Quotas ethniques dans le football : Le DTN suspendu Laurent Blanc s’excuse La FFF aurait listé les binationaux (9 articles)

mercredi 11 mai 2011.
 

9) Quotas en équipes de France : la FFF aurait listé les binationaux

Nouvelles révélations de Mediapart ce jeudi. Selon un document de la FFF que s’est procuré le site d’information, « un travail d’étiquetage » a eu lieu à la Fédération française de football, dont le DTN (Directeur Technique national) aurait établi un graphique des joueurs binationaux dans chaque sélection de jeunes de l’Equipe de France.

Selon le site, l’objectif des cadres du football français, à l’origine de ce comptage, est de « convaincre la Fédération de l’ampleur du « problème », et de la nécessité de prévenir un futur « exode » sportif en instaurant des quotas discriminatoires dès l’âge de 12 ans, à l’entrée des pôles Espoirs ». Une question qui était au coeur de la réunion dont le verbatim fait polémique depuis plusieurs jours. Mediapart précise que François Blaquart, le directeur technique national (DTN), actuellement suspendu à titre provisoire, l’aurait brandi « ces dernières semaines en interne, en répétant à l’envi que "les binationaux représentent 40 à 50% des sélections nationales de jeunes !" ».

Mediapart avance également que derrière ce terme binationaux, ces joueurs susceptibles « à tout moment d’opter pour une autre nation sportive » comme les nomment la FFF, se cachent « en réalité des jeunes Français, exclusivement français à ce stade de leur vie (à quelques exceptions près), qui pourraient être tentés, plus tard, d’acquérir une seconde nationalité ».

« Distinguer deux sortes de Français », selon Mediapart

Comment la FFF a-t-elle établi ces chiffres ? C’est « un recueil de données improvisé, approximatif, sur des critères en partie subjectifs et liés aux apparences, qui discrimine entre jeunes Français », assure Mediapart, qui a interrogé François Blaquart en avril. Celui-ci avait mis en avant des critères liés « au nom », au « vécu des joueurs », assurant qu’il n’avait pas fait remplir de fiches d’état-civil... « Au jugé », rétorque le site.

Si les journalistes de Mediapart reconnaissent volontiers que le tableau ne relève pas de la « statistique ethnique », ils rappellent que « le traitement des fichiers contenant des questions sur l’ascendance (nationalité, nationalité des parents, voire des grands-parents) suppose une grande vigilance, notamment en matière de finalité (il doit s’agir de lutter contre les discriminations... et non l’inverse) et de garanties d’anonymat. »

Et le site de conclure : « Au fond, le problème est ailleurs : ce tableau traduit l’obsession de la FFF à distinguer deux sortes de Français. Ceux d’origine étrangère et les autres. Que l’on parle de joueurs binationaux ou susceptibles de l’être, le filtre est dans les deux cas discriminatoire, le critère étant utilisé pour entraver l’accès à un bien. »

Blanc entendu vendredi à la FFF

Ces nouvelles révélations sont intervenues à la veille de l’audition de Laurent Blanc, vendredi ou samedi, sur cette affaire des quotas, par la mission du ministère des Sports et par la commission interne de la Fédération. La ministre française des sports Chantal Jouanno a indiqué jeudi avoir appelé le sélectionneur national mercredi pour l’assurer de la confidentialité de l’entretien qu’il doit avoir avec les inspecteurs du ministère.

« Laurent Blanc semble aborder l’audition sereinement », a détaillé la ministre, ajoutant qu’il semblait « meurtri par les propos tenus à son égard » mais qu’à aucun moment ils n’avaient échangé sur sa volonté de démissionner ou non. « Il ne l’a pas évoqué », a assuré la ministre, qui a répété : « Ce n’est pas un homme raciste ».

Source :

http://www.leparisien.fr/sports/equ...

8) Le signal d’alarme du football français (par Edwy Plenel)

7) Quotas : Blanc s’excuse, Jouanno accuse

En l’espace de trois jours, les révélations du site Mediapart au sujet d’une mise en place de "quotas discriminatoires" ont mis la France du football sans dessus dessous. Petit rappel de tous les événements marquants de cette affaire.

