Régionales : le NPA, "déçu" par le PCF, fera une "proposition unitaire alternative"

mercredi 28 octobre 2009.
Source : Dépêche AFP
 

Le NPA s’est dit lundi 26 octobre "extrêmement déçu" par la stratégie du PCF pour les régionales et fera mercredi une "proposition unitaire alternative" lors de la quatrième réunion prévue entre PCF, Parti de gauche, NPA et les autres formations de la gauche radicale sur la question.

Le Conseil national du PCF a voté dimanche l’autonomie d’un Front de gauche (PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire) élargi au premier tour, avant un rassemblement avec le PS et Europe-Ecologie au second tour pour "des majorités de gauche". Des alliances avec les socialistes pourraient toutefois être décidées par les militants en région dès le premier tour.

"On est extrêmement déçu. Le PCF a choisi le maintien de ses liens privilégiés avec le PS au détriment d’un accord global avec la gauche radicale et en particulier avec le NPA", a déclaré à l’AFP Pierre-François Grond (NPA) à l’issue du Comité exécutif du parti d’Olivier Besancenot.

Pour le NPA, l’offre du PCF n’est "pas une offre indépendante de la direction du PS puisque est mis comme condition que des majorités régionales de gestion doivent être constituées avec le PS". "Ce n’est pas acceptable", juge-t-il.

De plus selon lui, "entre un tiers et la moitié des régions sont en discussion très avancées avec le PS" pour une alliance PCF-PS dès le premier tour.

Le NPA "est opposé aux politiques menées par le PS dans les conseils régionaux sortants, avec ou sans le PCF gestionnaire", a-t-il rappelé, se prononçant toutefois "pour des +accords techniques+ de deuxième tour pour battre la droite".

Le NPA fera une "proposition unitaire alternative à l’offre du PCF" aux neuf formations de la gauche radicale qui se réunissent mercredi, "y compris aux communistes". "Notre choix ce n’est pas le NPA tout seul pour les régionales", a assuré le responsable du parti anticapitaliste.

Quant à Jean-Luc Mélenchon, qui a salué l’offre du PCF comme "une très bonne nouvelle", M. Grond explique que le président du Parti de gauche "a dit tellement de choses contradictoires en quelques jours, qu’il faut attendre que la tension et la température baissent". Mais sa position "n’est pas une surprise", a-t-il confié.


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