Grèce : le peuple ne baissera pas la tête !

vendredi 28 octobre 2011.
 

Ce sont des centaines de milliers de personnes qui se sont rassemblées ce mercredi sur et autour de la place Syntagma contre les politiques du gouvernement, plus de 60 000 à Thessalonique et des milliers de personnes dans les plus grosses villes de la Grèce. Il s’agit de la plus grosse manifestation depuis la chute de la dictature en 1973.

Les slogans "Pain, éducation, liberté, la dictature n’est pas tombée en 1973, nous la ferons tomber ", "Peuple, bâts-toi, ne baisse pas la tête", "Finis les sacrifices, on ne veut plus payer" ou encore "Résistance et lutte" ont retentis dans tout le pays.

Uni-e-s dans une grève générale qui touche absolument tous les secteurs, publics comme privés, les grec-que-s venaient dénoncer la septième série de mesures d’austérité qui doit être adoptée par le Parlement grec ce jeudi 20 en toute urgence avant le Sommet européen du 23 Octobre prochain. Les grandes lignes de ce nouveau plan d’austérité sont les suivantes :

- baisse des retraites supérieures à 1 200 euros mensuels,

- gel des conventions collectives,

- licenciement progressif de 30 000 salariés du secteur public (en commençant par une période de chômage durant laquelle ils ne seront rémunérés qu’ à hauteur de 40% de leur salaire),

- baisse du seuil minimum d’imposition.

Le Parti de Gauche salue la mobilisation et le courage de " la Grèce de la dignité et de la solidarité (qui) va gagner contre les oligarques qui la dirigent et envoyer Papandréou aux poubelles de l’histoire" comme l’a si justement nommée Alexis Tsipras, leader de la coalition de gauche Syriza, ce matin dans le cortège athénien. Le gouvernement et les parlementaires doivent écouter le peuple qu’ils servent, pas les injonctions du FMI, de la BCE et de la Commission européenne. Ce nouveau plan d’austérité ne doit pas passer.


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