Elections professionnelles RATP La CGT reste largement en tête Enorme percée de SUD. Ne sont plus représentatifs FO et CFTC

jeudi 9 décembre 2010.
 

2) Forte poussée du syndicat Sud à la RATP Article du Point

La CGT reste le premier syndicat à la RATP malgré un léger recul, avec près de 34 % des voix aux élections professionnelles, alors que Sud a réalisé une percée, décrochant quelque 14 % des suffrages, ont indiqué mercredi des syndicats sur la base de résultats provisoires. Les résultats définitifs des élections, qui se sont déroulées mardi, seront connus jeudi, en raison d’un nouveau comptage des voix au département bus, a-t-on précisé de mêmes sources. Dans ce département, "le dépouillement a fait apparaître une différence d’une vingtaine de bulletins entre le nombre total des voix exprimées et l’addition des voix obtenues par les différentes organisations syndicales", a annoncé la RATP dans un communiqué.

Les syndicats s’accordent d’ores et déjà à placer la CGT en tête des votes, avec autour de 34 % des voix, soit une baisse de près de trois points par rapport aux dernières élections en 2006. L’Unsa, à laquelle se sont affiliés les Indépendants en janvier dernier en vue de ces élections, resterait deuxième avec entre 25 et 27 % des voix. Sud (6,71 % en 2006) aurait doublé son score et deviendrait le troisième syndicat de la régie publique de transports. La CGT évoque "une relative stabilité du paysage syndical à la RATP, à l’exception de Sud", un syndicat qui défend des positions plus radicales. La CFDT atteindrait tout juste les 10 %, un seuil déterminant. Depuis la loi d’août 2008 sur la représentativité syndicale, qui s’applique pour la première fois à la RATP, seuls les syndicats recueillant au moins 10 % des voix peuvent participer aux négociations collectives dans l’entreprise.

Contexte tendu

Par contre, FO et CFTC ne seraient plus représentatifs. Pour sa part, la CFE-CGC aurait réuni 5,8 % des voix globalement dans l’entreprise, mais la représentativité de l’organisation de l’encadrement se mesure dans les collèges maîtrise et cadres additionnés, où elle réaliserait respectivement 27 % et 13 %, a-t-elle annoncé.

La RATP compte 45.500 agents. Ils ont élu mardi pour quatre ans leurs représentants aux onze comités départementaux économiques et professionnels (CDEP), équivalents des comités d’établissement, qui eux-mêmes élisent ensuite les membres du comité régie d’entreprise, organe central. Les élections professionnelles se sont déroulées dans un contexte tendu entre Sud et les autres syndicats, après le dépôt, début novembre, par le premier d’une plainte contre X pour abus de confiance après un audit interne à la régie sur les moyens accordés aux syndicats. Cet audit a révélé un dispositif très généreux à l’égard de la plupart des organisations et un contrôle insuffisant de l’entreprise publique. La Cour des comptes enquête actuellement sur le comité d’entreprise de la RATP et plusieurs CDEP, selon plusieurs sources syndicales.

Source : http://www.lepoint.fr/economie/fort...

2) Les élections professionnelles à la RATP font perdre le nord ! (par CGT RATP

Par un communiqué en date du 1er novembre 2010, le « syndicat » SUD/RATP porte des accusations graves contre la RATP et cinq Organisations Syndicales dont la CGT/RATP.

Déjà en 2006, en 2007 puis en juin 2008 - utilisant la presse pour faire « monter la mayonnaise » - SUD/RATP s’était déjà essayé à appuyer certains dirigeants de la RATP désireux de réduire les moyens du protocole droit syndical.

La période des élections professionnelles qui auront lieu le 30 novembre à la RATP redonne aux premiers dirigeants de ce syndicat des envies de faire passé ce slogan éculé : « tous pourris sauf nous » portant, sans preuve et sans aucun fondement, des accusations graves.

En la période, la préoccupation de la CGT est tout autre, se battre pour une autre réforme des retraites, agir pour les salaires, l’emploi et l’avenir des services publics … et ce, dans le cadre le plus unitaire possible. Elections, négociation d’un futur droit syndical, application de la loi représentativité ont de quoi mobiliser ces « responsables » de syndicat qui, pour être toujours représentatif, devra, franchir la barre des 10 %. Par cette manoeuvre ils tentent un « va-tout », maniant mensonges, fausses accusations :

- SUD/RATP se dit être en connaissance « d’un rapport d’audit sur les moyens attribués à la représentation syndicale et du personnel de la RATP ». La CGT/RATP n’a aucune connaissance de ce document…. Bien entendu, SUD/RATP en aurait été destinataire ?? quel contenu réel ?? dans quel intérêt ??

