Football et racisme : Evra et Anelka ont-ils déshonoré la France en Coupe du monde ? (juin 2010)

samedi 24 juin 2023.
 

Dans un précédent article sur la coupe du monde 2006 de football, j’avais conclu " Après l’élimination, que ce soit en poule de qualification, en poule du premier tour, en huitièmes, en quarts de finale ou en demi-finale... le rêve passe et les gouvernements ont besoin de boucs émissaires pour que la frustration des peuples ne se retourne pas contre eux."

Je ne pensais pas si bien dire car c’est bien ce qui vient de se passer à l’encontre de quelques joueurs de l’équipe de France.

Le texte ci-dessous porte sur la façon dont une campagne anti-immigrés de banlieue, "caïds mal élevés", etc s’est développée à partir des problèmes sportifs de l’équipe de France de football durant cette coupe du monde 2010.

Or, pour la coupe du monde 2014 et 2018, le nombre de joueurs de l’équipe de France venus d’Afrique sera probablement aussi important et les journalistes racistes se tairont, si peu que cette nouvelle équipe gagne... comme en 1998.

Cependant, les idées d’extrême droite ressemblent à la lave des zones volcaniques. Elles ne sont jamais complètement éteintes et peuvent se manifester à nouveau dès que l’occasion se présente.

Marine Le Pen a vomi sa haine des blacks et des beurs à l’occasion de cet échec de l’équipe de France " Si on entendait parfois parler de patriotisme dans la bouche de ces joueurs, si un certain nombre ne refusait pas de chanter la Marseillaise, si on ne les voyait pas enroulés dans le drapeau d’autres nations que la nôtre, peut-être les choses changeraient, mais en l’état j’avoue que je ne me reconnais pas particulièrement dans cette équipe",

La droite a rapidement emboîté le pas à l’extrême droite, y compris la ministre Roselyne Bachelot « En équipe de France, des caïds immatures commandent à des gamins apeurés ».

A) Anelka, Ribéry, Evra... boucs émissaires faciles

Après le match gagné contre la Serbie au Parc des princes, Anelka avait été présenté comme le nouveau dieu du foot français. En quelques secondes, ses deux crochets, sa frappe puissante et son but l’avaient promu au pinacle médiatique, très versatile comme nous le savons tous.

Au même moment, la revue britannique Sports illustration monte le même Anelka au firmament des gloires du football pour son rôle dans l’équipe de Chelsea, club champion de la huppée Premier League anglaise : puissance, technique, vitesse, calme, sens du but...

Puis, tout change ! Après les difficultés de l’équipe de France face au Mexique, Anelka sert de fusible puis de bouc émissaire. Au plan sportif, il est vrai que je ne l’ai pas trouvé miraculeux lors de la première mi-temps mais toute l’équipe de France était dans ce cas ; or, quiconque a un peu joué au football sait que l’avant de pointe pâtit le premier d’une équipe mal en place, remontant mal les ballons ou insuffisamment collective.

Durant la mi-temps, dans les vestiaires, Raymond Domenech annonce qu’il le change pour la seconde période. Anelka marmonne, semble-t-il, quelques paroles désobligeantes sur son entraîneur qui ne les entend pas. Bigre, dans le climat de tension psychologique créée par les enjeux sportifs mondiaux, ce type de réaction verbale n’est pas à exclure. On en entend de pires pour moins que cela dans les vestiaires des clubs de petites communes.

Les médias ont choisi de donner une importance nationale et historique à ces quelques mots contestés par le joueur, non entendus par l’entraîneur et relevant de la vie privée du groupe ; ils ont joué là, à fond, la carte de la désignation d’un bouc émissaire. Ce n’est pas glorieux.

La Fédération française de football, informée bien plus tard dans la soirée, le match contre le Mexique étant terminé et perdu, a décidé d’exclure Nicolas Anelka de l’équipe de France.

