Entretien avec Jean-Claude Marie, coordinateur départemental du Parti de gauche dans l’Orne

vendredi 9 avril 2010.
 

Comment se structure votre parti dans l’Orne ?

Nous l’avons créé dès janvier 2009. J’ai été élu pour être le coordinateur départemental. Mais nous avons souhaité prendre le temps de la réflexion avant de définir notre structuration. Et puis nous avons été happés par les élections européennes, puis régionales. Les élections étant passées, nous avons tenu une réunion pour définir notre organisation, compte tenu de la localisation géographique de nos adhérents. Il y a un comité pour la circonscription d’Alençon, un autre pour celle d’Argentan-Flers. Et à l’intérieur, des cercles locaux : un à Argentan, un autre à Alençon. Pour le secteur de L’Aigle-Mortagne nous allons voir au fur et à mesure des adhésions.

Comment est né le mouvement dans l’Orne ?

Au départ, il y a six-sept personnes qui ont, chacun de son côté, adhéré au Parti de gauche. On ne se connaissait pas, c’est le national qui nous a mis en relation les uns, les autres. Et on a décidé d’agir. Le Parti de gauche s’appuie sur un tryptique : socialisme, république et écologie. Il y a aussi le fait qu’on n’accepte pas le cadre actuel de l’Europe.

Néanmoins, à gauche, nous avons la volonté de travailler avec tout le monde, pour autant qu’on puisse trouver des axes communs.

Et vos actions, en ce moment ?

La campagne de boycott des produits israéliens. Nous sommes aussi engagés dans une campagne de défense des services publics, dans notre logique anti-libérale. Et nous participons à une autre campagne, pour défendre la retraite à 60 ans.


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