74 morts lors d’un match de foot en Egypte... une vengeance politique

jeudi 2 février 2012.
 

Le chaos prédit et promis par l’ex-président Moubarak dans ses discours précédant sa chute se réalise de façon systématique sur le terrain depuis un an. Les massacres perpétrés contre les manifestants de la place Tahrir, de Maspero, du Conseil des ministres et de la rue Moahammad Mahmoud ont fait 245 morts et des milliers de blessés auxquels s’ajoutent les victimes du match de foot.

Les responsables de ces tueries, aussi bien que des hold up, et enlèvements demeurent toujours occultes. Or, le ministre de l’intérieur vient de déclarer devant le parlement que 4500 prisionniers de droit commun, qui furent libérés le 28 janvier 2011 par leur geôliers, sont toujours en liberté. On peut se demander comment ils n’ont jamais été arrêtés alors qu’ils sont parfaitement connus par la police et les services de renseignement.

Dans les récents événements tragiques de Port Said, ce sont les supporters de l’équipe gagnante (3 à 0) qui attaquèrent les perdants, ce qui défie toute logique. Nombreux parmi les hommes politiques et les journalistes qui y voient un acte de vengeance scabreux visant les jeunes Altrass de l’équipe nationale qui ont défendu les manifestants lors du mercredi sanglant du 2 février 2011, connu sous le nom de la bataille du chameau. Le choix du jour un an après ne peut être fortuit, et la non intervention de la police transpire le complot planifié, par le régime en place dirigé par le SCFA et allié des ex PND du régime de Moubarak.

Correspondante Le Caire


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message