Sarkozy s’enterre dans les contradictions

mercredi 3 novembre 2010.
 

Sarkozy se déclare rassuré que les petites retraites soient préservées le jour même où il se félicite que le Conseil de l’Europe ait validé son plan d’austérité et le lendemain d’un vote du Parlement européen qui entérine l’avancée de la retraite par capitalisation. Le Président se moque des français et persévère dans les mensonges.

Le plan Sarkozy-Merkel adopté dans la nuit déclare la guerre à la souveraineté du peuple. Le Conseil de l’Europe invente même un nouveau concept ! Celui de ?politique budgétaire prudenteen période conjoncturelle favorable ? qui empêchera les parlement nationaux, sous peine de sanctions, de voter des crédits trop importants pour les services publics et le fonctionnement de l’Etat. Ils ouvrent ainsi la voie royale pour le secteur marchand.

La droite libérale poursuit ainsi sa stratégie d’utilisation de la crise financière pour justifier les coupes sombres dans les budgets nationaux et un contrôle de plus en plus important en dehors des parlements nationaux.

Le combat social n’est par terminé, il ne fait même que commencer.


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