Alors que l’extrême droite connaît une forte poussée dans les sondages à un an des élections présidentielles, "l’affaire des quotas discriminatoires" au sein de la Fédération française de football arrive au plus mauvais des moments, faisant largement le jeu du Front National. Pire encore, cette affaire révélée par Mediapart, met à mal les valeurs républicaines de la France, qui s’est toujours nourrie du brassage des cultures, l’une des plus grandes richesses de l’Hexagone.

Thiriez s’insurge, Jouanno calme d’abord le jeu

Ce vendredi, les réactions n’ont pas tardé à fuser, notamment du côté des plus hautes instances, qui ont du mal à croire à pareil scenario. Après les déclarations du Président de la Fédération Française de Football (FFF) Fernand Duchaussoy, "choqué" par de pareilles accusations, ce fut au tour de Frédéric Thiriez, à la tête de la Ligue Professionnelle de Football (LFP) de s’émouvoir contre de telles accusations, au micro de la radio RMC : "Je suis profondément choqué de voir le football français accusé de racisme et de discrimination. Vu ce que nous sommes, avec cette diversité, sociale, raciale, et ce que nous croyons, nous allons enquêter. Si ces accusations s’avèrent infondées, ce que je crois, alors nous ne les laisserons pas passer."

De son côté, la Ministre des Sports Chantal Jouanno a tenté de calmer le jeu, tout en fustigeant ces agissements s’ils venaient à être avérés : "Gardons notre sang-froid, nous sommes sur des soupçons. Il faut faire la lumière sur cette affaire mais je n’ose pas y croire. C’est contraire à tout, aux lois de la République et aux valeurs du sport. Si on sélectionne les personnes c’est sur des critères physiques, éthiques mais surtout pas ethniques."

Diouf et l’ancien patron de l’INF Clairefontaine confirment

A l’inverse, cette possible instauration de quotas ethniques n’a pas étonné l’ancien président de l’Olympique de Marseille Pape Diouf qui n’y voit qu’un "reflet de la société du moment", ajoutant : "La vérité est simple. Le football français est à l’image de sa société. Il est raciste et il exclut. Quand on voit que des joueurs noirs dotés d’une grande capacité de suggestion prétendent un jour embrasser la carrière d’entraîneur, on n’en veut pas. Et qu’on ne vienne pas me citer les exemples de Jean Tigana et d’Antoine Kombouaré pour contredire mes propos."

L’ancien directeur de l’Institut national français (INF) de Clairefontaine, André Merelle, aujourd’hui en conflit avec la FFF, est allé dans le sens de l’enquête de Médiapart, confiant sur RMC que ces pratiques avaient déjà lieu sous "la direction de Gérard Houllier", ajoutant : "Il n’y avait pas de quotas à proprement parler, mais des réflexions sur le nombre de blacks et de beurs. Selon eux dont François Blaquart, il y en avait un trop grand nombre. Moi je ne comprenais pas pourquoi il y en avait trop par rapport à nos pauvres petits blancs. Mais il faut se rendre à l’évidence, les meilleurs étaient ceux qui étaient en banlieue."

Blaquart premier à sauter, Blanc s’excuse

Alors que toute la France du foot s’érige comme un seul homme contre ces allégations, le site Mediapart n’en démort pas et persiste et signe ses propos via un de ses journalistes : "Nous disons vrai, affirme-t-il, précisant que Mediapart a "des sources". Le journaliste rappelle que si la ministre des sports et le président de la FFF ouvrent des enquêtes, c’est la confirmation que son travail d’investigation est sérieux.

Conséquence de tout ce remue-ménage, la suspension immédiate du Directeur technique national François Blaquart par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, avec l’assentiment de la Fédération française de football, et ce, "dans l’attente des conclusions des enquêtes (...) qui rendront leurs conclusions sous huit jours".

