Collectifs Unitaires Anti Libéraux : COMPTE-RENDU DE LA COMMISSION DE SYNTHESE DES DEBATS

lundi 11 décembre 2006.
 

Commission qui s’est réunie le samedi 9 décembre, en soirée et jusqu’au milieu de la nuit, composée à part égale de membres des organisations politiques et de délégués des collectifs locaux, à partir d’une liste de 44 personnes définie au préalable par le secrétariat de la séance de l’après-midi.

A l’image de ce qui est apparu dans les collectifs et qui s’est exprimé hier en séance, la commission de synthèse a acté sa volonté unanime de poursuivre le débat et de continuer à construire le consensus.

Il y a eu confirmation et développement des principes énoncés dès la première réunion du 10 septembre :

D’abord la nécessité d’une candidature construite collectivement : dans ce sens, les architectures de campagne proposées aussi bien par Marie-Georges BUFFET dans sa lettre adressée aux collectifs, que par Christian PICQUET convergent :

un nom choisi dans un collectif de candidats qui comprendra les actuels candidats à la candidature ainsi que les principaux représentants des diverses sensibilités,

un collectif de porte-parole,

un conseil de campagne pluraliste prenant appui sur les collectifs locaux et intégrant des animateurs de ceux-ci ainsi que des acteurs du mouvement social.

De même, a été réaffirmé le caractère indissociable des présidentielles et législatives, avec des candidatures qui reflètent la richesse du rassemblement. Les différentes forces politiques présentes ont souhaité rappeler que le rôle principal tenu par le PCF dans cette démarche devait se refléter dans les candidatures aux législatives, notamment par la mobilisation de tous pour la réélection des députés communistes sortants.

Dans cette architecture, la question du nom n’a pas pu être réglée.

On connaît les trois noms soumis aux débats des collectifs locaux : Clémentine AUTAIN, Marie-george BUFFET, Yves SALESSE.

Afin de débloquer la situation, a été avancée par certains l’hypothèse d’une candidature “ trait d’union ” qui pourrait faire le consensus de tous.

Dans ce cadre, d’autres noms ont été avancés dans la commission de synthèse :

René REVOL, vice-président de PRS, constatant “ la paralysie qui menacerait notre démarchez ” a proposé la candidature de Jean-Luc MELANCHON.

Plusieurs intervenants ont évoqué la possibilité de la candidature de Claude DEBONS.

La majorité des sensibilités présentes a aussi énoncé le principe que le candidat-e puisse être UN-E MILITANT-E COMMUNISTE identifié avant tout pour sa place dans le mouvement social.

Un des intervenants, représentant les objecteurs de croissance, a souhaité le retour de José BOVE en indiquant même qu’il pourrait en être d’accord mais sans plus de précision.

Aucun consensus ne s’est dégagé de la discussion. Pour l’heure, il n’y a pas de double consensus, ni sur le nom, ni sur la méthode pour le trouver.

Tenant compte de cette situation, la délégation du PCF et plusieurs délégués des collectifs locaux présents, ont estimé que le choix le plus partagé des collectifs locaux étant celui de Marie-George BUFFET, il était possible de construire un consensus sur sa candidature.

Les autres sensibilités et plusieurs délégués des collectifs locaux présents ont estimé pour leur part que la candidature de Marie-George BUFFET ne faisait consensus, ni parmi les forces politiques, ni dans les collectifs locaux, et qu’il fallait continuer à chercher une candidature pouvant faire consensus.

La piste d’une votation citoyenne fin janvier a été encore proposée par le MARS comme recours. Elle a été écartée par le plus grand nombre.

Le 10 décembre 2006 au matin.


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