Pendant les trois décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale, la vieille droite autoritaire a dû ronger son frein. La disqualification des pratiques répressives découlait de l’effondrement sanglant des régimes fascistes ; de son côté, le libéralisme économique paraissait avoir été blessé à mort par la grande crise des années 1930. Assurés qu’il fallait, hélas, que tout change pour que tout reste pareil, les conservateurs s’accommodèrent alors du pouvoir des (...)