Dernier chapitre en date, le sélectionneur national Laurent Blanc, qui via un communiqué officiel, a tenu à clarifier les choses. Il reconnaît à mi-mots des termes déplacés "employés lors de réunions de travail (...) à bâtons rompus", s’excusant s’ils ont choqués. Mais il nie fermement l’établissement de quotas

Cette polémique n’a certainement pas fini de faire couler beaucoup d’encre dans les jours, voire semaines, à venir...

Source :

http://www.sport.fr/football/quotas...

6) Discrimination dans le foot : la gauche s’offusque, la droite discrète (AFP)

Plusieurs responsables de gauche ont protesté voire exigé des sanctions dimanche dans l’affaire des quotas de binationaux chez les Bleus, la droite restant discrète, à l’exception de Nicolas Dupont-Aignan, qui soutient Laurent Blanc et le directeur technique national (DTN), François Blaquart.

"C’est inacceptable, c’est terrifiant, c’est imbécile", a lancé la première secrétaire du PS, Martine Aubry, en regrettant par ailleurs les regrets "un peu tardifs" du sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc.

"Le quota, la réserve, les places qui seraient attribués à certains en fonction de leurs origines, de leurs quartiers, de leurs gabarits, c’est tout à fait antinomique avec l’esprit du sport", a réagi sur France 2 François Hollande, candidat aux primaires du PS pour la présidentielle.

Si les propos révélés par Mediapart sont avérés "il faudra des sanctions" notamment pour M. Blanc, a renchéri le député PS Pierre Moscovici, proche de DSK. "Des sanctions, cela ne veut pas dire seulement démission, cela veut dire rappel à l’ordre, cela veut dire une remise en ordre" car "ces choses-là sont inadmissibles".

Le site internet Mediapart a publié des propos tenus fin 2010 lors d’une réunion des cadres techniques des Bleus, dont Laurent Blanc, consacrée à l’éventuelle mise en place de quotas concernant les binationaux dans les filières de formation fédérales.

Le sélectionneur a "admis" que certains de ses propos pouvaient "prêter à équivoque" et déclaré que s’il avait "heurté certaines sensibilités", il s’en "excus(ait)". Le DTN a lui été suspendu dès samedi, après que la ministre des Sports Chantal Jouanno eut jugé les propos "graves".

"On ne peut pas en rester là (...) Je ne me satisfais pas de demi-explications et de demi-excuses, je veux qu’il (Laurent Blanc) dise les choses et qu’ensuite, on ait un débat sur ce que ça signifie", a exigé M. Moscovici.

Son collègue Manuel Valls, député-maire PS d’Evry (Essonne) a préféré regretter "beaucoup de maladresse" de la part des responsables du football tout en jugeant "insupportable" l’idée qu’il puisse y avoir du racisme dans le choix des sportifs.

Eric Besson, ministre de l’Economie numérique, a déclaré dans un communiqué rejeter l’idée que Laurent Blanc puisse être raciste. "Je n’arrive pas à croire un millième de seconde, au regard de ce qu’a été la carrière de Laurent Blanc, de ce qu’est Laurent Blanc, à la fois l’entraîneur, l’homme, le joueur, d’un ancienne équipe (...) "black, blanc, beur", celle de 1998, d’un seul coup on suggérerait que Laurent Blanc serait raciste, je n’arrive pas à y croire", a dit le ministre.

"Cette affaire a lieu dans un climat politique nauséabond" et si de tels faits "sont avérés", "de lourdes sanctions devront être appliquées contre les instigateurs d ?une telle politique de détection raciale", a ajouté le Parti communiste.

Le co-président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, s’est aussi insurgé contre cette affaire "assez grotesque", en jugeant que le sport, déjà "pourri par le fric", semble désormais l’être "par la xénophobie".

La droite a gardé le silence dimanche, à l’exception du président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, qui a volé au secours de MM. Blanc et Blaquart, "victimes de la nouvelle inquisition" et de "la bien-pensance", et accusé Mme Jouanno d’être "une hypocrite" alors qu’elle "parlait cet été de moralisation du football et de fierté du maillot".