"Les propos tenus par Nicolas Anelka à l’encontre du sélectionneur national, Raymond Domenech, sont totalement inacceptables pour la FFF, le football français et les valeurs qu’ils défendent. Informé tard dans la soirée de vendredi de l’incident grave survenu durant la mi-temps du match France - Mexique (0-2), le Président de la Fédération Jean-Pierre Escalettes a demandé à Nicolas Anelka, en présence du capitaine Patrice Evra, de présenter des excuses officielles à l’opinion publique française ainsi que de regretter ses propos devant Raymond Domenech, le staff et les 23 joueurs de l’Equipe de France. Devant le refus du joueur de se livrer à des excuses publiques, il a pris la décision en plein accord avec le sélectionneur et les membres de la délégation officielle présents à Knysna d’exclure Nicolas Anelka du groupe. Ce dernier quittera dès ce soir le camp de base de l’Equipe de France."

Ce communiqué ne grandissait pas la FFF. Son président Jean-Pierre Escalettes paraît bien brave et défend de bonnes causes face au lobby des grands clubs professionnels mais franchement...

- il s’était déjà mal engagé pour cette coupe du monde en conservant Domenech comme entraîneur alors qu’elui-ci ne disposait plus de la confiance nécessaire après l’euro 2008

- Que pèse réellement ce retraité de l’Education nationale touchant un peu plus de 2000 euros par mois dans le monde des milliardaires du football ? Les clubs professionnels voulaient le sortir de la FFF pour en changer la direction et le fonctionnement. A Knysna, il vient de leur faciliter la tâche.

- Que pèse réellement cet homme réputé pour sa bonhommie et son horreur des conflits dans le monde de brutes du football professionnel ? Peu de choses s’il ne peut qu’accuser Anelka au moment où le foot français traverse une crise dont il lui fallait limiter l’origine aux résultats négatifs de deux matches de football pour des joueurs très fatigués

- Que pèse réellement cet homme face aux enjeux politiques que le pouvoir sarkozyste avait investi dans cette coupe du monde ?

B) La révolte des joueurs

Je ne sais pas comment est montée la mayonnaise de la révolte d’une majorité de joueurs contre l’exclusion d’Anelka. Par contre, n’importe qui peut en imaginer de nombreuses modalités à partir du moment :

- où le communiqué de la FFF cachait la réalité et même déformait la réalité

- où Anelka avait de nombreux copains dans le groupe

- où le capitaine Evra, qui s’était beaucoup dépensé pour gagner les matches et avait acquis une autorité sur le groupe, le défendait

- où Ribéry, placé dans le jeu près d’Anelka, le défendait également

De toute évidence, cette exclusion d’Anelka a créé une situation explosive dans laquelle les pressions morales des politiques n’ont rien arrangé. Elles avaient déjà provoqué une petite crise lors de la visite d’une township. Elles se sont exacerbé après France Mexique.

En effet, d’un point de vue sportif, l’essentiel était de reconstituer un groupe confiant et déterminé pour le dernier match alors que pour les politiques l’essentiel était de se démarquer publiquement du comportement de certains joueurs.

Domenech et Escalettes comprenaient cette priorité du sportif dans une compétition sportive. Aussi, ils ont cherché à minimiser ce qui s’est passé dans les vestiaires de France-Mexique : « Nicolas n’a pas réagi de la façon la plus adaptée, mais c’est le mec qui marmonne dans son coin, ça n’a pas d’importance. Ça a pris de l’importance parce que c’est à la une d’un journal, c’est de la vie interne du groupe », a expliqué Raymond Domenech lors de l’émission Téléfoot. : « Anelka a été digne et noble, il a accepté la décision. » (Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF).

Et puis, tout a dérapé lors du clash sur le terrain d’entraînement de Pezula Sport. Les joueurs avaient préparé un communiqué :

"Tous les joueurs de l’équipe de France sans exception souhaitent affirmer leur opposition à la décision prise par la Fédération française de football d’exclure Nicolas Anelka (...). En conséquence, et pour marquer leur opposition à l’attitude adoptée par les plus hautes instances, l’ensemble des joueurs a décidé de ne pas participer à la séance programmée aujourd’hui".

