur ce même sujet". (*)

Et non ! Monsieur le pleutre anonyme, je n’aurais jamais tenu ces propos pour une simple raison qui est l’histoire de ma famille. Fille et petite fille de résistantes et résistants déportés, je sais trop ce que furent les camps de concentration nazis pour faire des analogies inadmissibles si la réflexion politique personnelle ne me suffisait pas.

Cible récemment d’intimidations physiques, puis d’une menace de mort qui a fait l’objet d’un signalement auprès de la police, je rendrais responsables ceux qui, par ces sous-entendus inadmissibles excitant les passions, provoqueraient de nouvelles agressions à mon encontre.

Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche

(*) L’article du Nouvel Obs en ligne fait référence à une réaction d’Eva Joly sur Europe 1, commentant une déclaration de Nathalie Arthaud comparant la situation dans la Bande Gaza à un camp de concentration.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message