Marine Le Pen est bien une voix supplémentaire parmi tous les « austéritaires ».

Elle propose la même politique budgétaire que Sarkozy, mais en pire ! On croirait son exécutrice testamentaire. Elle prévoit de rembourser toute la dette et veut encore davantage de baisse de dépenses publiques et sociales ! Elle ne propose jamais de faire payer les banques ni de partager les richesses entre capital et travail.

Les seules dépenses publiques qu’elle accepte concernent des places de prisons supplémentaires. Mais, comme Sarkozy, elle ne propose pas de récréer les postes d’enseignants ou d’infirmières supprimés depuis 2007. Ses priorités éclairent son projet de société.

Comme Sarkozy, elle n’envisage aucune hausse d’impôts pour les plus riches ou les grandes entreprises. Elle propose seulement de prélever 15% du résultat des grandes entreprises mais pour mieux les leur rendre au bout de cinq ans.

Comme Sarkozy, elle veut faire croire que les travailleurs étrangers sont un fardeau pour la société et l’économie française.

Comme Sarkozy, elle cible les petits fraudeurs, mais ne dénonce jamais les « patrons délinquants ».

Comme Sarkozy, elle refuse toute hausse du SMIC au profit d’exonérations de cotisations. Dans cette arnaque, les salariés perdront d’une main ce qu’ils gagneront de l’autre.

Seul le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon proposent vraiment de s’attaquer à la finance et de partager les richesses !