1er mai, "début d’une grande bataille" sur les retraites pour la gauche (AFP)

vendredi 7 mai 2010.
 

Les leaders de plusieurs organisations de gauche -PCF, Parti de gauche, NPA, Lutte ouvrière- présents à la manifestation du 1er mai à Paris ont considéré cette mobilisation comme "une première étape" dans la "grande bataille" contre le réforme des retraites.

"On est au début d’une grande mobilisation pour préserver notre système par répartition, à 60 ans, à taux plein", a déclaré à l’AFP la numéro un communiste, Marie-George Buffet. "On ne nous fera pas taire sur les propositions alternatives, on ne nous fera pas avaler qu’il n’y a pas d’autres solutions que l’augmentation de la durée des cotisations et l’augmentation de l’âge légal du départ en retraite", a affirmé Mme Buffet en rappelant ses propositions sur de nouvelles recettes pour le financement des retraites.

A deux pas, Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche et allié du PCF dans le Front de gauche, a renchéri : "nous sommes là pour marquer une solidarité et une affection pour les syndicats au moment où ils vont devoir commencer la grande bataille des retraites". Selon lui, "le gouvernement a choisi la voie du rapport de force, de l’affrontement, et nous, il faut qu’on regroupe nos forces". "On commence la bataille, on se se met en jambes", a-t-il dit accusant le gouvernement d’essayer "de faire peur aux gens : on ressort l’histoire de la Grèce". "Il y a beaucoup d’hésitation qui vient de la crise, la peur est un obstacle à la mobilisation", reconnaît-il.

Un peu plus loin, Sandra Demarcq, membre de la direction du NPA, a lancé : "c’est une première étape à la mobilisation contre les retraites. Il y en aura d’autres". "On espère que fin mai il y aura une autre journée de mobilisation", ajoute la dirigeante du NPA dont le parole-parole, Olivier Besancenot, participait à la manifestation.

De son côté, Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, a souligné : "il faut créer un rapport de force", "montrer au gouvernement qu’on ne se laissera pas faire". "La mobilisation est indispensable" alors que le gouvernement "ne veut pas prendre l’argent dans les caisses du grand patronat" pour financer les retraites.


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