Trimer vieux (message reçu en forum sur notre site)

vendredi 14 octobre 2011.
 

Réponse à l’article De l’oseille aux patrons pour faire trimer les vieux

Combien de travail cotisé faut-il pour une retraite vivable ? Réponse : 35 annuités dans les Etats voisins d’Europe, la moyenne des actuels retraités français étant de 36. Et dire qu’à la CARSAT, qui ne m’en compte que 36 du fait des chômages survenus ces 15 dernières années, ils ne me laissent espérer qu’une retraite reculée après les 65 ans et seulement du 1/3 du seuil de pauvreté, (ce qui est invivable) , après tant de manques à vivre qui paupérisent et spolient famille et vie ; il me manque 4 annuités, maintenant à 63 ans.

J’étais : aide familial agricole polyculture élevages du sud-Vendée 1962 à 1972, puis en 1973 employé au guichet et compensation au Crédit Agricole de Saumur pour être conseiller agricole pour une Chambre d’Agriculture 1973-1977, et devenant technico-commercial d’un groupe coopératif viande en Charente-Maritime 1977-1985....

En transit d’emploi, je deviens moniteur d’un centre de formation d’apprentis de Vendée 1986-1987 puis animateur pour un institut de formation de Charente en 1987, pour devenir formateur conseil et responsable pédagogique de 1988 à 1995 (gestion, comptabilités, paies, évaluations, suivis de gestion…) pour l’association des CCI Poitou-Charentes (basée à Niort)…

Disponible, au printemps 1996 la Mission régionale à la création d’entreprise (dont le président était membre au bureau de l’association consulaire qui m’employait) me demande pour faire le « bilan des entreprises lauréates des concours entreprendre et innover en Poitou-Charentes ». Puis, à la demande du commissaire départemental à l’Emploi, j’ai proposé des « diagnostic prévention », en contact avec le directeur de la banque de France. Lequel avec une lettre en date du 6 mars 1997, me vaut de préparer un groupement de prévention agréé. Mais l’agrément en est refusé par Monsieur le Préfet en juin 1998…

Voyant dans le journal des professionnels du 20 juin 2000, le Président du Conseil Régional d’alors, préciser que : « il eut fallu diminuer les aides à la création d’entreprise pour qualifier dans l’urgence la France à l’euro quand nous étions en période difficile », c’est-à-dire celle depuis mai 1995 où il venait d’être nommé au Gouvernement, eh bien, cela confirme les diminutions budgétaires au financement de mon emploi lié à la création d’entreprise tel qu’alors annoncées par la direction consulaire dans les entretiens des 6 et 20 juin 1995 où elle m’avait convié à la CCI de Niort (cf comptes rendus remis le 28-07-1995), juste avant d’opérer le licenciement à mon encontre de juillet 1995. Cela lui confère un caractère économique, et me fait vivement regretter que les institutions ou instances n’en aient pas tenu compte. D’ailleurs, le maire de ma commune et le sénateur de ma ville, ont collégialement signé en date du 26 septembre 2000 une déclaration de retour à l’emploi (consulaire) stipulant aussi que : « Il n’y a pas lieu de défavoriser une personne au chômage parce que vivant encore en couple".

Ayant perçu de l’ASS (allocation de solidarité spécifique) sur l’année 1999, refusé depuis l’année 2000, je ne peux que continuer de la réclamer, d’autant que le jeunisme ambiant résultant du contexte économique et social, me frappe de continuelles abstentions de réponse (positive). Je parviens, sur janvier 2001 à être délégué commercial pour une association d’handicapés en Lozère, pour proposer, notamment depuis 2003 une action pour des travaux d’intérêts collectifs pour travailleurs au chômage ou "TIC-TAC" qui m’est refusée en février 2005. Alors, j’accompagne la marche pour l’emploi des seniors, mais ça ne sert qu’à des plus jeunes.... Privilégier le public « jeunes » telle est cette priorité fondamentale décidée par les élus depuis 2004, ainsi que spécifié sur les dépliants diffusés par les mairies du Pays d’Aunis. « Une incurie est portée contre vous », ajoute même le président à son micro du carrefour pour l’emploi de St Sauveur d’Aunis de novembre 2007.

A mes 60 ans en juin 2008, voyant mes conscrits préservés du chômage anéantissant, toucher leur retraite vivable depuis les 57-60 ans,la CRAM co ne me laisse entrevoir qu’une retraite reculée après les 65 ans et réduite à 359 € (ce qui est invivable), accusant une paupérisation provoquée et qui est de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros, de manques à vivre, spoliant famille et vie. Les équivalences « retraite » soit 5 années de chômage non indemnisé, sont en outre réclamées au Ministère du Travail dans le courriel du 26-09-2008 de Frédéric LEFEBVRE alors député des Hauts de seine et actuel Secrétaire d’Etat Commerce – Artisanat - Tourisme.

Après tous ces temps, une étudiante du CREADOC d’Angoulême, me rencontre en octobre 2010 pour un film sur la valeur travail ; ce que j’ai permis. Invité à la sortie du film le 24 juin 2011, j’ai découvert son titre : « je trime donc je suis » et le DVD qui m’a été remis.... Entre temps, rencontrant les gérants de l’ensemble immobilier à usage d’hôtel d’entreprises (achevé en fin d’été 2011 en la ZI de Surgères), un CDD sur février et mars 2011 est décidé en tant qu’ assistant d’entreprise, en vue d’approches de faisabilités d’activités envisagées. Sans suite à ce contrat de travail, sans rien toucher ni de chômage ni de retraite, permettez-moi du travail à me confier ou à me renseigner si non une indemnisation (chômage ou retraite).

Trimer vieux encore www.vieuxauchomage.com ou www.equisexas.com


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