"Nous regrettons l’incident qui s’est produit à la mi-temps du match France-Mexique, nous regrettons encore plus la divulgation d’un événement qui n’appartient qu’au groupe et inhérent à la vie d’une équipe de haut niveau", estiment les joueurs. "A la demande du groupe, le joueur mis en cause a engagé une tentative de dialogue. Nous regrettons que sa démarche ait été volontairement ignorée".

"De son côté, la FFF n’a a aucun moment tenté de protéger le groupe... Elle a pris une décision sans consulter l’ensemble des joueurs, uniquement sur la base des faits rapportés par la presse. En conséquence, et pour marquer leur opposition à l’attitude adoptée par les plus hautes instances, l’ensemble des joueurs a décidé de ne pas participer à la séance programmée aujourd’hui" (dimanche).

"Nous n’oublions rien de nos devoirs. Nous ferons tout individuellement et bien sûr sur le plan collectif pour que la France mardi retrouve son honneur par une performance enfin positive"

"Les joueurs de l’équipe de France".

Sur le terrain, Jean-Louis Valentin, directeur général délégué de la FFF auprès de l’équipe de France, ancien directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré de 2002 à 2005, tient à marquer son opposition totale à l’attitude des joueurs. Après avoir beaucoup crié et brassé de vent, la voix tremblante, au bord des larmes, comme un bon acteur de théâtre, il s’en va devant les caméras de télévision, sans oublier de déclarer "J’ai honte. Je suis écoeuré, dégoûté, je quitte mes fonctions, ce qui s’est passé est un scandale".

Je note au passage que les propos incendiaires contre le capitaine Patrice Evra m’ont donné envie de vomir car rien de cela n’aurait été écrit contre le capitaine Laurent Blanc ou Didier Deschamps lors de périodes difficiles.

Tout est en place pour le déchaînement des bien-pensants.

C) Alain Finkielkraut dénonce une ”équipe de voyous” à la “morale de mafia”.

Depuis quelques jours, l’élimination de l’équipe de France de football à l’issue du premier tour de la coupe du monde prend des aspects de catastrophe nationale.

Toute la presse mériterait d’être épluchée phrase par phrase tant elle pue les travers médiatiques actuels de l’instantané, du superficiel, du sensationnel, de l’individualisé vulgairement psy, de la théâtralisation surjouée...

Commençons par Alain Finkielkraut.

Voilà un expert souvent médiatisé pour son combat contre la “tyrannie de la transparence” par des "conversations volées…“. Ainsi, il a violemment dénoncé la médiatisation du célèbre “Casse toi, pov’con” de Nicolas Sarkozy lors du Salon de l’Agriculture et a défendu le chef de l’Etat.

Concernant Anelka, notre philosophe réputé utilise des arguments exactement inverses de ceux qu’il avance pour défendre le président de la république. Ainsi, il félicite le quotidien L’Equipe pour avoir diffusé à grand renfort de gros titres en "Une" trois mots prêtés à Anelka, non confirmés par lui comme par les présents.

Voilà une sommité de la pensée de ce début du 21ème siècle qui explique doctement l’importance de la relativisation des propos du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, à propos de sa fameuse saillie sur les arabes qui posent problème quand il y en a plus d’un : “C’était une mauvaise blague. On rit de tout, on rit tout le temps. Je n’ai pas à juger ces propos-là. Je vois le contexte dans lequel ils ont été tenus. Je vois qu’ils n’ont pas offensé leur destinataire…”.

