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Voici le procès-verbal de l’interrogatoire de Liliane Bettencourt par les policiers de la Brigade financière :
Liliane Bettencourt : Messieurs les policiers, mettez les patins !
Les policiers : Oui, Madame !
LB : Bon, est-ce que "l’Association des orphelins de la police" a besoin d’argent ?
Les policiers : Oui, Madame !
LB : Bon, je vais lui faire un don. "L’Association des orphelins de la police" accepte les dons en liquide ?
Les policiers : Oui, Madame !
LB : Bon, je vais lui donner 900 000 euros en liquide ; ça ira ?
Les policiers : Merci, Madame !
LB : Je vous en prie. J’adore la police. A part ça, qu’est-ce qu’il vous fallait ?
Un policier : Ben ...
Un autre policier : C’est-à-dire ...
Un autre policier : C’est gênant ...
Un autre policier : Nous, on ne voulait pas venir vous embêter ...
Un autre policier : On ne voulait pas vous forcer à revenir de votre résidence de Formentera ...
Un autre policier : On ne voulait pas vous forcer à écourter vos vacances aux Baléares ...
Un autre policier : On s’excuse ...
Un autre policier : Franchement, on est désolé, Madame ...
Un autre policier : On ne veut pas vous importuner ...
Liliane Bettencourt : Oui, j’ai dû quitter les Baléares à cause de vous. Le voyage en avion m’a fatiguée. Quelle est votre question ?
Un policier : Avez-vous donné des enveloppes d’argent liquide à des hommes politiques, comme la presse trotskiste l’écrit dans ses torchons ?
LB : Allons, messieurs, vous n’avez pas honte ?
Un autre policier : Pardon, Madame.
Un autre policier : On ne recommencera plus.
Un autre policier : On arrête de vous embêter.
Un autre policier : On s’en va.
LB : Bon, ça ira pour cette fois, mais n’y revenez plus.
Un policier : Excusez-nous de vous avoir fait perdre votre temps si précieux.
Fin de l’audition.
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