Des chiffres étouffés. Des rapports sans suite. Un bilan des victimes très vraisemblablement sous-estimé. Des principes reniés.
Bien qu’elle ait disposé d’éléments accablants sur la conduite de l’armée sri-lankaise, la hiérarchie de l’ONU a, selon une enquête du Monde, gardé le silence, de peur de compromettre ses activités dans ce pays.Tandis que se préparait ce qu’elle a fini par décrire comme un "bain de sang", l’ONU a fait le choix de la conciliation (...)