Concernant Anelka, notre philosophe réputé utilise des arguments exactement inverses de ceux qu’il avance pour défendre le grand ami du président de la république. Non seulement il ne relativise pas, mais il théâtralise au maximum :

- partant d’un problème momentané de relation entre l’entraîneur et quelques joueurs pour faire de ceux-ci les symboles d’une “génération caillera”. Mais, Monsieur Finkielkraut, si vous utilisez l’injure "génération racaille" pour parler d’ Anelka, Evra et Ribéry, quels termes faudrait-il employer pour caractériser Sarko, Hortefeux and Co qui mettent en place un bouclier fiscal pour protéger les riches et laissent les quartiers à l’abandon en comparaison de l’investissement qui serait nécessaire pour intégrer les "cités" dans une république effectivement démocratique et sociale.

- vous dénoncez leur ”équipe de voyous” à la “morale de mafia”. Tiens donc ! Qu’auriez-vous dit ou écrit si l’on avait caractérisé ainsi des invités du Fouquet’s le soir du 6 mai 2007, du G 20 ou du gouvernement Netanyahou ? Pourtant...

- vous allez jusqu’à théoriser “L’esprit de la cité qui se laisse dévorer par l’esprit des cités”. Vous faites semblant d’oublier que l’esprit de la cité naquit en Grèce comme à Rome des luttes de classe qui générèrent une certaine égalité de droits civiques entre les hommes libres, qui permirent le développement de la loi, de la vie politique et une certaine solidarité sociale entre pauvres et riches.

Sans rôle républicain de la Cité, l’esprit des cités, les divisions ethniques et religieuses reprennent le dessus. C’est bien ce qui est en train de se passer sous le règne actuel du libéralisme.

Vous êtes là pour cacher la vérité en désignant des boucs émissaires. Vous poursuivez ainsi la stigmatisation des blacks et beurs de banlieues. Je vous laisse à cette triste responsabilité.

D) Nouvel Observateur " Les Anelka, Gallas, Ribéry, Evra et consorts, ces faces de cauchemar et d’humiliation"

- Le dossier du n°2381 (pages 81 à 84) commence par une phrase d’anthologie, imprimée en rouge : "ils ont oublié la France" avec ce commentaire "C’est vrai que ces types en or massif ne donnent pas l’impression de vouloir mourir pour la France. Ni même courir. La moitié des 23 bleus évoluent, moyennant des salaires de stars du show-biz, dans les plus grands clubs européens... Sous le maillot bleu, ces gars-là semblent aussi motivés que des gratte-papier à cinq minutes de la sortie des bureaux."

Voilà des propos aussi offensants pour les secrétaires que pour les footballeurs de l’équipe de France. Les 3 boucs émissaires Anelka "Orgueil et préjugés", Ribéry "ch’ti caïd" et Evra "capitaine-naufrage" sont particulièrement visés ; pourtant, ces trois-là m’ont paru faire le maximum sur le terrain pour gagner. Il suffit pour s’en convaincre de revoir les matches, les kilomètres parcourus, le nombre de fois où le ballon leur est passé par les pieds.

Si Anelka, Evra et Ribéry méritent des offenses d’une telle méchanceté pour ne pas avoir couru pour la France, que dire alors des exilés fiscaux (dont la compagne du ministre du budget) qui se fatiguent encore moins pour trahir leur pays.

- dans sa chronique page 46, Jacques Julliard se surpasse. Il commence lui aussi par une phrase d’anthologie : " Les Anelka, Gallas, Ribéry, Evra et consorts, ces faces de cauchemar et d’humiliation, nous ne voulons plus les voir." Voilà un bannissement symbolique qui mériterait d’être passé au crible de la psychanalyse.

Dans le contexte du football, il suffira un jour ou l’autre qui viendra d’un bon match d’Evra ou Ribéry pour que les journaux les porte à nouveau au pinacle. Rien de plus, rien de moins. Personnellement, je les différencie d’Anelka qui paraît avoir vraiment manqué à l’esprit de groupe nécessaire dans un sport collectif, surtout à ce niveau.

Toujours dans le contexte du football, comment comprendre les propos diffamatoires d’un homme intelligent comme Jacques Julliard "la boursufflure, la cupidité et pour couronner le tout, la nullité de ces pantins revêtus du maillot national. Avec à leur tête un pauvre type dont un certain génie du bizarre a longtemps dissimulé l’insignifiance" ?

