1) Béni soit Franco d’après Benoît 16

L’Eglise espagnole mène bataille pour sauvegarder la mémoire de Franco, pour éviter l’ouverture des archives de la guerre civile et pour le retour du Parti Populaire au gouvernement.

En visite à Saint Jacques de Compostelle, le pape s’en est pris à la République espagnole des années 1930 "En Espagne,a-t-il dit,sont nés une laïcité, un anticléricalisme, une sécularisation forts, agressifs, comme nous l’avons connu dans les années 1930..."

Prochaine échéance pour aider l’Eglise espagnole dans son combat : les JMJ mondiales se tiendront à Madrid en août 2011 en présence de plus de 1000 évêques et de la moitié des cardinaux de toute l’Eglise.

« Madrid sera une grande fête internationale », a déclaré le cardinal Rouco, « avec une majorité d’Européens, mais aussi beaucoup de jeunes d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie ».

2) Grande inquiétude des économistes libéraux : les salaires sont trop bas pour acheter les marchandises produites par les entreprises

Qui a titré fin novembre "Trop de profits, pas assez de salaires" ? Ni une revue syndicale, ni un tract d’organisation anticapitaliste mais un économiste libéral, Emmanuel Lechypre, directeur du Centre de Prévision de L’Expansion.

D’après lui :

* l’argent débloqué depuis trois ans au profit des banques n’a plus d’impact

* les entreprises ont trop privilégié les profits des actionnaires aux dépens des salariés (en 7 ans, « 24 groupes du CAC 40 ont augmenté la masse salariale de 8 % quand les dividendes par action gonflaient de 110%). L’écart monte jusqu’à plus 1000% en faveur des actionnaires contre 8% aux salariés.

Conséquence : aujourd’hui, les salariés n’ont pas assez d’argent pour relancer la consommation.

3) Balladur, Chirac hors la loi en 1995

La presse nous a donné cette semaine une information stupéfiante : les comptes de campagne de Balladur (porte parole Sarkozy) et de Chirac n’auraient jamais dû être validés par le Conseil constitutionnel après les présidentielles de 1995. Ils comprenaient d’énormes recettes en liquide non justifiées.

Pauvre république !

4) Dans toute l’Europe, nous savons où trouver l’argent pour augmenter les salaires et les pensions

Exemple :

D’après Incomes Data Services, de juillet 2009 à fin juin 2010, les revenus des PDG des 100 principales sociétés britanniques ont augmenté de 55 %. En moyenne, chaque patron a gagné 4,9 millions de livres (5,6 millions d’euros).

5) Même Warren Buffet, milliardaire américain, l’affirme

Evoquant la situation des riches, le milliardaire américain Warren Buffett a déclaré : « les choses vont pour nous mieux que jamais ». Opposé à la reconduction des baisses d’impôts pour les hauts revenus instaurées par l’administration Bush, il a ajouté que les Américains les plus riches devraient payer « beaucoup plus d’impôts ».

6) Les groupes pharmaceutiques se sucrent sur le dos de la Sécu

Les laboratoires Sanofi viennent de lancer un nouveau médicament, le Multaq, utilisé contre les arythmies cardiaques, qui viendrait remplacer un médicament analogue, la Cordarone, commercialisé par le même laboratoire. D’après les spécialistes, il n’y aurait pas une grande différence entre les deux. À part le coût : l’ancien coûtait 9,83 € et le nouveau 83,60 € !

De quoi soigner les profits de Sanofi sur le compte de la Sécu et des malades.

7) La Vérité enfin Révélée à Fadela Amara

Fadela Amara, écartée du nouveau gouvernement, a publié un communiqué.

"À maintes reprises, je me suis exprimée avec force, et tout récemment de manière lapidaire, pour faire comprendre l’urgence de la justice sociale, tant attendue par les couches populaires", écrit Fadela Amara, qui avait clairement exprimé fin octobre son soutien à Jean-Louis Borloo pour le poste de Matignon. "Désormais, le temps ministériel est fini", ajoute l’ancienne secrétaire d’État. "Cette belle expérience m’a enrichie et convaincue de l’utilité et de la capacité de la puissance publique pour changer la vie des gens."

"Mais, poursuit-elle, j’ai pu également mesurer les limites que constitue le poids de l’inertie et du sectarisme". "Aujourd’hui, le temps militant commence. C’est en femme libre que je continue à me battre pour la République et les valeurs qui m’animent, les valeurs de justice, d’égalité, de fraternité et de laïcité", conclut Fadela Amara

8) La femme de Juppé

Je lis sur le site d’Arrêt sur image qu’Isabelle, la femme de Juppé, travaille chez Lagardère (dans le département numérique).

Le premier qui évoque un conflit d’intérêts entre un ministre des Armées et sa conjointe salariée d’un marchand d’armes à gagné !