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... Pour José Bové, très populaire dans les allées, "le modèle va dans le mur, il faut être capable de désintensifier la production". A la table de Jean-Michel Lemétayer (Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles), le paysan alter-mondialiste souligne qu’il faut "être prêt à se battre pour 2013" pour réorienter la politique agricole commune (PAC).
Il s’agit aussi de "coordonner les politiques menées dans les régions" pour "aider à la transition qui permettra aux agriculteurs de vivre mieux, à la population de mieux se nourrir et aux espaces ruraux d’être un lieu d’avenir", a ajouté Mme Duflot, se promenant dans les allées, des moutons aux cochons et des jeunes agriculteurs à l’Inra.
Quasiment même parcours pour Jean-Luc Mélenchon qui a salué la "convergence dans le vocabulaire des paysans et des salariés" et fustigé "les marges de manoeuvres des distributeurs". "La direction engagée conduit à la catastrophe alimentaire", a-t-il lancé, soulignant que la PAC est "le principal obstacle au redéploiement d’une agriculture paysanne".
L’eurodéputé a souligné les trois objectifs de son parti : reconnaissance du droit à la souveraineté alimentaire, soutien à l’agriculture paysanne et organisation de la transition vers l’agriculture écologique et économe en ressources.
Quant à José Bové qui lui a succédé sur le stand de la Confédération paysanne, "il est un transfuge de +l’autre gauche+ en territoire de confusion avec Europe Ecologie", a-t-il déploré. "On dit les mêmes choses, mais, lui, est-il prêt à en tirer toutes les conséquences", s’est-il interrogé.
Si M. Mélenchon s’est trouvé "bien accueilli" au salon "pour un rouge et vert", Nicolas Sarkozy le sera "à coups de fourche" ce week-end, a-t-il prédit. "Les vaches elles-mêmes protesteront", a-t-il affirmé, satisfait de sa matinée de "philosophie aux champs".
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