L’eau n’a pas de prix ? A voir !

vendredi 6 août 2010.
 

L’eau n’a pas de prix ? A voir ! C’est ce que je vous propose de faire. L’un des nôtres applique avec fermeté la consigne du Parti : prouver par l’exemple quand on est élu local. C’est Gabriel Amard, en Essonne. Il est président d’une agglomération qui unit une commune, Viry Chatillon, dont le maire est Parti de gauche, Simonne Mathieu et une commune, Grigny, dont le maire est communiste, Claude Vasquez. Voici le texte de la présentation, du livre qu’il fait paraitre chez notre ami Bruno Leprince. « Malgré l’opposition de nombreux élus d’Ile-de-France, Veolia a été reconduite dans ses fonctions. Tout était joué d’avance. Je fis partie de ces élus qui voyaient se jouer devant eux une belle partie de dupe. Un nouvel épisode de la concurrence tronquée que se jouent les trois opérateurs venait de se dérouler. Certes, la dernière loi sur l’eau y a mis un peu d’ordre, mais le partage du gâteau se poursuivait avec l’accord des élus de droite, et l’abstention consentante de nombreux élus de gauche.

Alors que faire quand le Syndicat des Eaux d’ile de France (SEDIF) se préparait à reconduire le contrat de Veolia : saisir l’opportunité qui nous était offerte. Le transfert de la compétence « eau » des villes de Viry-Chatillon et de Grigny à la Communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne, a eu pour conséquence un retrait automatique du SEDIF. Plusieurs possibilités s’offraient alors. Retourner au sein du SEDIF, ou choisir un autre délégataire, ou opérer ce retour en régie publique que nous n’avions pas pu obtenir du SEDIF en 2009. Au regard du statut de l’eau que je revendiquais avec l’ensemble des élus des Lacs de l’Essonne, du droit universel que j’entendais faire valoir, et des agissements des opérateurs évoqués plus haut, la régie publique s’imposait donc. En faisant ce choix, nous avons franchi l’obstacle le plus difficile.

Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris et Présidente d’Eau de Paris, comme Jean-Luc Touly, Conseiller régional d’Ile de France m’avaient prévenu : les obstacles techniques, économiques et juridiques peuvent exister et la création d’une régie publique est un vaste et laborieux projet. Mais la principale entrave au passage en régie publique était d’abord selon moi « dans les têtes ». Celles des élus qui, enfermés depuis trop d’années dans ce dialogue mercantile avec les multinationales de l’eau, ou se pensant incompétents pour en assurer la gestion, n’osent pas faire le grand pas. Nous nous préparions à le faire, la conviction était là, l’opportunité est venue. Il restait à étudier en détail les modalités techniques et la démarche juridique qui nous permettraient de distribuer de l’eau potable en régie publique, et pour permettre l’accès de tous à un service au prix coûtant".

Je vous propose de poursuivre le récit de ce travail en commandant l’ouvrage complet chez Bruno Leprince Editeur. Bon de commande sur :www.gabrielamard.fr


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message