Refusons la logique de marchandisation de la Culture ! (CGT, SUD, Front de Gauche, NPA...)

dimanche 7 mars 2010.
 

CHEZ Mc DONALD COMME AU LOUVRE, NON A LA PRECARITE !

Depuis plusieurs mois, nous nous mobilisons contre la généralisation de la précarité dans le monde du travail. Que ce soit dans le secteur privé ou dans le public.

La méthode McDO :

Partout le modèle McDo s’est imposé méthodiquement. Il s’agit de :

 « Prétendre gérer » les relations entre les travailleurs et le patronat. C’est-à-dire d’introduire un management faisant semblant de simplifier les rapports hiérarchiques afin de « dédramatiser » les conflits consécutifs au mode de production capitaliste.

 Etablir des (fausses) complicités entre des travailleurs et la hiérarchie pour atteindre l’objectif de productivité et de profit au bénéfice exclusif de l’actionnaire.

 Détruire les syndicats revendicatifs. La stratégie d’isolement et de corruption de la part du patronat vise à les décrédibiliser et à faire croire à leur « inefficacité » à résoudre les problèmes engendrés par les conditions de travail, tout en tentant « d’acheter » ou plus simplement de se débarrasser des « agitateurs ».

McDo pratique cette méthode depuis longtemps. Durant les grandes grèves des années 2001-2004, les salariés l’ont expliqué à ceux qui sont venus les soutenir durant une année entière lors de l’occupation du McDo Strasbourg Saint Denis. Mais elle existe aussi dans les autres entreprises privées installés dans le carrousel du Louvre.

Un service public de moins en moins public :

Dans le secteur public, ce sont les mêmes conditions et les mêmes manœuvres. La volonté du gouvernement est d’annihiler toute contestation afin de détruire le service public.

Au musée du Louvre, comme dans l’ensemble du Ministère de la Culture, le pouvoir a mis en œuvre un plan général de réduction des effectifs et entend imposer les méthodes mises en œuvre dans le privé : mises en disponibilité (pas d’activité et pas de salaire) d’agents dont les missions auront été détruites, licenciement de contractuels, conditions de travail dégradées, pressions hiérarchiques, mépris des personnels et embauche de précaires enchaînant les CDD à temps partiel pour survivre. Personne n’est dupe de ces magouilles qui visent à externaliser les missions de service public vers le privé.

La baisse des subventions publiques oblige les musées à faire appel au « mécénat d’entreprise » pour boucler leurs budgets, tandis que les espaces privés, accessibles seulement à ceux qui peuvent payer, prennent la place de locaux pour le personnel et pour l’accueil des visiteurs. Tout cela au détriment d’un service public dont l’objectif principal devrait être un accès égalitaire au patrimoine culturel.

Nous condamnons fermement cette marchandisation de la culture et nous invitons tous ceux qui sont attachés à l’accès du plus grand nombre aux différents domaines de la culture à nous rejoindre.

Que l’on soit salarié du privé ou agent public, la lutte est la même. Le pouvoir politique vote des lois favorisant le patronat : réduction de charges, destruction du code du travail et du statut de la fonction publique, mais aussi abolition progressive des services publics via la privatisation et l’externalisation.

Il est crucial de mener le combat contre une organisation du travail qui repose principalement sur l’individualisation, la précarité, la rentabilité et la souffrance.

Ensemble refusons cette logique de marchandisation de la Culture !


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