- Concernant l’organisation syndicale, avec les accusations de « Financement occulte », « détournement de sommes allouées au profit de certaines Organisations Syndicales et de leurs représentants », « accords secrets »… les dirigeants de SUD/RATP manient la calomnie et le mensonge.

- Pour ce qui est des assertions sur la gestion du Comité Régie d’Entreprise et d’un Comité Départemental Economique et Professionnel, deux remarques : d’une part, la gestion des Institutions Représentatives du Personnel est une prérogative exclusive des élus et non d’une organisation syndicale. D’autre part, le CRE, comme certains CDEP, fait actuellement l’objet d’un contrôle par la Cour des Comptes dans le cadre d’un travail de cette institution sur les comptes globaux de la RATP. Ce travail n’a amené, à ce jour, aucune préconisation particulière.

Plutôt que d’évoquer des données erronées, mensongères et contradictoires, les dirigeants de SUD/RATP pourraient plus intelligemment communiquer sur ce qu’ils connaissent mieux : l’acquis de leur représentativité par la direction de l’entreprise sans décision des autorités compétentes, sur leur hébergement à titre gracieux concédé par la RATP, sur les détournements d’argent en interne qui ont marqué la vie de cette organisation.

La CGT/RATP a déjà eu l’occasion de communiquer sur la nature du dialogue social à la RATP, est investie dans les négociations actuelles sur un futur droit syndical, a soutenu – via le dossier représentativité – le principe de négociations et clarifications tant sur la réparation de la discrimination syndicale (qu’ont subie durant des années plus de 200 de ses militants) que sur les règles de détachements syndicaux dans les structures.

Ces négociations seraient sans doute déjà achevées si….. SUD/RATP n’avait pas agi pour conduire à repousser les élections professionnelles d’une année.

La CGT/RATP dénonce les affirmations qui visent à jeter le discrédit sur l’ensemble du syndicalisme et mettre un doute dans l’esprit des agents à quelques semaines des élections professionnelles.

Si la CGT/RATP sera extrêmement attentive aux suites de ces propos diffamatoires, nous ne nous laisserons pas détourner de notre priorité : Les préoccupations réelles des agents et la participation à la manifestation du 6 Novembre 2010.

Paris, le 2 novembre 2010

1) Fluidification du dialogue social à la RATP et financement occulte des organisations syndicales, SUD va déposer plainte !!!

Suite à la divulgation « Très confidentielle » d’un rapport d’audit sur les moyens attribués à la représentation syndicale et du personnel de la RATP, le syndicat SUD s’indigne de la façon dont a été fluidifié le dialogue social à la RATP durant ces dix dernières années, que ce soit par le biais d’un financement occulte de certaines organisations syndicales où par le détournement de sommes allouées aux œuvres sociales & culturelles du Comité d’Entreprise.

Suivant ce rapport d’audit commandité par Pierre MONGIN le 12 février 2010 ce sont quelques 6,984 M€ par an, l’équivalent de 70M€ sur les 10 dernières années, qui sont ainsi détournés au profit de certaines organisations syndicales et de leurs représentants.

Ainsi, sur 28 agents détachés dans les confédérations et unions syndicales, seuls 6 sont effectivement remboursés à la RATP, en vertu d’accords secrets passés avec l’entreprise.

8 agents détachés gracieusement au profit de la CGT ; 5 pour celui de la CFDT ; 5 pour l’UNSA ; 3 pour FO et 1 pour la CFTC. Le montant annuel de cette abandon de créance représentant 1,3M€ par an !

Plus encore, 21 des 72 agents détachés à temps complet dans les œuvres sociales du Comité Central d’Entreprise (CRE), dont les 4 dirigeants du CCE, le sont à titre gracieux.

Les heures de relèves du CCE sont imputées sur le budget des activités sociales et culturelles au détriment des salariés et de leur famille, ce qui est strictement interdit par la Loi !

Dans les Instances Représentatives du Personnel, Comités d’Etablissement (CDEP) et CHSCT, 76% des heures de relève, avec ou sans mandat, sont détournées à des fins militantes, et ce tout particulièrement lors des périodes électorales.

A lui seul, le Comité d’Etablissement DSC cogéré par la CFDT, l’UNSA et la CGT surconsomme 312% de sa subvention en heures de relèves qui n’ont jamais été facturées depuis 2005, soit une créance de 2,8M€ sur la période 2005-2009, avec la bénédiction de son Président représentant de l’employeur, pourtant ancien procureur de la république.

Ces quelques exemples ne sont que la partie émergée des largesses dont ont pu bénéficier les partenaires syndicaux de la RATP.

Le syndicat SUD RATP mettra tout en œuvre pour que toute la lumière soit faite et que les sommes détournées puissent être restituées au bénéfice des agents et de leur famille et que ces pratiques soient sévèrement réprimées.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message