Gonfleurs, renégats et provocateurs

dimanche 1er novembre 2009.
 

Il faut un culot de bronze pour dire que la décision des communistes « confirme » leur allégeance au PS. Le jour où ils décident de faire des listes autonomes au premier tour ! J’observe la méthode. Je lis même que, déjà dans une dizaine de régions, les communistes auraient fait accord avec les socialistes. Ah bon ? Je mets au défis ceux qui le disent de nous dire où. Oui : ou est cette dizaine ? Dites-le ! Dites le si vous le savez ! Et sinon ? Taisez-vous.

L’HEURE DES RENEGATS

A moins qu’il s’agisse de donner un coup de main aux barons socialistes affolés par une décision qu’ils n’ont pas vu venir ! Les voici qui rôdent à présent à la porte des réunions avec des billets pour les tribunes d’honneur de leur match régional. Ceux là font entendre la voix mielleuse des petits futés du mercato : « ne soyez pas les derniers à prendre votre part du festin, nous n’avons pas tant de places que ça ! ». A mon avis ils perdent leur temps. Les communistes seront présents sur les listes différentes du PS et d’Europe écologie dans toutes les régions. Toutes. Cependant je donne un bon conseil aux amateurs de carrières éclairs. Prenez une carte au PC ou au PG et courrez offrir vos services aux socialistes : ils paient cher aujourd’hui le renégat. Evidemment il y a un petit moment de honte à passer car le tiquet d’entrée prévoit que vous fassiez des déclarations du type tireur dans le dos : « j’y ai cru et …..J’ai été tellement déçuuuuuuuuuu ! ». Hé ! Hé ! Le renégat est impayable ! J’en ai tellement vu ! Et parfois de si près !

LA SAISON DES PROVOCATEURS

Les provocateurs ne manquent pas ces temps-ci. Quelle dérive dans la presse aussi. Ainsi « Midi libre » qui publie un « pour et un contre », à propos de la manifestation en défense de l’occitan. « Pour ou contre » quoi, on ne le sait pas. Mais j’ai été évidemment placé en « contre ». On ne m’a rien demandé. Il y a un texte de moi. C’est un montage de plusieurs de mes textes. Personne ne m’a rien demandé. Ainsi va la vie. "Midi libre" publie aussi une caricature de moi en parachute. Frêche à la fenêtre dis « c’est la chute finale ». Ceci explique cela. "Midi libre", bof, pas tant que ça ! Sarkozy peut lui sauter dessus à pied joint. Qu’aurons nous à défendre ? Rien.

Dimanche, à sa sortie de la conférence de presse de Marie Georges Buffet, une journaliste du « Figaro » m’appelle. J’attends un coup de fil familial, je le lui dis. « Ca, sera bref, s’incruste-t-elle ». J’aurais du lui raccrocher au nez. « Vous confirmez votre candidature comme tête de liste en région parisienne ? » Voila ce qui intéresse cette microcéphale le jour où une décision comme celle qui vient d’être prise est rendue publique, regardée par toute l’autre gauche en France et en Europe : voir s’il n’y a pas moyen de « révéler » une divergence à propos d’une tête de liste en Ile de France. Sarkozy peut lui marcher dessus, je ne lèverai pas le petit doigt pour défendre un tel énergumène. La veille j’avais lu que « j’étais l’homme qui méprise les socialistes ». Dans le "journal du Dimanche". Comprenne qui pourra !

Et bien sûr, après cela tout ces gens diront que j’ai des méthodes de prise à partie insupportables. Je ne me laisse pas faire et je ne lèche pas la main qui me frappe ! Ca existe.


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