"Ils ont tout simplement cherché à privilégier les joueurs de nationalité française dans les centres de formation français. Où est la discrimination raciale ? Où est le scandale ?", s’est interrogé le député de l’Essonne, pour qui "le vrai scandale est d’investir du temps et de l’argent dans des joueurs qui, une fois arrivés à maturité, vont faire les beaux jours d’autres sélections".

5) Quotas dans le foot : la vérité au mot près

Le sélectionneur Laurent Blanc dément en bloc avoir évoqué avec d’autres responsables du foot français la mise en place de politiques discriminatoires et de quotas dans la formation et la sélection des joueurs.

Voilà pourtant ce que lui et ses collègues disaient lors d’une réunion officielle, le 8 novembre 2010 :

Laurent Blanc : Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks (...) Je crois qu’il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d’autres critères, modifiés avec notre propre culture (...) Les Espagnols, ils m’ont dit : “Nous, on n’a pas de problème. Nous, des blacks, on n’en a pas”. »

Erick Mombaerts : Est-ce qu’on s’attelle au problème et on limite l’entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité ?

Laurent Blanc : Moi j’y suis tout à fait favorable.

François Blaquart : On peut s’organiser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit.

Erick Mombaerts : Donc il faut 30% ? (...) Il y a bien des clubs comme Lyon qui le font dans leur centre de formation.

Francis Smerecki : Je dis : première chose, c’est discriminatoire.

http://www.mediapart.fr/journal/fra...

4) Racisme : Finkielkraut à la direction du football français !

On se souvient que fin 2005, Alain Finkielkraut avait fait très fort dans l’incitation à la haine raciale, en s’insurgeant contre la présence de trop de « blacks » dans l’équipe de France de football. « L’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, et nous sommes la risée de l’Europe », avait notamment déclaré l’individu dans une interview.

Face au tollé, et au dépôt de plaintes contre lui, Finkielkraut avait démenti la tenue de tels propos pourtant dûment enregistrés, mais une justice complaisante lui avait finalement épargné les condamnations pénales qu’il méritait.

Peu importe.

Car comme vient de le révéler le site Mediapart, les dirigeants du football français, dont le sélectionneur Laurent Blanc (oui, c’est son patronyme) ont bien épousé les thèses de Finkielkraut et autres Le Pen. Elles ont en effet concrètement mis en œuvre des politiques de quotas discriminatoires, visant à réduire la présence de joueurs à la peau foncée dans les rangs de l’équipe de France.

Nous reproduisons ci-dessous le premier des cinq feuillets de l’enquête du journaliste de Mediapart Fabrice Arfi. (Mediapart est un site internet d’informations vivant de recettes d’abonnements)

3) Article de Mediapart à l’origine de toutes les informations

Pour les plus hautes instances du football français, l’affaire est entendue : il y a trop de noirs, trop d’arabes et pas assez de blancs sur les terrains. Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, fin 2010, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays, selon une enquête de Mediapart.

L’objectif avoué au sein de la DTN, mais inavouable au grand public, est de limiter, en les triant dès l’âge de 12-13 ans, le nombre de joueurs français de type africains et nord-africains. Une authentique ségrégation appliquée au football.

D’après des sources internes à la FFF, scandalisées par le procédé, des consignes ont été données en ce sens ces dernières semaines à différents responsables de centres de formation, notamment l’Institut national du football (INF), à Clairefontaine (Yvelines), où a été formée depuis 1988 une partie de l’élite du foot français – Thierry Henry, Nicolas Anelka, William Gallas...

François Blaquart, le nouveau patron de la Direction technique nationale (notice biographique à lire ici), c’est-à-dire l’un des hommes les plus influents du sport n°1 en France, et d’autres dirigeants de la DTN ont proposé à plusieurs reprises lors de réunions officielles la planification d’une discrimination concernant les jeunes joueurs prometteurs et obtenu gain de cause, selon plusieurs participants.

