FAIRE BARRAGE À LA DROITE LE 21 MARS (Communiqué du Bureau exécutif du M’PEP)

jeudi 18 mars 2010.
 

Le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) se réjouit du résultat obtenu lors du premier tour des élections régionales, le 14 mars, par les listes « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes ». Ces listes rassemblaient dans de nombreuses régions les organisations membres du Front de gauche (PCF, PG, GU) et, selon les régions, 5 organisations : Alternatifs, FASE, M’PEP, PCOF, République et socialisme. Le M’PEP, qui avait des candidats sur ces listes, a contribué à ce résultat. Dans certaines régions le NPA s’est joint à cette alliance.

Il est encore trop tôt pour faire des analyses, le temps reste à l’action pour préparer le second tour.

Au second tour, il s’agira de battre la droite, pour ce qu’elle a fait et pour ce qu’elle a annoncé qu’elle fera. La droite, du Président de la République au Premier ministre en passant par l’UMP, ainsi que ses alliés à l’échelle européenne et internationale, est responsable de la crise. Ce sont les politiques néolibérales menées depuis trente ans qui ont provoqué cette dégradation brutale du niveau de vie des classes populaires dans la plupart des pays occidentaux.

Or la droite n’a pas été sanctionnée pour ses responsabilités dans la crise. Le 21 mars sera une excellente occasion de le faire. Il est d’autant plus nécessaire que les électeurs se mobilisent que des mauvais coups se préparent : la super-austérité et un nouveau démantèlement du système des retraites.

Au second tour, il s’agira également de voter pour les listes sur lesquelles figurent des candidats et candidates authentiquement de gauche qui, s’appuyant sur les mobilisations sociales, agiront pour développer des politiques régionales de gauche. Car nous ne nous leurrons pas : il s’agira d’organiser une forte pression pour que les politiques menées par les listes d’union PS - Europe Écologie - Front de Gauche et divers répondent réellement aux besoins sociaux et environnementaux.

Victimes principales des politiques néolibérales, les classes populaires qui se sont massivement abstenues au premier tour peuvent agir utilement au second tour en allant voter contre la droite.

Une forte mobilisation des classes populaires lors de ce second tour, accompagnée d’une large défaite de la droite, créerait de meilleures conditions aux mobilisations sociales indispensables pour sortir de la crise. Les grèves de 1936, qui avaient abouti aux accords Matignon (deux semaines de congés payés…), s’étaient développées après la victoire de la gauche aux élections législatives…


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