Faire du 2 octobre un véritable raz de marée en défense de la retraite à 60 ans ! (Gauche Unitaire)

samedi 2 octobre 2010.
 

La journée de grève interprofessionnelle du jeudi 23 septembre a constitué un succès et un approfondissement de la mobilisation, avec la mise en mouvement de nouveaux secteurs du salariat, notamment du privé, et avec des cortèges de jeunes qui dynamisaient les manifestations. Certains salariés des raffineries ainsi que d’autres secteurs ont reconduit le mouvement après le 23 septembre.

François Fillon, qui maîtrise l’art d’envelopper la brutalité de la politique gouvernementale dans une communication de velours, a répondu par « un Non ferme et tranquille » à la manifestation du 23 septembre. Mais toute la « tranquillité » des ministres de droite n’apaisera pas la colère qui s’étend dans la population contre leur politique de régression sociale.

La bataille pour le retrait de leur reforme contre les retraites est donc loin d’être finie. Les prochaines dates de mobilisations proposées par l’intersyndicale le samedi 2 octobre et le mardi 12 octobre constituent des étapes cruciales pour renverser le rapport de force.

Le samedi 2 octobre, ce sont des manifestations citoyennes monstres qui doivent démontrer le rejet massif de la remise en cause de la retraite à 60 ans. Un saut qualitatif dans la participation aux manifestations peut constituer un électrochoc dans le pays. Un saut qui démultiplie la détermination des salariés à mettre un coup d’arrêt à la droite et enraye le processus législatif qui commence le 5 octobre au sénat.

Le bras de fer en cours est à la fois une confrontation sociale et une bataille politique : la remise en cause emblématique de la retraite à 60 ans cristallise tous les enjeux du projet de société de la droite sarkozyste. La crise politique rend possible d’exiger que soit écarté ce gouvernement corrompu et rejeté par la population. Il est inacceptable que cette majorité parlementaire sans légitimité décide d’un choix de société sur les retraites qui engage l’avenir de toutes les générations.

Face à cette Assemblée en faillite et devant la légitimité de la mobilisation populaire qui est très largement majoritaire dans le pays, l’unique issue démocratique est de redonner la parole au peuple. Cela suppose aujourd’hui la dissolution de cette Assemblée illégitime et la convocation d’élections législatives anticipées. Dans une situation de crise telle celle que nous connaissons, le recours à la souveraineté populaire par des élections générales doit permettre de renverser la situation et d’infliger une défaite politique à cette droite dangereuse !


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