Pour ces quotas discriminatoires, la proportion de « 30% » a même été avancée, le 8 novembre 2010, par le directeur technique lors d’une réunion de la DTN. « Oui, il faut des espèces de quotas, mais il ne faut pas que cela soit dit », a bien pris soin de préciser Blaquart, d’après des propos rapportés à Mediapart.

Egalement présent et particulièrement bavard sur le sujet à cette réunion, l’entraîneur de l’équipe de France, Laurent Blanc (notice biographique à lire ici), s’est dit lui aussi « favorable » à cette proposition de changer, dès l’âge de 12-13 ans, les critères de détection chez les jeunes pousses hexagonales « avec notre culture, notre histoire », selon ses propres mots.

Toujours d’après les mêmes sources, Blanc a cité en exemple l’Espagne, actuelle championne du monde : « Les Espagnols, ils disent “Nous, on n’a pas de problème. Des blacks, on n’en a pas”. »

A la DTN, sorte de « saint des saints » du ballon rond où se conçoit toute la politique sportive du foot en France, plusieurs arguments sont avancés en interne pour justifier l’injustifiable, à savoir la mise en place de quotas « dans l’approche des populations », expression utilisée par Blaquart lors d’une réunion.

Fin du 1er feuillet de l’article. Le reste sur le site de Mediapart.

2) Football : la FFF imposerait des quotas ethniques à la formation de : Paris

Les dirigeants du football français, dont le sélectionneur Laurent Blanc, ont approuvé début 2011 le principe de quotas officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays, accuse jeudi Mediapart.

Selon le site internet d’information, qui cite "des sources" à la Fédération française de football (FFF), des consignes ont été données par la Direction technique nationale (DTN) pour que le taux de jeunes footballeurs français d’origine africaine ou maghrébine soit limité à 30% lors des épreuves de sélection.

Laurent Blanc a démenti avoir approuvé cette mesure.

Par la voix de son chef de presse, Philippe Tournon, le sélectionneur de l’équipe de France s’est dit "indigné" des accusations de Mediapart.

Il "dément formellement qu’il ait pu cautionner des sélections basées sur des critères ethniques ou de couleur", a dit Philippe Tournon. "Cela est contraire à sa philosophie de vie, lui qui est hostile à toute discrimination", a-t-il ajouté.

"Je prends acte du démenti de la Fédération Française de football quant à l’existence d’une telle politique et je l’invite à faire très rapidement toute la lumière sur les allégations de l’article", a déclaré la ministre des Sports Chantal Jouanno.

"Je sais que Fernand Duchaussoy, le président de la Fédération Française de Football, sera intransigeant et qu’il prendra toutes les mesures nécessaires sans délai. Je serai bien évidemment en contact avec lui pour suivre de très près les suites à donner à cette affaire", a-t-elle ajouté.

Selon Mediapart, "des consignes ont été données en ce sens ces dernières semaines à différents responsables de centres de formation, notamment l’Institut national français (INF), à Clairefontaine (Yvelines), où a été formée depuis 1988 une partie de l’élite du foot français."

Le site d’information met également en cause le nouveau responsable de la DTN, François Blaquart.

"François Blaquart (...) et d’autres dirigeants de la DTN ont proposé à plusieurs reprises lors de réunions officielles la planification d’une discrimination concernant les jeunes joueurs prometteurs et obtenu gain de cause", écrit Mediapart.

"Le chiffre de 30% a même été avancé, le 18 janvier 2011, par le directeur technique lors d’une réunion de la DTN."

Laurent Blanc a à plusieurs reprises appelé de ses voeux une réforme du système de détection et de formation des futurs talents du football français, en estimant que les capacités physiques avaient été à tort privilégiées par rapport à la technique et à la créativité des joueurs.

Les responsables de la Fédération s’inquiètent en outre du nombre de jeunes à la double nationalité qui refusent de choisir de jouer en équipe de France.

Pascal Liétout, avec Julien Prétot

Par Reuters

http://www.lexpress.fr/actualites/2...


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