Le chiffre des victimes fait encore débat. Mais après tout qu’importe ? 40 000 ? 80 000 ? 100 000 ? Cela change quoi au symbole, à la blessure ? Combien de « malagasy » mourront de faim dans la forêt où ils se sont enfuis ? Combien n’oublieront jamais les tortures et les exécutions sommaires ? Combien de villageois terrorisés par les représailles ?