Les Français réclament du bio. On va leur en donner, mais ce ne sera pas forcément celui auquel ils pensent. Chaque année, la demande grimpe de 10 %. Le pépin, c’est que, derrière, ça ne suit pas : avec 2 % des surfaces cultivées chez nous (contre 15 % en Autriche, par exemple), on est obligés d’importer la moitié du bio qu’on ingurgite.
Heureusement, l’Europe veille au grain. Elle a pondu, en juillet 2007, un nouveau règlement qui vient d’entrer en vigueur ce (...)