Chez Ségolène Royal à la fête de la fraternité

mardi 21 septembre 2010.
 

Dans la bataille actuelle sur la réforme des retraites, l’union sacrée à gauche semble être de mise pour faire plier le gouvernement de M. Fillon. Le leader du Parti de gauche Jean Luc Mélenchon était présent à cette 3ème fête de la fraternité pour « défendre avec Mme Royal l’idée d’un référendum sur les retraites ». Pour lui, « il faut vraiment que le pays aille mal pour que des gens qui se sont tirés la bourre se retrouvent ici ensemble ». Il considère dans ce contexte que « tout ce qui les affaiblit est bon pour nous », d’où la nécessité aujourd’hui de jouer collectif.

Entourée de ses fidèles (Guillaume Garot, Jean-Louis Bianco, Najat Belkacem, Delphine Batho ou Dominique Bertinotti) et devant environ 2500 à 3500 personnes, Ségolène Royal a tenu un discours offensif face à la politique du gouvernement, même si elle précise que « l’anti-sarkozysme aujourd’hui ne suffit pas ». Elle lance « un appel à résister et à contribuer au redressement de la France » car « Le chef de l’Etat actuel nous avait promis de faire avancer la France à la vitesse d’un TGV, et l’on se retrouve sur le Titanic. ». Elle ajoute : « quand le gouvernement s’en prend aux retraites, et taxe injustement le travail après avoir promis le contraire. Et que font-ils, là-haut ? […] ils s’occupent d’eux-mêmes, ils s’enrichissent et enrichissent leurs amis… on est bien obligé de dire que ces insécurités sociales sont insupportables et que ça suffit ».

Source : Essonne Info

2) Je vais chez Ségolène Royal samedi et à SOS dimanche

http://www.jean-luc-melenchon.fr/20...

Mon samedi dimanche est bien chargé compte tenu de la tenue du Conseil national du Parti de Gauche à Bagnolet. Je vais pourtant aller et venir entre les manifestations politiques. Je commence par ce qui va vous surprendre le plus. J’ai répondu positivement à une invitation de Ségolène Royal pour participer samedi à 15h30 à un débat dans sa « Fête de la Fraternité », organisée à Arcueil. Vous savez que j’ai le temps, puisque je ne suis pas invité chez Benoit Hamon. Non, je plaisante. Ma participation est justifiée par le thème et un but. Au lieu de faire le énième meeting plus ou moins unitaire alors que les syndicats et les parlementaires font en réalité tout le travail, je suis partisan de ce que les partis politiques assurent leur rôle et proposent, en plus de leur appui au mouvement social une issue politique démocratique. Depuis le début de la mobilisation je pense et dis que le mot d’ordre du retrait de la réforme doit être prolongé par un outil d’action démocratique. Vous avez lu ce que j’ai écrit ici à plusieurs reprises sur la nécessité d’un référendum. Evidemment, pour qu’il y ait un référendum, il faut d’abord que le projet ait été retiré. C’est le même épisode. Mais maintenant que l’Assemblée Nationale a voté c’est encore plus vrai. Ségolène Royal défend la même idée depuis des semaines et elle l’a rappelé à l’émission de France 2. Nous faisons front ensemble pour que cette idée avance. Je sais qu’à gauche, d’autres y pensent aussi j’en suis sur des initiatives pourraient avoir lieu. Je m’y joindrai aussi, si on me le propose. L’idée est largement développée cette semaine par le journal « Politis ». C’est pourquoi Denis Sieffert le directeur de sa rédaction lui aussi sera chez Ségolène Royal pour cette table ronde intitulée "Respect du peuple : un référendum sur les retraites !" Je suis informé de ce que deux responsables syndicaux de Poitou-Charentes seront également présents à ce débat sous la présidence de Delphine Batho.

Et le lendemain dimanche, comme je suis signataire, avec tous mes camarades du Parti de gauche, de l’appel "Touche pas à ma nation" lancé par SOS Racisme et le journal « Libération » qui en a assez curieusement rectifié la liste des signataires, j’interviendrai, à partir de 18 heures, au meeting-concert organisé au Théâtre du Chatelet, en compagnie d’autres « personnalités du monde politique, artistique et associatif ».

Petite panique à bord du yacht présidentiel. En témoigne ce propos de Nicolas Sarkozy rapporté par le « Canard Enchaîné » : "Nous entrons dans une phase décisive. C’est un quitte ou double. Si l’on ne sort pas trop amochés de cette rentrée sociale, on sera en situation de l’emporter en 2012". "Il faut à tout prix éviter une mobilisation des jeunes. Pour un gouvernement, il n’y a pas pire qu’une jonction social-éducation. Je ne parle pas des profs qui font grève dès leur retour de vacances, mais des lycéens et des étudiants. Il faut les surveiller comme le lait sur le feu." Hé ! Hé ! Avec ce que j’ai entendu dire par Jean Baptiste Prévost au meeting de Toulouse, je crois bien que le lait est déjà sur le feu et déjà bien bouillant. En effet les étudiants savent compter et raisonner. Le report de l’âge de départ va bloquer toutes les hiérarchies professionnelles, et geler des centaines de milliers d’emplois. Autant de moins pour l’élite en formation. Et autant de chômage de plus. Et autant d’années de travail supplémentaires pour les étudiants qui doivent ajouter quarante deux ans à leur âge de sortie d’études, pour avoir accès à la retraite. Quand on se souvient de la façon avec laquelle ont été traités les doctorants jusqu’à ce jour, on a idée de la stupidité d’une politique qui dissuade autant d’améliorer le niveau de formation des générations montantes !


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