Remaniement : Toujours les mêmes ! Qu’ils s’en aillent tous !

vendredi 19 novembre 2010.
 

Ce remaniement n’est guère excitant. On en fait le tour en constatant que c’est un gouvernement de combat. C’est une banalité de dire qu’il est conçu comme une machine pour 2012.

C’est presque savoureux de voir la continuité dans l’art du débauchage que cultive cet homme. Piquer la porte parole de Villepin ça fait riche tout de même ! Ce type a l’art de sentir le traître qui sommeille dans chaque carriériste qui gémit de désir en passant devant la vitrine des pâtissiers de la politique.

C’est plus sérieux de noter que ce gouvernement est un beau bras d’honneur au mouvement social et de souligner la hâte qu’ont beaucoup, à la faveur de l’agitation que permettent les commentaires et sous pesage de ministres et vice ministres, de parler d’autres choses, enfin ! Ce ne doit pas être notre cas, j’y reviens dans un instant.

Cependant on voit bien la force que se donne Nicolas Sarkozy avec cette formation gouvernementale de chasse en meute. Son analyse est que la situation, et notamment le choc de la crise, ne laisse place à aucun « Centre », ni aux demi mesures en général. Ce n’est pas non plus seulement un inconvénient pour lui d’avoir pulvérisé le prétendu Centre. Le voila à présent encombré de trois candidats déclarés, au moins. Mon pronostic est que, menés par des chefs de circonstances aux convictions flottantes ces gens n’iront pas loin. Trop compromis. Ils ont tout avalé et notamment le plus infâme de la politique sécuritaire et xénophobe comme des moments antisociaux les plus brutaux du Sarkozysme. Qui va les croire quand ils vont réapparaitre en chevalier blanc de la cohésion sociale et de l’humanisme chrétien ? C’est dire comme il est contre performant de leur faire des ronds de jambes. Ces gens là ne sont pas de notre camp. Ces gens sont l’adversaire. Comptons sur nous pour rappeler sans cesse leurs états de service. Quiconque s’en approche sera donc contaminé par les maladies les plus virulentes de la scène politique décomposée de notre temps : opportunisme, politicailleries, carriérisme, mépris total du peuple pris pour une masse confuse sans cervelle que l’on peut abuser en retournant sa veste.

Le rôle de la gauche est d’entrainer toute la société derrière sa vision d’un futur collectif. Dans cette façon de voir les combines d’appareils et appareillons n’ont aucun espace. Raison de plus pour scotcher à temps sur leurs erreurs ceux qui se risqueraient à fréquenter les amuse gueules usés du Sarkozysme.


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