Aujourd’hui on ferme des bureaux de poste, demain l’école, et après ?
Nous avons besoin des services publics en permanence. Peut-on imaginer une vie de qualité sans transports, sans courrier, sans téléphone, sans écoles, sans hôpital ni service d’urgence, sans énergie, sans protection civile,... ?
C’est pourtant ce qui risque de se passer si nous n’y penons pas garde, notamment dans nos zones rurales, dans nos territoires reculés et démunis.
Les services publics, assurent l’accès à ces besoins essentiels pour tous sur tout le territoire. Ils sont gratuits ou à tarif modéré, identique pour tous, grâce à une péréquation des coûts.
On nous dit que la concurrence ferait baisser les prix. D’abord, aucun opérateur privé n’acceptera d’assurer les missions du service public sans prélever un bénéfice substantiel en plus du prix de revient.
Ensuite, partout où les services publics sont privatisés c’est :
une baisse de qualité, voire de la sécurité : exemple des trains en Angleterre,
une augmentation des tarifs, voir le courrier en Suède ou en Allemagne.
une baisse des capacités et de l’investissement dans les équipements.
un subventionnement quand ce n’est pas suffisamment rentable, comme pour le retraitement des déchets
Les opérateurs privés veulent exploiter les équipements de Télécom, de la SNCF, d’EDF-GDF, que nous avons payé comme usagers et contribuables, mais qui va investir et entretenir ? La collectivité publique.
Et quand un service sera estimé « pas assez rentable », il n’y aura que 3 solutions :
le supprimer,
faire payer la collectivité publique
en augmenter le prix pour les usagers. On nous dit que c’est pour réduire les dépenses publiques, en fait le privé exploitera ce qui est rentable et laissera ce qui coûte à la collectivité, donc à notre charge.
Si on laisse faire, les familles vont subir une triple peine :
elles n’auront plus accès à des services publics de proximité et de qualité,
elles devront payer au prix fort le « service marchandise »,
elles vont subir le transfert des charges sur les collectivités territoriales avec l’augmentation massive des impôts locaux.
Parce que nous refusons le dépérissement de nos zones rurales et l’entassement que cela provoque dans les agglomérations urbaines,
Parce que nous revendiquons l’égalité d’accès aux services publics,
Parce que la privatisation est contraire à l’intérêt de la population,
Usagers, Citoyens, Elus, nous lançons un appel aux pouvoirs publics pour le maintien des services publics de proximité nécessaires à la qualité de vie pour tous.
NOM prénom : Adresse Ville CP : Courrier Electronique : Signature
Je souhaite participer au comité de défense des services publics de l’Aveyron
OUI/NON (rayer la mention inutile) A renvoyer à
M. Pierre PANTANELLA Liquignac 12490 Saint-Rome-de-Cernon : 06.86.46.58.66 pierre.pantanella@wanadoo.fr M. Alain RENAUT renauta@wanadoo.fr
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