Après les européennes : Un nouvel espoir à gauche

jeudi 6 août 2009.
 

Notre campagne marathon, commencée le 20 mars à Carmaux, s’est terminée par la chaleur militante du meeting du Zénith et par un résultat électoral stimulant pour l’avenir du Front de Gauche.

Quels enseignements tirer de ce scrutin ?

La droite est satisfaite. Sa base de classe s’est largement mobilisée partout en Europe. Ce qui se comprend puisque la politique menée va dans le sens de ses intérêts.

L’abstention populaire est le fait structurant de cette élection. Les gens ne se déplacent pas pour voter car ils ont l’impression que l’on se moque d’eux, comme cela a été le cas avec les suites du référendum de 2005.

Le Parti Socialiste récolte, lui, les fruits amers de ses atermoiements, voire de sa duplicité : voter, d’une part le Traité de Lisbonne et prétendre, d’autre part défendre une Europe Sociale alors que l’un interdit l’autre.

En dépit de l’abstention massive, le Front de Gauche a réussi une percée prometteuse pour l’avenir, en particulier dans le Sud-Ouest, où Jean-Luc Mélenchon est élu avec 8,15%. Il ouvre la voie à une véritable alternative, aussi à gauche que la droite est à droite. Celle d’une alliance pérenne, destinée à s’élargir à tous ceux qui en ont assez de ce capitalisme arrogant et des renoncements qui lui laissent les mains libres.

La gauche doit se ressaisir pour offrir une véritable perspective d’alternative à ce monde insolent d’injustices. Le Front de Gauche est l’outil à vocation majoritaire du rassemblement et de l’implication citoyenne, il doit vivre et affronter avec audace les difficultés qui se présentent devant lui.


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