Je ne suis pas d’accord pour tourner la page de la lutte pour défendre la retraite à soixante ans.

mardi 23 novembre 2010.
 

D’abord parce qu’un nouveau rassemblement est convoqué le 23 prochain. Il serait stupide de le laisser passer sur l’air de la résignation. Qu’y gagnerait-on ? A l’inverse si nous sommes, une fois de plus, bien mobilisés nous envoyons un message tous azimut : nous ne lâchons pas, notre détermination est intacte. C’est ce message qui est essentiel. J’adjure qu’on ne se laisse pas abasourdir et que l’on tienne bon. Notre propre démobilisation ne doit pas être l’argument qui permet de « passer à autre chose ». Tant que nous sommes présents à l’appel, notre importune obstination reste sur les genoux de tous ceux qui pourraient se sentir tellement mieux si on allait voir ailleurs !

Ca n’empêche pas de réfléchir et de proposer. J’ai bien noté que notre proposition à propos du référendum connait une écoute nouvelle. Le journal « Politis » qui en a fait son affaire de longue main mène une brillante campagne sur ce thème. Je vois que l’écoute est meilleure, y compris chez ceux qui avaient commencé par dire que ce serait une diversion. Je ne leur en veux pas. Je sais trop bien combien décider quoi faire dans ces circonstances est difficile et que tout se discute en effet.

A présent nous partons du point où nous sommes rendus. Et à ce point comment continuer utilement et concrètement ? Le référendum est une proposition concrète. Dans le même état d’esprit, je pense que l’on pourrait considérer d’un œil nouveau l’idée d’une manifestation nationale sur le thème. Je connais et comprends l’argument selon lequel une telle manifestation était du quitte ou double, dans le contexte précédent. Mais à présent ? N’est-ce pas plutôt un outil de relance et d’ancrage de la lutte et de ses mots d’ordre ?


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