Inlassablement, irrésistiblement, l’union de l’autre gauche fait son chemin. A chaque fois le PG agit comme un facilitateur de l’union

mardi 26 janvier 2010.
 

A chaque fois le PG agit comme un facilitateur de l’union, défendant ses candidats lorsque la crédibilité de l’alliance en dépend, renonçant à des positions éligibles lorsque cela permet d’accueillir de nouveaux partenaires. Car l’élection régionale ne peut être séparée du moment politique général. Après la comédie du G20 censé moraliser le capitalisme, l’échec de Copenhague démontre l’incapacité des dirigeants globaux à enrayer la catastrophe.

Ce fut un grand moment de mobilisation et de convergence. Nous étions plus de 4000 dimanche au meeting de lancement des listes « Ensemble pour des régions à gauche » (attestation scientifique de l’AFP !), issus d’une grande diversité d’engagements.

Inlassablement, irrésistiblement, l’union de l’autre gauche fait son chemin. Il y eut la fondation du PG et les premières illustrations du parti creuset que nous proposons. Puis au PCF 17 régions sur 22 ont choisi l’autonomie par rapport au Parti socialiste et à Europe Ecologie. « Ensemble pour des régions à gauche » marque un élargissement de notre rassemblement à de nouvelles composantes. Le NPA, après avoir écarté une alliance nationale, a finalement autorisé ses structures régionales à déroger à sa stratégie de listes solitaires. En Languedoc-Roussillon, c’est déjà toute l’autre gauche, de dissidents socialistes jusqu’au NPA , qui s’est rassemblée. Et les Verts ont accepté une fusion de nos listes au second tour. Même là où le PCF a choisi de s’allier au PS au 1er tour, des listes de rassemblement de l’autre gauche sont encore possible.

A chaque fois le PG agit comme un facilitateur de l’union, défendant ses candidats lorsque la crédibilité de l’alliance en dépend, renonçant à des positions éligibles lorsque cela permet d’accueillir de nouveaux partenaires. Car l’élection régionale ne peut être séparée du moment politique général. Après la comédie du G20 censé moraliser le capitalisme, l’échec de Copenhague démontre l’incapacité des dirigeants globaux à enrayer la catastrophe. Le dirigeant de notre propre pays marche en tête de ce triste cortège d’impuissances publiques et d’égoïsmes privés. Il répand la cendre du racisme sur les braises du mécontentement social. Il attaque la démocratie en introduisant le scrutin uninominal à un tour qui priverait la majorité des électeurs du droit à la représentation. Il avance la main vers le peu de richesse produite restant aux travailleurs avec une réforme des retraites prête pour l’après régionales. Ce contexte commande à la fois de battre la droite et de forger une alternative progressiste au système. Celle-ci implique une remise en cause de la centralité politique du Parti socialiste et d’Europe écologie. La tâche est immensément difficile. Seule l’union de l’autre gauche la rend possible.


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