La cause la plus probable d’un tel langage se trouve dans la nature du journalisme d’aujourd’hui qui cherche plus à vendre qu’à comprendre. Mais, lui, Julliard, justifie sa posture violente par l’objectif de dénoncer en Ribéry le système caïdal, futur décivilisé de la France "généralisation du système caïdal dont Ribéry est, dans l’équipe de France, le représentant, après Zidane lui-même. C’est le même (système caïdal) qui triomphe dans les prisons, dans les cours de récréation, les bandes de jeunes et les conseils d’administration. La France est en train de se métamorphoser en une fédération de clientèles organisées en réseaux, où triomphe la loi du fort en gueule, du fort en fric, du fort en muscles. Et bientôt l’Histoire sourira de ce que ce pays ait inventé le règne de la conversation et de la politesse, de la littérature et de la démocratie." Monsieur Julliard avait décidément la tête portée vers l’exagération et l’à peu près le jour où il a rédigé cette chronique. Il veut probablement marquer l’abîme qui sépare le système caïdal symbolisé par Ribéry (d’après lui) d’une nation France (totalement imaginaire) qui serait initiatrice de la conversation, de la politesse...

E) Jean Daniel et son envoyé spécial du Nouvel Observateur

Dans son célébrissime éditorial, Jean Daniel donne un avis tout à fait sensé sur le bilan à tirer du football d’aujourd’hui comme de la société d’aujourd’hui "La seule dénonciation qui, à mon avis, s’impose : celle du règne de l’argent".

Je suis tout à fait d’accord.

Par contre, je suis effaré par la solution proposée par Jean Daniel "Il faut trouver les moyens d’endiguer les flots de cupidité, de suffisance et de vulgarité que procure l’argent. Le moyen, c’est la croyance imposée en des valeurs supérieures." Face au capitalisme, imposons la Charia, la Torah, le Credo ou les valeurs supérieures des éditoriaux du Nouvel Obs ? J’aurais bien aimé que Jean Daniel précise sa "croyance imposée en des valeurs supérieures", d’autant plus en prenant pour point de départ un match de football.

De plus, lecteur assidu du Nouvel Obs depuis longtemps, je ne constate pas que la dénonciation du rôle de l’argent constitue vraiment la ligne éditoriale de la revue. Loin de là !

Le football n’est pas aussi simple que cela

L’envoyé spécial du Nouvel Obs en Afrique du Sud, du nom d’Olivier Péretié, écrit " Les Bleus ont montré au monde entier l’étendue de leur médiocrité... C’est pourtant simple, le football... Il s’agit d’imiter le Portugal et de passer sept buts à la Corée du Nord."

Excusez-moi, Monsieur l’envoyé spécial mais le football n’est pas simple, surtout celui de haut niveau. Il est devenu très difficile sur un match ou même trois de faire la différence :

- avec des joueurs dont les qualités physiques et techniques sont de plus en plus affinées et un niveau entre équipes qui se rapproche

- sur des terrains et des buts trop exigus.

En CONCLUSION,

Je voudrais pointer le grand nombre de dérapages diffamatoires relevés dans la presse depuis deux jours comme celui-ci dans L’Equipe " "Le je m’en foutisme est leur étendard. Alors allons jusqu’au bout, moquons nous de ces Bleus [...]. Gloussons devant leurs boursouflures si mal situées sous leur cuir chevelu quand elles seraient plus utiles juste sous leurs ceintures". Un tel machisme n’apporte absolument rien dans le compte-rendu ou l’analyse de ce qui s’est passé en Afrique du sud.

Jacques Serieys le 21 juin 2010, un peu complété le 26

J’ajoute ici quelques mots prononcés un mois plus tard par Didier Drogba sur cette affaire :

"Nicolas a un grand coeur et respecte beaucoup l’équipe de France. C’est un bouc émissaire parfait"

http://www.humanite.fr/euro-2016-pa...


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